Fêter le 14 juillet c'est commémorer le massacre de l'armée? (Résolu.)

Bonjour,
quel général de 1870 a dit, dans les débuts de la 3° République il me semble, "fêter le 14 juillet c'est commémorer le massacre de l'armée française par la racaille de l'époque"?
J'ai lu ça dans un livre sur la vie de ce général, mais je ne retrouve plus de qui il s'agissait.

Il me semble aussi qu'à cette époque il était le gouverneur militaire d'une ville du sud, et refusait d'organiser ou de participer à un quelconque 14 juillet.

Je pensais à un général bien catholique comme Lamoricière, de Sonis, Chanzy, mais ce n'est visiblement pas eux. Mort trop tôt ou n'ayant jamais été gouverneur militaire.
J'ai relu les livres sur ces généraux, mais rien...

En disant ça il pensait évidemment au massacre de la garde suisse le 10 août 1792 aux Tuilleries.
Merci,
cordialement,
CG

bonjour,

peut être le général Bourbaki?

En 1880, année de l'instauration de la date du 14 juillet comme fête nationale, il était gouverneur de Lyon et en 1881 suite à ses convictions politiques , il fut placé dans la réserve;

collectionnement

bonsoir Christian

visiblement votre phrase doit être "dénaturée"....
tout comme moi, la mémoire....

Merci, je vais relire Bourbaki, je dois en effet avoir un livre sur lui.

Par contre je suis absolument certain de cette phrase, de cette conviction et du rapport entre le massacre de l'armée, la racaille et la fête du 14 juillet. Evidemment peut-être pas au mot ni à la virgule près, mais dans l'ensemble c'est bien ça.
Ca m'avait suffisamment marqué et très intéressé car j'ai depuis longtemps quasiment la même conviction.
Ce jour je ne regarde que le défilé militaire à la télé car c'est militaire, le feu d'artifice depuis mon jardin car c'est chôli, et basta le reste est un jour comme les autres.

bonjour,

je confirme bien les dires de crevette dans le sens ou, quand le 14 juillet à été institué en 1880 , cela a provoqué des réactions négatives de la part de militaires ( Angers par exemple);

collectionnement

miliww a écrit:

bonjour,

en  revanche, je confirme bien les dires de crevette dans le sens ou, quand le 14 juillet à été institué en 1880 , cela a provoqué des réactions négatives de la part de militaires ( Angers par exemple);

collectionnement

re

d'accord !

n'empêche que cette phrase exacte n'existe pas ...

moi aussi, quand j'étais plus jeune, j'ai entendu ou lu des trucs

C'est pas parce qu'elle n'est pas dans le Dieu Internet Google qu'elle n'existe pas.
Elle existe dans un livre c'est une absolue certitude, mais pour ça il faut lire

Christian

moins d'animosité, s'il vous plait ! je suis toujours resté courtois
mais pour ça il faut lire
faites moi confiance, je suis quasiment certain de lire plus que d'autres  

nous verrons bien, le verdict

Salut
Je cherche dans le google books qui est une grosse base de donnée sur les bouquins récent voir très anciens et j'y ai toujours trouver mon bonheur mais la...
Pour l'instant sans résultats ? Par contre  j'ai trouvé quelque chose d'assez étonnant qui, certe n'est pas la phrase que tu recherches et donc pas la personne que tu cherches mais au niveau de la pensée c'est assez semblables et c'est marrant je trouve !

En effet, mais c'est pas lui.
Racaille peut éventuellement être remplacé par vermine ou autre, mais j'en doute fort.
Ville du sud: peut éventuellement se situer dans la moitié sud (sud est je crois )de la France, donc Lyon pourrait être cette ville.

Je suis certain par contre que c'est un général en activité en 1870, gouverneur militaire à l'époque des faits, et qui avait horreur du 14 juillet...

J'ai lu ça il y a une vingtaine d'années, mais à cette époque j'ai réuni et lu plus d'une centaine d'ouvrages sur 1870, plus les très nombreux que j'ai lu dans la bibliothèque de garnison et que je n'ai pas personnellement.
J'en avais aussi photocopié et thermocollé pas mal, ça fait du nombre!

La période devrait logiquement se situer entre 1880 et la fin des années 1890, pas plus.

J'ai fini par regarder un à un tous mes ouvrages sur les généraux de l'époque, j'y ai passé l'après-midi et j'ai trouvé:


Certes ce n'est pas "racaille" mais "canaille" (plus en rapport avec le temps mais très similaire), ce n'est pas réellement une ville du sud de la France mais Châteauroux qui est plein centre, mais la phrase est bien comme dans mes souvenirs (pas si vieux car j'ai retrouvé un marque page en date de juillet 2009.

Toujours est-il que cette phrase "Faire célébrer par des soldats français l'anniversaire du massacre des soldats de la France par la canaille de ce temps là", ne semble pas exister dans Google
Comme quoi...
Ca se passait bien en 1880, première année de la fête militaire du 14 juillet.

Et il s'agit comme je le pensais dès de début du général de Sonis des volontaires de l'Ouest.
Le livre s'intitule "Le général de Sonis, d'après ses papiers et sa correspondance" par Monseigneur Baunard recteur des facultés catholiques de Lille, en date de 1894.

bonsoir

du coup, c'est complètement différent !

comme dirait Gaston ; m'enfin

Bonjour,

Bravo Crevette, ton obstination a payé !

Quelle belle figure que le général de Sonis.

Le sens de la phrase est exactement le même, seuls certains mots changent.
Je ne vois pas en quoi c'est complètement différent à part pour se justifier.
Il suffisait de d'avoir lu ce livre au moins une fois pour trouver la solution.

Bonjour
les gardes suisses ont un monument à Lucerne pour célébrer leur engagement et leur sacrifice.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lion_de_Lucerne
De mémoire, à Paris une plaque existe dans un square.
cordialement

Bonjour,

Et, si je me souviens bien, dans les catacombes parisiens avec un ossuaire des Suisses.

Bonjour,

Je viens de lire le post et ses interventions et j'avoue ne pas comprendre. Les Suisses, qu'il leur soit rendu hommage, se sont fait massacrer le 10 août et non le 14 juillet et ce que l'on commémore c'est le symbole de la prise de la Bastille comme étant la fin de l'absolutisme et le droit sans raison de faire emprisonner quiconque ne plaisait pas à tel ou tel puissant.

Que Sonis très croyant ai écrit cela démontre que sa connaissance de l'histoire et plus que partiale ou plutôt que cela relève de la volonté d'un ecclésiastique peu enclin à aimer la république et a mettre en exergue le fait que Sonis ce mit en disponibilité pour protester contre le démantèlement des congrégations religieuses.

De plus notre recteur, je le pense, invente parce qu'il parle des Suisses garde du Pape et que Sonis a été fait comte romain par le Pape dont il a commandé les zouaves pontificaux pendant la guerre de 1870. Or Sonis est resté au service de la république jusqu'au bout.

J'ai donc des doutes importants sur le fait que Sonis ai prononcé cette phrase et que notre recteur détourne honteusement la réputation d'un homme de valeur, quelque soit ses opinions, pour étayer se dires et leurs donner une caution de moralité.