Giberne type 1845 simplifiée à identifier

Bonjour,

Je vous soumets cette giberne inspirée du modèle 1845 mais dont je ne connais pas l’origine. Si cela parle à quelqu’un d’entre vous ?

- Allure « générale » proche de la 1845 mais ~10mm moins large et en différant par mille points que je détail pas, ce serait trop long….
- La partie inférieure du couvercle et droit (le cuir est simplement déformé à au milieu).
- Cuir du couvercle et des flancs présentant un relief d’aspect « luxueux » similaire à ce qu’on trouve sur les sabretaches second Empire ou certaines visières de coiffures d’officier de la même époque.
- Devant, dessous et derrière d’un seul morceau de cuir fin gréné façon « peau de chien ».
- Boitier intérieur en bois (de sapin je crois).
- Grenade sur le couvercle en cuivre étamé ou argenté (??). On voit des gibernes très similaire en vente sur internet mais en cuir lisse et toujours avec une grenade en laiton.
- Largeur du passant de ceinturon ~62mm

Ce type de giberne et souvent décrite comme étant de « Garde Nationale Second Empire - 1870 » mais cette catégorie un peut fourre- tout peut parfois occulter une tout autre attribution réglementaire (autre unité , autre pays, autre période…).

Si vous avez un avis ou une piste elle sera la bienvenue.

D’avance merci.
Cordialement
La Ligne

Salut,
fabrication bon marché en sapin, cuir verni, pour moi c'est garde nationale et rien d'autre.
Aucune troupe de l'armée régulière n'aurait osé adopter une telle camelote, les bonnes et vraies gibernes sont toujours en cuir cousu.
Cordialement,
CG

Bonjour

Idem pour moi , Garde Nationale !

Cordialement

Frédéric

Merci à tous les deux pour vos réponses.
Donc c'est sans appel : GARDE NATIONALE. Bien noté.

Sur les caractéristiques et la qualité de fabrication, les seules exemplaires qui s'en rapprochent que j'ai trouvé sont des
gibernes de pompiers (idem mais avec la plaque rectangulaire typique du corps en laiton) et celles attribuées à la garde nationale mais grenade laiton.

Bonne soirée
Laligne

Les équipements destinés à l'armée étaient fabriqués par des établissements qui devaient respecter un cahier des charges de manière très stricte.
Ce qu'ils fabriquaient était contrôlé par les services des armées, et si ça s'avérait conforme c'était approuvé et marqué.
Les livrets d'habillement indiquent la durée minimum pendant laquelle ce qui était fourni au soldat devait durer, en général 20 ans pour une giberne et sa banderole ou son ceinturon.
Dans le cas contraire c'était retour au fabricant.

D'un autre côté il y avait les équipements destinés aux gardes nationaux et qu'eux-mêmes achetaient de leur poche, ou que la commune leur fournissait.
Leurs fabricants consistaient en de multiples entreprises qui ne recherchaient bien souvent qu'une chose: le profit, et qui vendaient de beaux équipements vernis mais fragiles.
Rien n'était contrôlé avant la vente, excepté par certaines communes aisées qui pouvaient se le permettre lors d'achats groupés.
Dès lors tout ou presque était permis à certains margoulins, même de vendre à prix d'or des immondes fabrications en carton lors de la guerre de 1870 comme en ont notamment été victimes les Mobiles du Jura dont Jacques Bourquin de Raon l'Etape a fait une thèse il y a quelques années.

Ce n'est donc pas étonnant qu'en matière de garde nationale on trouve de tout, d'innombrables variantes, de qualité très variée.