aide pour sabre

Tribunusmilitum a écrit:

Pour en revenir au sabre de CRAM : garde 1882-83 rosée + lame 1822 = sabre de fantaisie, postérieur à 1887 puisque le fourreau n'a qu'un bracelet.

L'engin n'étant pas réglementaire, il est difficile d'en déterminer le propriétaire, qui peut être un officier de cavalerie légère, un artilleur, un tringlot ou un gendarme.

Cordialement

bonjour
il est daté entre 1892 et 1911 grâce au poinçon de st-étienne

merci

[quote="Tribunusmilitum"]Pour la rivure des 1822-99, il y a une autre possibilité : l'abandon du filetage pour cause de coût, de moindre solidité ou de difficulté supplémentaire de fabrication. C'est un peu ce qui s'était passé avec les 1829 de canonnier monté, initialement filetés, puis rivés.

Bjr à tous,
J'ai recherché dans mes photos (750) de documents faites il y a un an au SHD de Châtellerault le texte qui a abandonné l'écrou de calotte. Je ne l'ai pas retrouvé car je les ai parcouru rapidement, je suis très occupé actuellement comme je l'ai dit, plus des affaires familiales. Il me semble me souvenir que c'est vers 1907/ 1910 à l'occasion de l'abandon de la gouttière dans la pointe du dos de la lame.Je peux vous indiquer qu'il ressort de la nombreuse correspondance consultée que la fabrication de la lame du mle 1896 et sa solidité ont posé de gros problème à la manufacture. C'est assez incompréhensible car la lame du 1896 n'est autre que la lame Treuille de Beaulieu des sabre-lances des Cent-Gardes. Je n'ai pas trouvé trace d'une quelconque évocation de problème pour celle-ci et je rappelle que Châtellerault maitrisait la fabrication des lames depuis quelque 70 ans, en particulier des lames plus complexes comme la 1854 de cavalerie de réserve ou de dragon. Ce qui explique l'abandon du 1896 d'origine au profit d'une petite série de 1854-1915 et le retour au 1822.
Pour en revenir à l'écrou noyé de calotte, il est aussi étrange qu'après son abandon sur le 1896 on l'ait adopté à nouveau pour les modèles règlementaires 1923, mais il ne sera plus en acier trempé mais en laiton.
Cdt

Chape48,

Merci de ces informations. L'abandon de l'écrou concernait-il seulement le 1896, ou s'appliquait-il aussi au 1822-99 ?

Quant au 1923, compte tenu de l'époque et de l'évolution des modes de combat, n'a-t-il pas été conçu d'emblée comme un sabre de parade et non comme une arme de guerre, même s'il reste de bonne facture (rien à voir avec les 1961 et autres F1, qui sont des jouets) ?

Cordialement

[quote="Tribunusmilitum"]Chape48,

Merci de ces informations. L'abandon de l'écrou concernait-il seulement le 1896, ou s'appliquait-il aussi au 1822-99 ?

Bsr,
Quand j'ai consulté les documents écrits et les planches au SHD, je n'ai rien trouvé sur le 1822-99. Les archives détenues ne sont pas exhaustives, à mon avis des pièces ont disparu!
L'abandon de l'écrou ne concernait que le 1896. S'agissant du 1822-99 d'officier, tous ceux, règlementaires fabriqués à Châtellerault, que j'ai pu voir avaient une soie rivetée. Encore un mystère. Je pense qu'il faudrait lancer une enquête sur le forum pour que tous ceux qui possèdent un 1822-99 de Châtellerault nous indique le date de fabrication et le mode de fixation de la lame. Si les collectionneurs veulent bien répondre, on pourrait avancer. dans la connaissance du sujet. Toutefois je suis un peu sceptique. L'autre jour j'ai demandé que tous ceux qui possèdent un briquet IX comptent le nombre de cordons, sur les 2 ex que j'ai en photos il n'y a que 33 cordons et Ariés indique 36.
CDT

CHAPE48 a écrit:

...... Je pense qu'il faudrait lancer une enquête sur le forum pour que tous ceux qui possèdent un 1822-99 de Châtellerault nous indique le date de fabrication et le mode  de fixation de la lame. Si les collectionneurs veulent bien répondre, on pourrait avancer. dans la connaissance du sujet.
CDT

bonjour
bien que ça sorte du post originel...
j'ai un 1822-99 avec le marquage:
manufacture nationale d'armes de chatellerault 8bre 1914-OFFer d'ARTrie Mle 1822-99 JH
avec rivure

Rivure aussi pour mon 1822-99 de 1909...