58 ans déja...21 Avril 1961

Pour ceux ne "connaissant pas" ce fait marquant de notre histoire :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Putsch_des_g%C3%A9n%C3%A9raux

Bonjour,

Merci de ce nécessaire rappel historique. A noter que "quarteron" signifie quarante, il eut fallu que le général emploie "quatuor".

Pas de quoi,
J'espère simplement qu'aucune collusion ne sera faite avec un quelconque parti pris pour l'un ou l'autre "Camp" de l'époque.
Tu as tout a fait raison en ce qui concerne le terme employé par Le Général De GAULLE.
D'ailleurs ce célèbre discours retransmis en télévisuel m'a toujours fait sourire...
Parlant de "Quarteron de Généraux à la retraite, n'en était il pas un lui même depuis fort longtemps, qui plus est en s'adressant à la Nation entière ( le Peuple et l' Armée) dans son célèbre Uniforme...
"La particularité de cet emploi du terme tient au fait que les généraux incriminés étaient au nombre de quatre, un chiffre qui fait écho à l'étymologie du mot. En 1916 déjà, Romain Rolland a également utilisé le terme en parlant d'un « quarteron de politiciens » pour dénoncer les chefs d'État responsables à ses yeux de la Première Guerre mondiale". info  WIKIPEDIA

ATROPINE a écrit:

En tant qu'ancien Militaire des Troupes de Marine j'imagine parfaitement, sans réellement pouvoir le ressentir, le déchirement qu'on du vivre les Engagés à ce moment là.
Suivre leurs chefs en qui ils avaient toute confiance, et avec lesquels pour beaucoup ils avaient connu bien d'autres combats et non des moindres (Campagnes des FFL, libération, Indochine).
Ou...
Suivre ce que leur demandait le Général De Gaulle, personnage mythique de l'initiation de la lutte Française contre les Nazis, mais qui était désormais un Homme politique car Président de la République.

Un bien cruel dilemme...

Rester fidèle au serment que l'on avait demandé, "fait jurer", à l' Armée d' Algérie par De Gaule et les Politiques de ne jamais abandonner le combat et de tout faire, et ce quoi qu'il arrive, pour que l' Algérie reste terre de France.
Ou...
Restait Fidèle à la République Française, en abandonnant leurs chefs, leurs camarades sous-officiers Algériens et les harkis (dans un avenir proche) et donc trahir leur parole d'honneur et renier par là même tout ce pourquoi ils s'étaient battu depuis le début des événements en cette terre d'Algérie.  
Un déchirement et une perte de repère total , voilà comment je l'aurais ressenti, je pense..., si j'avais eu à connaître telle situation aussi épineuse.

Bonjour ATROPINE,
Une bonne et vraie analyse plus qu'objective et surtout pleine de bon sens Je ne peux que te remercier pour l'ouverture de ce sujet car c'est un sujet que m'est cher et qui me tient particulièrement a cœur.....Malheureusement sclérosé par la pensée unique,le politiquement correct et......

Merci a toi
Je me suis toujours dit que cette affaire de Putsch, en fait des le début ne devait pas être réellement sérieuse, une sorte de coup de semonce pour faire réagir les Politiques en place.
Quand on analyse les faits, bien des années après et avec l'accès récent à certains documents ou aux derniers témoignages de ceux y ayant participé de prés ou de loin,
l'on ne peut en effet que se demander : Mais qu'aller donc faire dans cette galère le Plus Grand Soldat, mais aussi le Soldat le plus décoré, de l' Armée Française ?
En effet un Grand Soldat comme était le Général SALAN avait voué toute sa vie au service de la défense de la France et de son Empire.
Il aurait sans doute fini sa vie à la dignité de Maréchal car, très estimé tant de ses Confrères, du Corps des Officiers, mais surtout, et cela est primordial, très apprécié et aimé par la Troupe.
Qui plus est De GAULLE lui portait énormément de crédit et s'entretenait régulièrement avec lui sur divers sujets,
et ce qu'ils soient d'ordre politiques, économiques ou Militaires, et tout cela dans  des entretiens "secrets"  chers aux Général De Gaulle.
Certaines photos montrant le Général Salan au Départ d' Alger lors, des derniers différents, entretiens avec De GAULLE à Paris, le montre détendu et souriant.
A ses sorties d'entretiens son visage était grave, inquiet en inadéquation totale avec les autres personnes présentes pour la traditionnelle photo de presse en sortie d'entretien avec De GAULLE.
L'on peut se demander ce que lui demanda le Général De GAULLE.
A son retour à Alger a l'issue de ses entretiens "spéciaux" beaucoup de ses proches, mais surtout son entourage Militaire,
avaient remarqué ses inquiétudes et sa grande fatigue, il paraissait comme usé et très vieilli.
Le Général SALAN avait ce défaut de ne savoir dissimuler sur son visage ses pensées et son humeur.
Contrairement à beaucoup, si ce n'est la totalité des Généraux de sa génération, c'était un homme qui souriait très facilement et rigolait même ouvertement,
et qui adorait raconter des blagues, un homme qui malgré les lourdes responsabilités et décisions qui lui incombaient avait su rester entier donc.

