Souvenirs d'un capitaine du Régiment d'artillerie de la marine - Second Empire

Annuaire de la Marine et des Colonies - février 1864 : LE CROSNIER Jean François : capitaine en résidence fixe, direction d'Artillerie, Rochefort.
Au tableau d'avancement pour le grade et l'emploi de major (placé en résidence fixe)

Cordialement.

Annuaire de la Marine et des Colonies - avril 1865 : LE CROSNIER Jean François : capitaine en résidence fixe, direction d'Artillerie, Rochefort.

Cordialement.

Annuaire de la Marine et des Colonies - 1866 : LE CROSNIER Jean François : capitaine en résidence fixe, direction d'Artillerie, Rochefort.

Cordialement.

Annuaire de la Marine et des Colonies - 1867 : LE CROSNIER Jean François : capitaine en résidence fixe, direction d'Artillerie, Rochefort.

Cordialement.

Annuaire de la Marine et des Colonies - 1868 : LE CROSNIER Jean François : capitaine en résidence fixe, direction d'Artillerie, Rochefort.

Cordialement.

Annuaire de la Marine et des Colonies - 1869 : LE CROSNIER Jean François : capitaine en résidence fixe, direction d'Artillerie, Rochefort.

Cordialement.

Annuaire de la Marine et des Colonies - 1870 : LE CROSNIER Jean François : capitaine en résidence fixe, direction, Rochefort.

Cordialement.

Bonjour Karl,
tres bel ensemble....merci du partage.
Amicalement.

Merci à miliww et Uchornie pour leurs messages et encore à Poddichini pour ce superbe travail de recherche.
Bien cordialement,
Karl29

Merci Jérome,
Pas aussi beau que ton dolman mais cet ensemble est bien symapthique.
Amiacalement,
Karl

Un plaisir de vous aider.

Cordialement.

Bonjour,
trés bel ensemble,bravo,pour la giberne n'est elle pas III° republique?
Laurent

Bonjour,
Effectivement si elle ne faisait pas partie du même lot j'aurai eu un doute, peut être un modèle de transition mais il est très proche du modèle IIIe république effectivement. Je n'ai pas vraiment trouvé de modèle équivalent pour comparer sauf chez monsieur Malvaux, qui lui aussi qualifiait sa giberne de "fin second empire, début troisiéme république". Dommage que l'on ne la voit pas sur le portrait,cela aurai levé le doute. Peut-être un expert sur le sujet aura la réponse.

bonjour,

pour moi, "au pire " ,c'est une giberne d'officier d'artillerie des troupes de marine du modèle 1872, ce qui, à la lecture de sa bio , est logique et ne me choque pas ; mais il est vrai que la différence avec un second empire

collectionnement

Bonjour miiww,
Votre raisonnement est tout à fait logique et cohérent, une autre hypothèse serait qu'il s'agit d'un modèle 1845, le portrait devant logiquement dater de 1858 date de l'obtention de sa croix de chevalier LH où il porte déjà sa giberne. Mais il vrai que les modèles sont très proches, seule le bas de la giberne un plus "évasé" me ferai pencher en faveur du modèle 1872. En tous cas merci pour vos réactions et commentaires. Voici pour comparaisons les deux modèles précités:
1845

1872

Bien cordialement,
Karl29

Bonjour,

Pas évident de faire la différence entre les deux modèles.

Cordialement

karl29 a écrit:

Bonjour à tous,
Je voulais partager une de mes dernières acquisitions, un bel ensemble souvenir d'un capitaine du 1er régiment d'artillerie de marine datant su Second Empire. Il comprend un cadre renfermant ses épaulettes de capitaine, sa croix de chevalier de la légion d'honneur ainsi qu'une photo de notre capitaine. Je précise que la décoration est "coincée" dans cette position à l'intérieur du cadre, si cela n'est pas très esthétique, cela est néanmoins très pratique pour visualiser l'avers et le revers de la croix.



Le Crosnier Jean François, né le 8 mai 1811 - MORSALINES - Manche - BASSE NORMANDIE, fils de Jean Le Crosnier, paludier âgé de trente cinq ans et de Anne Leprelle.
Entre dans l'Artillerie de Marine le 4 octobre 1832.

Capitaine en second le 4 novembre 1854, en premier le 29 décembre 1855.
Chevalier de la légion d'Honneur le 6 août 1858.
 
Quitte le service actif en 1877 et décède en 1893.

