sabre

bonjour,

je vous demande de m'aider pour aider cette lame, brut de trouvaille:

Bonjour,

Sabre de bord modèle 1833.

Bien cordialement.

Cathelineau a écrit:

Bonjour,

Sabre de bord modèle 1833.

Bien cordialement.

impec alors. on va le nettoyer tranquillement

merci

Bonjour
Il n'a pas l'air d'avoir une rouille trop profonde.
Avec un peu de chance vous aurez la date sur le dos de la lame et une belle ancré de chaque côté.

gth94 a écrit:

Bonjour
Il n'a pas l'air d'avoir une rouille trop profonde.
Avec un peu de chance vous aurez la date sur le dos de la lame et une belle ancré de chaque côté.

la rouille est en surface oui.

croisons les doigts maintenant

Bonjour,
Attention de bien conserver "le noir" de la garde et de la poignée; ce n'est pas de la peinture...
Cordialement

amateur51 a écrit:

Bonjour,
Attention de bien conserver "le noir" de la garde et de la poignée; ce n'est pas de la peinture...
Cordialement

ok, merci du conseil!

Cela me fait toujours mal au cœur de les voir décapés et repeints avec de la peinture noire ( à l'origine Coaltar).
Cordialement

Mais pourquoi je ne trouve jamais de trucs comme cela moi !!!!!!!

Il n'a pas l'air trop attaqué ce beau sabre de bord, la lame parait belle, bonne restauration.

Bonjour à tous !

amateur 51, saurais-tu s'il te plaît comment on stabilisait le coaltar après application, pour qu'il ne colle pas ? Était-ce à proprement parler du coaltar, c'est à dire du goudron, ou bien du brai ?

Jolie trouvaille... un modèle de bord 1833...
Pareil, j'aimerai bien faire des découvertes comme ça !!!!!

Bonjour

moi aussi je veux en trouver un comme ça !!

Par curiosité tu l'as trouvé où ?

Patpat a écrit:

Bonjour

moi aussi je veux en trouver un comme ça !!

Par curiosité tu l'as trouvé où ?

Salut. Trouvé chez un particulier dans les Ardennes.

Quelqu'un aurait il une valeur approximative à me donner pour ce sabre svp en vue de une éventuelle vente?

Bonjour,

Marrant de trouver ça dans les Ardennes. Il a quand mème beaucoup souffert, vu l'oxydation orange on dirait qu'il a trainé par terre dans une flaque d’humidité. Peut être 100 euros dans l'état ? On trouve des beaux sans fourreau dans les 300.

Lestat a écrit:

Bonjour,

Marrant de trouver ça dans les Ardennes. Il a quand mème beaucoup souffert, vu l'oxydation orange on dirait qu'il a trainé par terre dans une flaque d’humidité. Peut être 100 euros dans l'état ? On trouve des beaux sans fourreau dans les 300.

ok, j aurai pas misé si haut! en même temps je n en connais pas la valeur

MAC02 a écrit:

Cathelineau a écrit:

Bonjour,

Sabre de bord modèle 1833.

Bien cordialement.

impec alors. on va le nettoyer tranquillement

merci

Bonjour,

Oui, et pas en deux coups de "cuillère à pot"
Belle découverte et belle pièce bravo, on en voit pas souvent finalement
Cordialement
purjus

purjus a écrit:

MAC02 a écrit:

Cathelineau a écrit:

Bonjour,

Sabre de bord modèle 1833.

Bien cordialement.

impec alors. on va le nettoyer tranquillement

merci

Bonjour,

Oui, et pas en deux coups de "cuillère à pot"
Belle découverte et belle pièce bravo, on en voit pas souvent finalement
Cordialement
purjus

rassures toi, j'ai une patience de loup (voir vieux loup même! )

purjus a écrit:

Belle découverte et belle pièce bravo, on en voit pas souvent finalement

Ça dépend où...
En brocante c'est rare oui, mais j'ai rarement fait une bourse sans qu'il y en ait.

Oui, le modèle 1833 n'est pas si rare que ça.
On en trouve beaucoup en bourse et chez les antiquaires!

Par contre, dans cet état, et au vu des photos, je ne mettrai pas 100€ dedans!
Il y a un gros travail de nettoyage, les marquages ont surement disparus, et le orange ne présage rien de bon quand a ce qu'il y a dessous!

Bonjour,
dans tous les cas, c'est une belle trouvaille
Cordialement.

marne14 a écrit:

Bonjour à tous !

amateur 51, saurais-tu s'il te plaît comment on stabilisait le coaltar après application, pour qu'il ne colle pas ? Était-ce à proprement parler du coaltar, c'est à dire du goudron, ou bien du brai ?

