fusil

bonjour
quelqu'un peut il m aider
la platine de ce fusil de st etienne me semble bizarre
le bout de la platine devrait etre pointue et pas arrondi je pense

Bonjour,

En effet elle est arrondie à l'arrière ce qui inhabituel dans le cadre des pièces règlementaires.
Elle correspond au "standard" deS PLATINES de Saint-Etienne à partir du milieu des années 1770 par
ses éléments arrondis chien et bassinet.
Elle est datable assez facilement entre 1774 et 1776 part la signature La Thuilerie à l'arrière

L'hypothèse la plus probable, elle a sans doute été refaçonné par un armurier civil ultérieurement.

Cependant si tu présentais l'arme dans son entièreté, cela faciliterait les projections hypothétiques.

Bien à toi

oui je sais mais je n ai pas d autres photos

c est une personne qui le vend et il n y a que ca comme photos

On remarque bien que l'arrière de la monture est cohérent avec la forme arrière de la platine.
En conclusion platine/monture sont bien en adéquation

oui meme le bois est arrondi

j aimerais bien l acheter mais je me demandais si il n avait pas été bidouiller

L'analyse des garnitures (embouchoir) serait un plus

ce qui est bizarre c est que la platine est arrondie et la boiserie aussi
peu etre un modele poue les unitées belge

Désolé je n'ai aucune connaissance en armement belge
Des membres avertis apporteront leurs savoirs
Le vendeur est belge ? Ce qui peut être une première piste

ok merci pour vos reponse

Bonjour,
en tous cas ce n'est déjà pas un règlementaire français: platine et anneau inférieur notamment.
Fait pour l'étranger? C'est une possibilité...
Cordialement,
CG

bonjour crevette
tu ne crois pas que la platine aurait été meuler au bout pour pouvoir la mettre dans le bois du fusil parceque le bois comme la platine sont arrondis

La platine a sa forme d'origine, mais n'est pas dans les standards français.

pourtant il est marquer st etienne

quel pourrait etre sont origine alors

Saint Etienne n'a pas fabriqué que pour la France.
Il faut trouver un pays qui a cette forme arrière de platine et qui a pu commander en France à cette époque.

moi je pensais peut etre belgo hollandais

C'est une possibilité en effet.

la grenadiere sur le pontet ....pas français

Lostinadaydream a écrit:

Désolé je n'ai aucune connaissance en armement belge
Des membres avertis apporteront leurs savoirs
Le vendeur est belge ? Ce qui peut être une première piste

Snif, pas de retour des belges ou européens du nord de la France
Dommage !!!

bonsoir

j'ai ça que je n'ai pas identifié , mais qui semble etre un frere ( ou un proche cousin ) du tien




la platine n'est pas signée et est différente mais le pontet idem , ton canon a t il un gros tenon anti recul ?

Ce sont des fusils de traite dit "Français", de vague ressemblance avec nos réglementaires mais montés spécialement pour le commerce à l'export. On y trouve le pire comme du meilleur comme le deuxième, ceux là sans doute pour les colons. Normalement pour ceux faits en France, ils ne devaient pas avoir le calibre réglementaire, soit plus petit, soit plus grand

bonjour

les fusils de traite vendu ou échangés par les traitants et marchands dans les comptoirs étaient toujours des "déclassés" c'est à dire des armes ayant une technologie dépassée , dans les années 1880 des cargaisons de 1822T ( monis souvent les 1842 ) sont arrivées en Afrique alors que les colons et militaires avaient des Gras et des 73 voire des Lefaucheux pour la chasse ; de plus il était interdit aux autochtones de posseder des armes rayées ( signalé par A Hampathé Ba dans nombre de ses ouvrages )
il est vrai que les rares Tbis que j'ai eu en main n'étaient plus rayés mais ...usure ou dérayage ? on retrouve sous le canon des rayures de lime que l'on ne rencontre pas sur ceux restés en métropole et qui pourraient signifier ...bon pour l'export !
pour le calibre celui que j'ai fait 18 comme le 1777 ou 1822

Bonjour,
même au début du 20ème siècle, il était interdit d'importer des armes à percussion pour le marché local dans certaines colonies comme le Congo par exemple. Jusqu'à la première guerre mondiale, Liège fabriquait encore 20 000 fusils à silex annuellement pour ce commerce.
Les fusils de troc étaient construits aussi à Birmingham et à Saint-Étienne et classés en trois types : Les Long-Danes ou fusils longs ( genre boucaniers), les Towers ou fusils courts et les français qui ressemblent à nos fusils de munition, quoique plus courts.
Au 19 ème siècle, ces derniers étaient par exemple plus appréciés vers la Côte de l'Or ( golfe de Guinée) et les cargaisons des bateaux étaient adaptées à la demande des rois autochtones.