Le sabre d'essai d officier d infanterie modèle 1911

bonjour a tous  

je vous présente une pièce peut commune dans la série des armes blanche de nos chers officiers Français , c est un sabre d essai d'officier d infanterie modèle 1911 , il a été porté avec la fameuse tenue réséda

voici en quelques lignes un petit descriptif :

Poignée en bois avec filigrane. Monture en laiton ciselée, dorée, montée à vis. Calotte ciselée de feuillages. Garde à une branche rainurée, deux demi oreillons, ornée de glaive à l'antique sur le devant et d'écailles au dos. Nœud de corps à tête de lion ailé. Lame courbe à dos plat, contre tranchant et pans creux. Fourreau en cuir noir à deux garnitures en laiton, gravées et ciselées de feuillages.
Ce sabre a été réalisé dans le goût des sabres des officiers de Légions Vénètes de Bonaparte








sabre d'essai d'officier vu sur une photo en manœuvre d'un régiment d'Infanterie en 1911 (photo postée par anzac)  
Un modèle classique 1882 se trouve à coté pour comparer.

bonjour,effectivement tres peu courant,merci,cdlt

Bonjour,

Pièce intéressante et inconnue de ma part.

Cordialement

Bonjour,

Je découvre. Il a un air de sabre d'officier d'infanterie de la garde impériale

Bonjour
C’est une superbe pièce
Merci pour la présentation

Sait-on combien d'exemplaires ont été réalisés ?

Cordialement

Bonjour,

Très belle et peu courante trouvaille!
Félicitation.

C'est assez intéressant de noter, qu'en 1911, on reviens en arrière d'un grand pas avec ce sabre d'essai:
- fourreau en cuir avec garnitures laiton
- retour à la lame courbe
- système d'accroche (pontet)
- retour au design de l'empire et références à l'antiquité

Porte-t-il des marquages, poinçons? Fabrication de Châtellerault?

Merci d'avance.

Bonjour:

Très intéressant. Merci.
Cela montre que le bon goût et la qualité existaient encore au XXe siècle.
Cordialement.

Bonjour,

Très intéressant et méconnu.
Je suis aussi très intéressé pour voir ce qu'il en est des marquages et poinçons.

Très cordialement.

malheureusement de mémoire il n y a aucun marquage de présent
concernant le nombre de production , personnellement je n'est aucune documentation sur le sujet

Merci pour votre réponse.

Cordialement.

Bonjour,


Rare et surprenant modèle !

Félicitations pour son acquisition, et merci pour le partage !

marne14 a écrit:

Bonjour,


Rare et surprenant modèle !

Félicitations pour son acquisition, et merci pour le partage !

Bonsoir Cher ami,

J'avais présenté page 133 et 134 de mon livre sur le IIIe République ce sabre provenant de la  collection Jean Fonvielle. Alors que la monture, le fourreau en cuir et ses 2 garnitures étaient parfaits, la lame avait été retaillée dans une lame de cavalerie 1822 et présentait de nombreuses taches  grises de corrosion. C'était manifestement un remontage hétérogène. ou alors un modèle de pré-série en attendant que la lame définitive soit produite.
Depuis dans une autre collection j'ai pu en photographier un qui est parfait.
Ces sabres n'ont aucun marquage, on ne sait qui les a produit, c'est le 4e que je vois. L'année dernière il est passé au moins 2 fois en vente chez Thierry de Maigret, sans trouver preneur, si je me souviens bien.
Il faut savoir qu'il a été présenté par Maurice Berteaux alors ministre de la guerre en 1911, la même année que celui-ci a été décapité par un avion  à Issy les Moulineaux. C'est peut-être pour cela que ce sabre  n'a jamais été adopté règlementairement.
Voici ce que dit Wikipédia:
"Maire de Chatou depuis 1891, député de Seine-et-Oise en 1893, président du Conseil général de Seine-et-Oise en 1908, Maurice Berteaux, à 56 ans, est devenu une personnalité marquante et influente de la banlieue ouest-parisienne de la Belle Époque. Il était notamment intervenu activement en 1904 pour empêcher la démolition du château de Maisons-Laffitte.

Spécialiste des questions militaires et financières, ardent républicain et laïque convaincu, il contribue, après l'affaire Dreyfus, à défendre et à consolider une Troisième République encore fragile.

Ministre de la Guerre puis président de la Commission de l'Armée, il participe à l'œuvre de rénovation de l'institution militaire entreprise par la Troisième République en prévision de « la revanche » sur l'Empire allemand qui a annexé le Nord de la Lorraine et l'Alsace en 1871. Son action pour assurer l'égalité de tous devant le service militaire et pour développer le rôle social de l'Armée aura permis, peu de temps avant la Grande Guerre, la mise en place d'une armée qui s'identifie à la Nation.

Il milite et participe activement à l'éducation populaire au sein de la Ligue de l'enseignement fondée par Jean Macé. Avec Jean Jaurès, il fait adopter une loi sur la prise en charge des accidents du travail favorable aux ouvriers et employés des chemins de fer. Il était également partisan de l'impôt sur le revenu progressif, de la séparation des Églises et de l'État (votée en 1905) et de la réduction du temps du service militaire. Funérailles de Maurice Berteaux sur l'avenue des Champs-Élysées.

Il décède accidentellement le 21 mai 1911, à l'âge de 58 ans, sur le terrain d'aviation d'Issy-les-Moulineaux, lors de la course d'aviation Paris-Madrid, alors que l'aviateur Louis Émile Train, sur un monoplan de sa conception, tente un atterrissage d'urgence qui finit de manière catastrophique sur le groupe des personnalités qui avait envahi la piste2.

Il repose dans l'ancien cimetière de Chatou (cimetière des Landes)3".