Bonjour,

Belle analyse.
Je me permets une petite mise en perspective rarement faite mais qui à mon sens mérite d'être rappelée:
En 1961, les armées ont plus d'un million d'hommes dont près de 480000 en Algérie. 15 régiments sont impliqués (3 seront dissous) plus ou moins selon la façon dont on voit les choses, ce qui représente moins de 15000 hommes.
Au final l'immense majorité de l'Armée est restée fidèle à la Vème République et n'a pas participé à ce mouvement d'humeur. C'est ce qui a sauvé le régime. Fait que nombre d'hommes politiques et historiens ont "oublié" volontairement ou non...

Cordialement,

DivisionBleue73

Bonjour,
sujet ultra sensible, tellement les conséquences, drames et représailles qui ont suivi se sont révélées tragiques, le 5 juillet 1962 à Oran par exemple.... une fois que les accords avaient été signé et non respecté par le FLN, secret d'état,...je ne parle même pas des réseaux communistes français complices du FLN, ils complotaient contre l'armée comme des traîtres à la nation, ce n'est pas de la calomnie, c'est avéré, prouvé, écrit. Le général Salan et ceux qui l'ont suivi avait un idéal et ne se sont pas reniés eux, ils ont tout sacrifié pour ça, ils ont mis leur peau au bout de leurs idées. Ils s'en est fallu de peu pour qu'une grande parti des TAP et de la Légion suivent, mais ça n'a pas marché.
Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi De Gaulle a laissé des soldats et des civils (pieds noirs)se faire tuer alors qu'il avait décidé de remballer les clarinettes, l'affaire était réglée, c'est une honte !!!! 
On voit la suite, elle a bien été gouverné l'Algérie depuis presque 60 ans, tellement bien qu'ils déboulent tous ici.
Cordialement.

Tout a fait sur ces points d'accord avec toi DivisionBleue73
Je pense sur ces points que c'est surtout le fait que le "gros" de l' Armée " d' Algérie " était composée du Contingent. Déjà que ces pauvres bougres ne savaient pas ce qu'ils faisaient là....alors une telle embarcation dans une affaire, qui semblait bien scabreuse dés le départ, qui n'aurait eu pour eux que le fait de prolonger leur présence sur cette terre qui n'était pas leur pour la grande majorité...

oui ATROPINE,
des pauvres bougres qui ont été envoyé au casse-pipe pour des clopinettes, écoeurant !!!

En ce qui concerne le "référendum" lancé par De GAULLE sur l'autodétermination des peuples...
Référendum qui avait obtenu d'après les officiels un record massif de oui.
Il est important de savoir que pour beaucoup de gens si ce n'est la majorité du Peuple, ce référendum était à double sens caché...
En effet, si vous votez oui vos fils, vos maris rentreront dans leur foyer en France.
En cette époque alors que la plupart des Français ne se sentaient pas du tout concernés par les droits des différents peuples "appartenant" encore à l'empire coloniale de la France,
"empire" qui se réduisait comme peau de chagrin, il est tout à fait illusoire et ridicule de vouloir faire croire que c'est dans le but d'accorder le droit à ces divers peuples de disposer d'eux même que le Peuple Français (pour ne pas dire métropolitain) ait voté OUI.

