fusil 18ème....suite

Bonjour

Je vous présente ce fusil et j'aimerais avoir votre avis.
Pour moi il a été monté pendant la période révolutionnaire avec des pièces provenants de différentes armes .
La platine me semble du modèle de 1728 et on trouve la marque du fourbisseur sur la platine et sur le canon
SIMEON & SAV....  

Bonjour,
Siméon & Sauvade Benoit:
Sauvade était arquebusier-fabriquant à St Etienne en 1750/70.
Exécution d'une commande de fusils , carabines et pistolets pour le Royal Dragon en 1756 avec Siméon.
Armes pour la Compagnie des Indes en 1759, associé à Siméon en 1760 et avant.
cf Qui est qui.

Par contre pour le poinçon de St Etienne (SE) associa à la lettre U, je ne vois pas...
Un contrôleur des platines dont le nom commencerait par U ou un entrepreneur, je n'en trouve pas.

La platine semble avoir le dessous du bassinet plus plat que celui de la 1754, ce serait alors effectivement une 1728.
Cordialement,
CG

Merci pour votre réponse .    

Pour le poinçon de Saint Étienne, sur la platine ,ce n'est  pas la lettre U mais plutôt un B .

Cdt

C'est donc le contrôleur de platines Bonnand Laurent, qui a exercé à St Etienne de 1742 à 1763.
Ca colle bien avec une platine 1728.
La feuille de batterie a été réparée avec une lame d'acier brasée, ce qui était courant.

Pour le marquage en dessous de ce poinçon, on peut y déchiffrer quoi?
BI..
SAU..

Bonjour

Très belle platine du type 1728-33. Pour Siméon et Sauvade, Crevette a tout dit. La piste d'un montage révolutionnaire n'est évidemment pas à écarter. J'aurais cependant plutôt tendance à voir dans ce fusil hybride, un montage pour la chasse à partir de pièces disparates dont certaines (platine et canon , au moins), récupérées sur un fusil militaire. Intuition plus que démonstration. Cordialement

Bonjour

Sur la platine , sous le poinçon de Saint Étienne , on trouve la marque de Siméon et Sauvade ,sur deux lignes , très effacée et
que j'ai pu lire grâce à celle inscrite sur le canon sur une seul ligne .

Ce fusil a été réduit postérieurement et certainement pour une utilisation civil . Il y a un petit guidon en laiton brasé à l'extrémité du canon .
celui ci mesure maintenant 82 cm .

Que pensez-vous des marques sur ce canon .
Sur un des pan  il y a  deux poinçons couronnés ?
Sur la queue de culasse on trouve gravé grossièrement E 89  une date ?

Merci de partager votre savoir  

Aucune idée pour E 89.

Sinon on sait déjà que le canon et la platine allaient ensemble

Ils disent quoi ces poinçons couronnés du canon, vus comme ça ils sont illisibles.
Je vois un N sur celui du bas, quant à celui du haut je ne distingue même pas la couronne.

Quelle longueur font les pans du canon?
Sur le 1728 ils font environ 10 cm, ils doublent de longueur avec le 1746 puis 1754.
Le canon du fusil de dragon 1733 n'a pas de pans.

Le Qui est qui fait état de "carabine de dragon" connais pas...
Le mousqueton de cavalerie 1733 a un guidon rapporté en je ne sais quelle matière, des pans d'une vingtaine de centimètres et un canon de 783 mm.

A cette époque les fusils de chasse n'étaient pas aussi courts que celui-ci, mais au contraire très longs.
Déjà il fallait une bonne longueur pour que la mauvaise poudre de l'époque puisse s'exprimer complètement, et ensuite on ne chassait pas vraiment en sous-bois touffus.
Ce canon a dû être raccourci au cours de son existence, et le guidon rapporté à la même occasion.

Bonjour,

Crevette a écrit:

Ils disent quoi ces poinçons couronnés du canon, vus comme ça ils sont illisibles.
Je vois un N sur celui du bas, quant à celui du haut je ne distingue même pas la couronne.

Pour compléter Crevette, je vois aussi un N et peut-être un C à droite. Ce qui pourrait correspondre à Nicolas CARTERON, contrôleur des canons (1745-1763).

Pour celui du haut, je crois voir un A (?) en partie effacé.

Cordialement.

Au dessus (dans le sens de la photo) de N Carteron, ce sont les 2 L entrelacés de l'épreuve du canon.

Bonjour

Encore merci pour vos commentaires, j'ai maintenant une idée plus avancée du parcours de cet objet dépareillé .

Dominique