Poignée de sabre de marine énigme, façon officier d’infanterie, modèle 1882

Bonsoir les amis gladiophyles, (je crois que ça n'existe pas...encore).
Voici une poignée de sabre de marine taillée sur le modèle français du
sabre réglementaire d’officier d’infanterie, modèle 1882.
Seulement elle ne semble pas répertoriée dans la littérature qui m'est passée sous les yeux et ma bibliothèque est relativement bien fournie.
Pour ce qui est de la poignée, en apparence, si l'on exclue l'ancre, elle est comme le 1882.
Le bout de lame, par contre ne ressemble à rien de connu, en tout cas français.
Notez que la lame n'a pas été cassée, elle a du être montée comme ça à l'origine vu le soigné de la découpe.
J'ai vu des lames avec ce type de gouttière sur des épées espagnoles mais , la encore, rien n'est décrit dans mes livres.
Il n'y a pas de marquages apparents.
Comme cela reste un total mystère pour moi, je vous mêle à la bagarre, qui sait,quelqu’un la déjà croisée dans sa vie.
Merci de vos réponses.
Cordialement,
Rusera

P.S.
Il n'y a pas de marquage...excepté le n°240 sur le talon...

P.P.S.
Ne la cherchez pas sur Delcampe... elle n'y est plus

On dirait que la lame à été sciée, ce qui est fort probable.

extrait de "La vraie vie du capitaine Dreyfus", de Laurent Greilsamer.

"Le 4 janvier [1895], un soldat de la garde républicaine se rend au greffe et demande l'uniforme du capitaine. Il entaille profondément les coutures des boutons pour qu'ils ne tiennent plus qu'à un fil. Il découd aussi patiemment les galons rouges du pantalon, ce signe distinctif des anciens élèves de l'École Polytechnique. Ce n'est pas fini. Il tire l'épée de son fourreau, s'en empare pour entailler profondément la lame avec une scie à métaux. Une dégradation militaire, cela se prépare."

Les chasseurs d'Afrique avaient un sabre mode 1854 il me semble qui est l'ancêtre du 1882 concernant la monture

Merci, Quentin et Marlin.
On m'a déjà dit qu'il s'agirait d'un échantillon de commerçant...

Le bout de lame, par contre ne ressemble à rien de connu, en tout cas français.
Notez que la lame n'a pas été cassée, elle a du être montée comme ça à l'origine vu le soigné de la découpe.
J'ai vu des lames avec ce type de gouttière sur des épées espagnoles mais , la encore, rien n'est décrit dans mes livres.

Bsr Ami Lusitanien,
Quand j'étais jeune j'ai eu une monture complète de sabre de cavalerie troupe mle 1882 avec un tronçon de lame non forgée d'une longueur semblable à la tienne mais d'une épaisseur de 2 cm.On s'était servi de la soie pour assembler la monture sur la poignée. J'en avais déduis que c'était pour faire un échantillon d'armurier afin de le présenter aux clients.
Je pense que le tronçon que tu montres est du m^me genre mais comme il s'agit d'une monture d'officier elle a été présentée avec un tronçon de lame fantaisie d'officier. Klingenthal a produit des lames de ce type qui imitent les lames de Tolède et qui portent dans le pan creux "fabrica de Toledo". C'est de la contrefaçon comme les laguioles fabriqués en Chine.
Cela état dit la monture est très réussie, je pense qu'elle était destinée à l'infanterie de marine, compte tenu de la base utilisée et de l'ancre.

Bien amicalement

Bonjour
Quand j'étais gamin au siècle dernier , il y avait à  la maison le sabre de l'arrière grand père qui avait fait l'armée en 1880...., impossible de sortir ce 1822 de son fourreau , à force de taper ...faire levier ,retaper il a finalement cède ......il n'y avait que 3 ou 4 cm de lame et c'était rive avec la vis de cuvette donc in démontable , c'était un sabre uniquement d'aparat

marlain4648 a écrit:

Bonjour
Quand j'étais gamin au siècle dernier , il y avait à  la maison le sabre de l'arrière grand père qui avait fait l'armée en 1880...., impossible de sortir ce 1822 de son fourreau , à force de taper ...faire levier ,retaper il a finalement cède ......il n'y avait que 3 ou 4 cm de lame et c'était rive avec la vis de cuvette donc in démontable , c'était un sabre uniquement d'aparat

Conclusion, si vous ne pouvez sortir la lame d'un fourreau de sabre d'officier , commencez par déviser la vis de cuvette pour éviter de dégrader la cuvette et le talon de la lame!
On connait ce genre de sabre sans lame dont le fourreau peut se séparer en deux , afin de pouvoir le mettre dans une valise. Ce genre d'accessoire est fait pour participer à des prises d'armes durant lesquelles on n'aura pas besoin de présenter le sabre hors du fourreau.
A ce sujet, je cherche la partie basse d'un fourreau pour un 1855 d'officier de Châtellerault (obligatoire pour l'ajustage) dont la lame ne mesure que 20 cm comme celle du Cent-Gardes du Cel Verly.
CDT

Bonsoir
sur celui ci le fourreau était d'une seule pièce et ....j'ai tout détruit ...jeune et con 
concernant le sabre du col Verly je l'avais vu car dans les années 70 il était là propriété d'un de mes amis spécialiste des cents gardes il avait aussi la seule et unique tenue de cantinière qui avait été faite pour la femme du colonel
dommage on s'est perdu de vu

marlain4648 a écrit:

Bonsoir
sur celui ci le fourreau était d'une seule pièce et ....j'ai tout détruit ...jeune et con 
concernant le sabre du col Verly je l'avais vu car dans les années 70 il était là propriété d'un de mes amis spécialiste des cents gardes il avait aussi la seule et unique tenue de cantinière qui avait été faite pour la femme du colonel
dommage on s'est perdu de vu

Re,
Je crois connaître votre ami Monsieur R. qui s'occupe d'un fort près de Grenoble. Il a un stand à la bourse de Rungis. Avant il venait dans les bourses du S/O. Le sabre qui figure dans le livre Cent-Gardes pour un Empereur est en vacances sur la cote d'Azur, info d'il y a 2 ou 3 ans.
CDT