Bonjour Karl,
J'ai apprécié l'ensemble des documents et particulièrement la photo. En effet curieusement cet officier d'artillerie ne porte pas au coté un mle 1829 version off. mais un 1822 d'officier de cavalerie légère.
M'autorisez-vous à la réutiliser pour voir ce qu'en pensent  les autres amateurs de  sabres dans un post spécifique?
Cordialement.

Bonjour CHAPE48,
Merci de votre message, c'est vrai que l'on pourrai s'attendre à voir un mle 1829, j'en ai d'ailleurs acquis un il y a quelque années pour compléter un mannequin de capitaine d'artillerie de marine, je serai donc ravi d'avoir plus de détail et de renseignement sur le sabre portée sur la photo, vous pouvez sans problème la réutiliser pour un autre post. D'ailleurs si quelqu'un a un avis également sur le port du "cordon raquette" (que l'on s'attendrai plus a voir sur un schako), en lieu et place de l'aiguillette sur je preneur de toutes informations. Au plaisir de vous lire.
Bien cordialement,
Karl29

Bonsoir,

Sous le Second Empire, il ne s'agit pas du 1er RAMa, mais du "Régiment d'artillerie de la marine", sans numéro. En 1893, ce régiment donne naissance, par dédoublement, aux 1er et 2e RAMa.

Cordialement

Le sabre est un modèle 1822 d'officier de cavalerie légère car c'est l'arme réglementaire des officiers d'artillerie : le 1822 remplace le sabre d'officier d'artillerie modèle 1829 à partir d'août 1856. L'armement de l'artillerie de marine est le même que celui de l'artillerie de terre.

La troupe conserve en revanche le 1829 de canonnier monté jusqu'en 1870 au moins pour l'artillerie, jusqu'en 1888 pour le train, jusqu'à 1913 au moins pour les spahis sénégalais.

Ce qui précède s'applique à la ligne, car sous le Second Empire, l'artillerie de la garde, officiers et troupe, porte le sabre de cavalerie légère modèle 1822.

Tribunusmilitum a écrit:

Le sabre est un modèle 1822 d'officier de cavalerie légère car c'est l'arme réglementaire des officiers d'artillerie : le 1822 remplace le sabre d'officier d'artillerie modèle  1829 à partir d'août 1856. L'armement de l'artillerie de marine est le même que celui de l'artillerie de terre.

La troupe conserve en revanche le 1829 de canonnier monté jusqu'en 1870 au moins pour l'artillerie, jusqu'en 1888 pour le train, jusqu'à 1913 au moins pour les spahis sénégalais.

Ce qui précède s'applique à  la ligne, car sous le Second Empire, l'artillerie de la garde, officiers et troupe, porte le sabre de cavalerie légère modèle 1822.

Bjr,
Merci pour ces précisions s'agissant du sabre, mais qu'en est-il du cordon raquette? Il est ici désolidarisé du schako en faisant le tour du buste de ce capitaine. Est-ce la façon règlementaire de le porter lorsque le militaire est découvert?
CDT

Bonjour Tribunusmilitum,
Merci de votre message très instructif, je comprend mieux la présence du sabre sur la photo.
Bien cordialement,
Karl29

Bonjour,

Le cordon fourragère se porte bien ainsi.

Ce capitaine est sans doute de la fin de la monarchie de Juillet et le port du cordon est légèrement différent. Le principe est toutefois le même : lorsque le shako n'est pas porté, le cordon destiné à l'attacher est boutonné à hauteur de la clavicule droite.

Cordialement

Voici le règlement de 1860 :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Pour le cordon fourragère, voir p.104 sq.
Je confirme donc que l'extrémité attachée au niveau de l'épaule droite se fixe au crochet du shako lorsque celui-ci est porté.

Sur cette aquarelle d'Auguste de Moltzheim, réalisée sous le Second Empire alors qu'il était officier, on voit le cordon attaché au shako :

Tribunusmilitum a écrit:

Sur cette aquarelle d'Auguste de Moltzheim, réalisée sous le Second Empire alors qu'il était officier, on voit le cordon attaché au shako :

Merci la démonstration est parlante.

Bonjour Tribunusmilitum,
Comme le précise CHAPE48, la démonstration n'appelle aucun commentaire, merci de nous faire partager votre érudition.
Bien cordialement,
Karl29

Sans fausse modestie, il ne s'agit pas d'érudition : il suffit de savoir où aller chercher les sources.

Cordialement