Livre "La race" de W. DARRE 1939 pages encore liées entres elles

Bonjour,

Petite rentrée de la semaine, "La race nouvelle noblesse du sang et du sol" datant de 1939, un livre de Walther DARRE, ministre du reich et de l'agriculture. Il a une petite particularité, c'est que les pages sont encore liées entre elles. Je ne sais pas si cela a une grande valeur, mais je vais le laisser comme ça, c'est plutot sympa ! C'est la première fois que je vois ça !

Cordialement,

Brice

Bonsoir,

cela arrive effectivement parfois que les pages soient non coupées sur des ouvrages.

Cordialement, Poddichini.

Salut
a mon avis c est comme une pièce de monnaie " fauté " , c est toujours un plus pour un collectionneur d ouvrages ..
Yvan

Bonsoir,

Donc il est possible que des ouvrages se vendent avec les pages non coupées ? comme une petite fantaisie de l'édition pour la vente ? Plutot drole, couper les pages avant de pouvoir lire son bouquin !

Bonne soirée,


Brice

Bonsoir,

Il fut un temps où les livres coupés d'usine étaient les moins prestigieux (l'équivalent des "livres de poche" de l'époque, et autres productions populaires), et tous les livres de bonne tenue étaient à couper soi-même ! D'où les coupe-papier, qui servaient beaucoup plus pour des livres que pour des courriers (d'autant qu'on utilisait beaucoup plus que maintenant le pli postal au lieu de l'enveloppe et qu'un pli ne se coupe pas).
Ou alors, le livre était massicoté, donc entièrement coupé d'un coup, lors de son passage chez le relieur.
Le fait que le livre ne soit pas coupé était la garantie d'en être le premier lecteur, comme la collerette soudée au bouchon pour les bouteilles !
Il est très fréquent de trouver des livres non coupés. Pour des ouvrages peu recherchés cela ne change pas grand-chose, pour des vraies raretés comme des éditions XIXe prestigieuses, c'est une vraie plus-value par rapport au même (donc non relié) coupé.

Guillaume2 a écrit:

Bonsoir,

Il fut un temps où les livres coupés d'usine étaient les moins prestigieux (l'équivalent des "livres de poche" de l'époque, et autres productions populaires), et tous les livres de bonne tenue étaient à couper soi-même ! D'où les coupe-papier, qui servaient beaucoup plus pour des livres que pour des courriers (d'autant qu'on utilisait beaucoup plus que maintenant le pli postal au lieu de l'enveloppe et qu'un pli ne se coupe pas).
Ou alors, le livre était massicoté, donc entièrement coupé d'un coup, lors de son passage chez le relieur.
Le fait que le livre ne soit pas coupé était la garantie d'en être le premier lecteur, comme la collerette soudée au bouchon pour les bouteilles !
Il est très fréquent de trouver des livres non coupés. Pour des ouvrages peu recherchés cela ne change pas grand-chose, pour des vraies raretés comme des éditions XIXe prestigieuses, c'est une vraie plus-value par rapport au même (donc non relié) coupé.

Tout est expliqué de façon parfaite.
Je rajoute juste que les pages était imprimé sur une grande feuille par 8 ou 16 ( différente bien entendu )par grand format. La feuille était pliée de manière à ce que les pages se suivent; puis on reliait chaque feuille ( plusieurs page ) pour le livre.

Bonjour,

Merci pour les explications !! Je trouve quand même cela assez surprenant de trouver des livres avec les pages encore liées qui date de 1939.

Cordialement,

Brice