ATROPINE a écrit:

En ce qui concerne le "référendum" lancé par De GAULLE sur  l'autodétermination des peuples...
Référendum qui avait  obtenu d'après les officiels un record massif de oui.
Il est important de savoir que pour beaucoup de gens si ce n'est la majorité du Peuple, ce référendum était à double sens caché...
En effet, si vous votez oui vos fils, vos maris rentreront dans leur foyer en France.
En cette époque alors que la plupart des Français ne se sentaient pas du tout concernés par les droits des différents peuples "appartenant" encore à l'empire coloniale de la France,
"empire" qui se réduisait comme peau de chagrin, il est tout à fait illusoire et ridicule de vouloir faire croire que c'est dans le but d'accorder le droit à ces divers peuples de disposer d'eux même que le Peuple Français (pour ne pas dire métropolitain) ait voté OUI.

Tout a fait! Et puis pour De Gaulle,et son retour en grande pompe le problème Algérien était une sacré épine qu'il avait dans le pied et dont il devait vite se débarrasser pour pouvoir passer a autre chose....Paradoxalement De Gaulle avait du mal a envisager l’indépendance de l’Algérie tout comme la viabilité de l'intégration du peuple Algérien dans la société Française.Il l'explique d'ailleurs a Alain Peyerefitte en mars 59 de la façon suivante,"Si nous faisons l'intégration,si tout les Arabes et Berbères d'Algerie étaient considérés comme Français,comment les empêcherait-on de venir s'installer en métropole,alors que le niveau de vie y est nettement plus élevé? Mon village ne s'appellerait plus Colombey les deux églises mais Colombey les deux mosquées!" C'est également une opinion très répandue en métropole et motivant en partie le oui au référendum.Force est de constater a l'heure actuelle que rien n'a était évité.......

Effectivement...pour des "clopinettes" comme tu l'écris si bien.
Tout cela pourquoi...pour en faire des "anciens combattants" méprisés par les politiques, au même titre que les vétérans US du Vietnam, d'ailleurs les séquelles psychologiques en sont approchantes pour ne dire les mêmes.
Il leur fallu énormément de temps et de persévérance pour faire reconnaître cette "période" militaire
comme GUERRE et non comme une Opération de Police en territoire métropolitain car, n'oublions pas que l' Algérie était un département Français et non une possession d'outre-mer (là encore une certaine aberration politique et constitutionnelle).
D'ailleurs il est intéressant de noter que c'est pour cette guerre non déclarée que fut créé la Valeur Militaire en distinction, tout d'abord Médaille elle fut modifiée en Croix quelques mois plus tard.
Il en fut de même pour la médaille commémorative d' Algérie.
Le modèle initial comportait au revers le texte suivant :
Médaille commémorative d' Afrique du Nord.
Puis cela fut modifié en :
Médaille commémorative des Opérations de Sécurité et de Maintien de l' Ordre.
Mais...Le plus surprenant dans tout cela...
Et bien plus de 20 ans après, ces mêmes anciens du contingent d' Algérie voteront en majorité pour Président de la République l'homme qui,
en grande partie, était responsable de leur envoi sur cette terre d' Afrique du Nord pour leur plus grand malheur et leur 20 ans brisés en patrouilles dans le Djebel .

Une réplique célèbre de cet autre grand soldat et Compagnon de la libération qu'était le Général MASSU (pour rappel non "putschiste") et "homme de confiance" de De GAULLE.
Cette réplique montre toute la complexité et la controverse de la personnalité de De Gaulle.
Alors que Le Général MASSU s'approchait de De Gaulle pour le saluer il l'interpella ainsi :
" Alors MASSU...toujours aussi con!!! "
Massu sans se démonter et connaissant le "personnage" qu'il portait en très haute estime lui répondit tout simplement :
" Toujours Gaulliste Mon Général".
Ceci ayant pour effet, chose exceptionnellement rare chez De GAULLE, de le laisser pantois et sans répartie à la grande stupéfaction de son entourage.

merci  Sébi et ATROPINE pour toutes ces précisions.
Surprenant en effet ta conclusion ATROPINE, l'homme est ainsi fait....un peu comme une girouette .
L'anecdote entre Massu et De Gaulle, j'adore , merci j'ai bien rit!

Cordialement.

Loin de moi la volonté de polémiquer sur un sujet aussi sensible et pour lequel je ne pourrai être totalement neutre, mais je pense que nos soldats ne sont pas mort pour rien (a mon sens c'est la pire insulte que l'on puisse faire à la mémoire d'un soldat). S'il sont mort pour quelque chose, c'est pour protéger nos concitoyens (au sens large) qui étaient victimes des actes terroristes de l'ALN et en ce sens, ils ont parfaitement rempli leur mission. La guerre a été gagnée militairement, l'ALN détruite, le reste c'est de la politique.