Bonjour marne14,
Je m'étais fait la même réflexion mais n'avais pas poussé plus loin mes recherches car je ne restaure que très exceptionnellement. C'était une préparation à base de goudron.
Bien cordialement

Merci pour ta réponse.

Les deux se ressemblent bigrement, puisqu'il sont sous le second Empire des résidus des "usines à gaz" ; ils diffèrent en ce sens que si le brai est la fraction quasi-solide, il devait aussi être encore plus violemment cancérigène....................


Ceci étant dit, au vu des conditions d'existence des matelots de l'époque, les pauvres ne devaient pas avoir le temps de mourir vieux et dans leur lit d'un cancer de la peau dû à l’exposition aux hydrocarbures aromatiques........

marne14 a écrit:

Merci pour ta réponse.

Les deux se ressemblent bigrement, puisqu'il sont sous le second Empire des résidus des "usines à gaz" ; ils diffèrent en ce sens que si le brai est la fraction quasi-solide, il devait aussi être encore plus violemment cancérigène....................


Ceci étant dit, au vu des conditions d'existence des matelots de l'époque, les pauvres ne devaient pas avoir le temps de mourir vieux et dans leur lit d'un cancer de la peau dû à l’exposition aux hydrocarbures aromatiques........

Bonjour
Il me semble, que pour éviter les rixes entre matelots, les armes étaient conservées au magasin et n'étaient distribuées qu'avant l'attaque.
Cordialement

Bonsoir à tous,
J'ai eu un sabre comme celui la dans le temps ou je résidais sur la côte atlantique. Un beau jour , je suis allé me balader du côté du port d’Arcachon et vers les chantiers de remise en état des bateaux voyant qu'un artisan refaisait un bateau je lui ai demandé un fond de calfat ou coaltar qu'il appliquait sur la coque pour badigeonner ma poignée. Il est vrai que pendant quelques temps cette couche est restée souple mais elle à fini par durcir avec le temps. je lui avait juste rajouter un peu de white-spirit pour faciliter son étalement.

Si vous n’êtes pas trop loin de la mer ou si vous avez de la famille à proxilité envoyez les donc faire un tour du côté des chantiers navals
Cordialement

amateur51 a écrit:

...
Bonjour
Il me semble, que pour éviter les rixes entre matelots, les armes étaient conservées au magasin et n'étaient distribuées qu'avant l'attaque.
Cordialement

Bonjour
Son utilisation ne se limitait pas aux poignées de sabre.
Il y en avait partout du sol au plafond.

Re-
Pour la valeur, il faudrait déjà voir comment il va ressortir du nettoyage.
Si aucun marquage en effet 80/100€.
Par contre on peut doubler s'il ressort bien avec avec ses marquages bien lisibles.
J'ai vraiment l'impression qu'il n'y a apas de peau d'orange mais juste une fleur de rouille.
Allez y molo au début ( w40 et laine d'acier moyenne par exemple ).

merci à tous, pour le moment, il est de coté. on verra cela un peu plus tard

Bonjour,

Ce vendeur, dont nous parlons souvent, dit que cette couche de protection pour les armes de marine du XIXe siècle est composée d'un mélange de bitume de Judée et de sang de bœuf:
http://www.naturabuy.fr/RARE-HACHE-REGLEMENTAIRE-DE-MARINE-modele-1833-dans-son-jus--item-3207519.html
La nature de cette couche de protection est peut-être révélée dans le livre de Pétard sur le sabre d'abordage ?

Bien cordialement.

Cathelineau a écrit:

Bonjour,

Ce vendeur, dont nous parlons souvent, dit que cette couche de protection pour les armes de marine du XIXe siècle est composée d'un mélange de bitume de Judée et de sang de bœuf:
http://www.naturabuy.fr/RARE-HACHE-REGLEMENTAIRE-DE-MARINE-modele-1833-dans-son-jus--item-3207519.html
La nature de cette couche de protection est peut-être révélée dans le livre de Pétard sur le sabre d'abordage ?

Bien cordialement.

Bonjour ,

dans le livre de M. Pétard il est indiqué P95/96 sur la fabrication du sabre de 1811: "Comme le fer de la monture du sabre de bord se rouillerait promptement si rien ne le defendait du contact de l'air, on le noircit, en le frottant avec de la poix pendant qu'il est chaud . On dit cependant que ce procédé ne suffit pas pour le préserver de la rouille. Le devis porte que la monture sera noircie avec de la corne: mais on assure que cette dernière remplit encore moins bien que la poix, le but qu'on se propose."

La source citée par M. Pétard est : "Procédés de fabrication des lames de sabres à la manufre Impériale de Klingenthal". Par le capitaine d'artillerie D'Hervilly le 25 avril 1811 . Musée historique de Strasbourg - Manuscrit N° 1973 "

cordialement