Reparlons de PATTON

Patton,un général hors normes:

Le XVe Corps faisait partie de la 3th US Army commandée par le général Patton. Ce général est un personnage haut en couleurs, connu non seulement pour ses coups de gueule, mais aussi en tant que spécialiste des blindés dont il avait déjà été officier en 1918 dans l’offensive Meuse-Argonne de septembre 1918, où il avait d’ailleurs été blessé.
Par la suite, en 1943, il s’était distingué aux U.S.A., au cours de manœuvres mettant en action un millier de véhicules, par l’observation de son déroulement à bord d’un petit avion d’observation et en atteignant l’objectif de cette manœuvre en 9 heures au lieu des 48 prévues. Pour expliquer sa recherche constante de la rapidité, Patton affirmait : «Chaque fois que vous ralentissez de quoi que ce soit, vous perdez des vies humaines».
La première affectation de Patton en tant qu’officier avait été le15ème de Cavalerie à Fort Sheridan dans l’Illinois ; pendant toute sa carrière, il restera un officier de cavalerie, en en portant, outre l’esprit, le pistolet Smith et Wesson au côté.
C’est avec cette arme au poing qu’il éliminera en Sicile, sur un pont, l’attelage d’un paysan qui bloquait le passage. Aimé, respecté et craint de ses hommes, il lui arriva d’en gifler certains qui renâclaient aux ordres: ce qui lui valu d’ailleurs d’être suspendu de tout commandement pendant 11 mois.
Mais il restait indispensable par son allant, sa clairvoyance et sa combativité, car il fut toute sa vie l’officier de cavalerie US menant la charge dans les grandes plaines américaines.
Son comportement lui valu quand même de se retrouver certes à la tête de la 3th US Army en 1944, mais sous les ordres du général Bradley, patron du XIIe US Army Group, alors que celui-ci avait été son subordonné au Maroc en 1943
Le 19 aôut 1944, au soir, arrivé au bord de la Seine, il en rend compte à son supérieur Bradley par un message laconique : « J’ai pissé dans la Seine ». Tout Patton est Là.

La technique de Patton

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Elle est caractéristique : la 3th US Army va utiliser des unités avancées de reconnaissance pour déterminer la résistance de l'ennemi et ses positions.
Une artillerie automotrice sera incorporée à ces unités de reconnaissance, prête à atteindre des positions protégées allemandes avec des tirs indirects (Tirs courbes par mortiers ou obusiers)
Des avions légers, comme le Piper Cub L-4, serviront d’observateurs d'artillerie et de reconnaissance aérienne, permettant de déclencher des frappes aériennes et de les coordonner par du personnel spécifique embarqué dans les véhicules de reconnaissance et doté de moyens radio adéquats.
Une fois l’ennemi localisé, l'infanterie mécanisée devait attaquer avec des chars comme soutien.
Les autres unités blindées auraient alors mission de percer les lignes ennemies et d’assurer une pression constante pendant le retrait des forces allemandes pour les empêcher de se regrouper et de réformer une ligne de défense cohérente.
Les véhicules de reconnaissance seront équipés de mitrailleuses lourdes, calibre .50 M2 Browning, efficaces pour éliminer les allemands en embuscade, équipés de « Panzerfaust », ainsi qu’à bloquer les assauts de l'infanterie allemande contre l'infanterie blindée.