Pour la petite histoire, lorsque les représentants du FLN sont arrivés à Evian pour les négociations de paix, ils s'attendaient au mieux à l'autonomie pour une partie de l'Algérie et que la France garderait quoiqu'il en soit une partie du territoire. Quelle ne fut pas leur surprise quant ils se rendirent compte que la France leur accordait l'indépendance et leur donnait le Sahara en prime (qui n'a jamais eu de lien avec ce qui est devenu l'état algérien).

Cordialement,

DIvisionBleue73

La aussi je suis d'accord en cela.
Mais en tant qu'ancien Militaire et combattant, de tels conflits se terminant ainsi donnent et donneront toujours l'impression d'être "morts pour rien au final" mais surtout d'avoir comme l'on dit dans les TdM d'avoir été "gaspillé".
Mon père ayant fait L' AFN, loin de moi l'idée, ou l'impression d'avoir donné, de mépriser leurs sacrifices.
En Indo comme en Algérie, la Guerre au point de vue Militaire et stratégique ainsi que psychologiquement était totalement gagnée pour La France grâce aux sacrifices, aux compétences, de son Armée et de ses simples soldats.
Ce sont les Députés et Sénateurs et Ministres qui l'ont fait "perdre" volontairement.
C'est un secret de polichinelle bien connu, secret dont personne de censé n'est dupe.

Je partage cet avis Atropine.
A nous la gloire et à eux le pouvoir, c'est toute la noblesse du métier des armes! Seuls les hommes d’État peuvent concilier les deux.

Bonsoir,
loin de la l'idée d'insulter les soldats DivisionBleue73, quant à leurs mémoires j'aimerai bien savoir ce qu'ils pensent de tout ça vu de la haut. Mais quand une guerre est gagné militairement, mais perdu politiquement c'est quoi ! L'armée a été trahi encore une fois. C'est ça que Salan et beaucoup d'autres héros d'Indochine n'ont pas digéré. Oui les soldats ont bien fait leur travail en protégeant la population civile, et même plus, car l'armée a même fait la police. Mais une fois le travail accompli, nos dirigeants décident de tout laisser tomber alors oui, ces soldats sont morts pour rien finalement, on leur a volé la victoire, puisque ensuite les massacres de pieds noirs et de harkis ont recommencé.
Cordialement.

Comme je l'ai dit plus haut, je ne souhaite pas polémiquer sur ce sujet, étant petit fils de pied noir, mon avis ne serait pas totalement impartial. Il est évident que la victoire militaire n'a pas été exploitée et que l'armée s'est sentie trahie par les décisions politiques, mais mon propos ne portait pas sur ce point. Tout au long de la guerre (et j'exclue la période post accords de mon propos), nos soldats ont rempli leur devoir premier qui est de protéger la population et en ce sens je maintiens qu'ils ne sont pas mort pour rien. Mais chacun est libre d'avoir son avis sur ce sujet et c'est tout l'intérêt de ces échanges.

Cordialement,
DivisionBleue73

re DivisionBleue73,
il n'y a pas de polémique, on discute, et dans le sens que le sacrifice des soldats tombés a permis de sauver des vies je rejoins ton raisonnement bien sur. Il y a des pieds noirs dans ma famille aussi....
Cordialement.

Bonsoir

ATROPINE a écrit:

...
Mais...Le plus surprenant dans tout cela...
Et bien plus de 20 ans après, ces mêmes anciens du contingent d' Algérie voteront en majorité pour Président de la République l'homme qui,
en grande partie, était responsable de leur envoi sur cette terre d' Afrique du Nord pour leur plus grand malheur et leur 20 ans brisés en patrouilles dans le Djebel .

Mais qui s'en souvient ? Quand aujourd'hui on parle de guerre d'Algérie, pour la majorité des français, c'est l'image de de Gaulle qui apparaît. Le reste est pratiquement oublié.

Bonjour à tous,

Merci pour ces témoignages, qui me remémorent ma jeunesse, je suis Pied-noir et j'avais été appelé, en Grande Kabylie, de 1956 à 1958. Cette journée fut un espoir vite déçu.

Mais après décembre 1960, nous étions nombreux à penser que c'était "cuit".
Nous avions été des centaines à être arrêté au cours de ces manifestations et interné dans des camps avec les FLN. Pour ma part, ce fut Beni Messous, caserne du Train, près d'Alger où une des baraques avait été vidée des FLN pour nous "accueillir".
Nous fumes libéré une dizaine de jours plus tard, après le départ du général d'Algérie.

Bonjour,

sébi boy o 'connor merci de veiller à vos propos.

Cdlt,
Le Lys.

Bonjour,

Juste un petit mot pour vous dire que le sujet est très intéressant ! Je vais vous livrer un peu la vision d'un jeune sur cet évènement.

Heureusement avec ma nature curieuse de l'Histoire, j'ai pris connaissance du putsch avant que l'école (le collège) le face. Mais je me souviens qu'on qualifiait les militaires comme des traitres et De Gaulle comme étant le héro de la situation qui a permis d'arrêter la guerre (Est-ce à cause du fait que mon prof était Algérien ? Qui sait...).
Puis me voilà au lycée, l'année dernière pour le bac: "les grandes crises de la République", ce fut donc l'occasion de reparler du coup des Généraux. On passe dessus rapidement et toujours la même image négative des troupes, sans avoir leur point de vue.

Je suis patriote et j'aime le passé glorieux de nos Armes, et je comprends totalement qu'à un moment certains et pu se sentir délaissé par l'Etat, voir même la population de métropole et dans certains cas haïs grâce au PCF (tiens ça me rappelle une autre guerre...), et que par ce geste ils ont voulu donner le coup de fouet nécessaire à la paix qui était déjà acquise militairement, vous l'avez déjà dit. Seulement, leurs tors ont été d'être partisans de l'Algérie française. Mais seulement était-elle déjà perdue ? Je ne peux imaginer le dilemme auquel les militaires ont du faire face , et si par magie je me retrouverai à Alger en 61, je serai sûrement incapable de prendre une décision.

Pour finir j'évoquerai le père de mon grand oncle, militaire de carrière dans les chasseurs alpins, 39-45, capitaine puis commandant en Indo à une nuit prête il finissait dans le chaudron de DBP, Lieutenant-Colonel en Algérie, 3 séjours, et il s'est retrouvé au milieu de tout ça. Il est resté dans sa caserne, faute de soutien dans son unité peut être, je ne sais pas, mais dans sa conscience soutenait-il le putsch, sûrement.

Merci d'avoir ouvert le post
Bonne après midi,
Cordialement,
MG

Le Lys a écrit:

Bonjour,

sébi boy o 'connor merci de veiller à vos propos.

Cdlt,
Le Lys.

Bonjour Le Lys,
Avec plaisir mais quels propos me reprochez vous ?

Cdlt.

Salut

Ch'ai pas, au hasard:

Citation :

Malheureusement sclérosé par la pensée unique,le politiquement correct et l'islamosocialogauchisme

pour moi, ces propos très politiques n'ont pas leur place ici.
Jean Loup

Ha ok! oui,c'est bien ce que je disais donc......Mille excuses

Je pense que cette affaire de Putsch restera marqué pour longtemps dans l' Armée, même futur, du moins chez les Officiers.
J'en veux pour exemple ceci :
J'étais simple Marsouin de 1ere Classe, dans ma petite armoire métallique réglementaire, à l 'intérieur d'un des battants j'y avais scotché quelques photos, comme bon nombre de mes camarades.
Parmi ces dernières, 2 photos étaient celles de Généraux que j'admire et respecte beaucoup, l'une du Général De LARMINAT et l'autre du Général SALAN.
Ces 2 généraux avaient en commun leur Armes d'appartenance : La COLONIALE.
Quand les revues de chambres s'effectuaient par le CDU et son adjoint ils marquaient toujours un temps d'arrêt devant ces photos, ils semblaient pensifs.
Jamais une seule question ne me fut posée sur la raison de leur présence, ni même remarques pertinentes ou cinglantes voir désobligeantes.
Non Jamais, juste un sourire en coin, bienveillant, de chaque Officier ayant vu ces photos...

Re,
le commandant Hélie de St Marc en parle merveilleusement bien dans sa déclaration devant le haut tribunal militaire le 5 juin 1961......