Bataille des iles paracels, marin chinois

Bonjour à tous,

Un rangement dans ma collection me donne envie de faire une petite évocation de cette bataille dont on entend assez peu parler.


Selon la publication de 1958 sur la limite de ses eaux territoriales, la Chine déclare que les Îles Spratleys et les Îles Paracels lui reviennent de droit.  Ce que reconnu le Nord-Vietnam.

Mais le Sud-Vietnam ne le voyait pas du même œil et revendiqua sa juridiction arguant que c’était une ancienne possession française de l’Indochine.  Elle finit  donc par y envoyer des troupes en 1973.
Alors que le Sud-Vietnam refuse d’entendre ses protestations, la Chine profite du retrait d’une partie des aides US pour attaquer les îles.

Du côté chinois, 4 corvettes, 2 bataillons de marine et un nombre inconnu de miliciens venus de Hainan prirent part à la bataille. Les vietnamiens quant à eux alignaient 3 frégates, 1 corvette, 1 peloton de commandos marine, une équipe de démolition sous-marine et un peloton de l'ARVN.
Les combats se déroulèrent les 19 et 20  janvier 1974 et malgré la supériorité des forces vietnamiennes, les chinois prirent le dessus et remportèrent la victoire.
Les appels à l'aide vietnamiens reçurent une fin de non-recevoir de la part de la 7e flotte américaine.
Les pertes assez conséquentes sont d’une frégate coulée, 53 tués, 48 prisonniers (dont un américain) qui furent tous remis à la Croix-Rouge à Hong Kong chez les vietnamiens. Contre 18 tués côté chinois.

A la fin des événements, les vietnamiens s’empressèrent de protester auprès des Nations Unis, sans résultats.
Cet évènement marqua la détérioration des relations sino-vietnamienne mais prouva également aux nations étrangères que malgré ses troubles internes, la Chine était toujours capable de frapper militairement.

Petite évocation à travers cette tenue de marin Chinois contemporaine du conflit :





A bientôt sur le forum

Bonjour

Très sympa et pas courant merci du partage

Cordialement

Bonjour, je suis jaloux

C'est une tenue superbe! Les ensembles chinois sont si rares...

J'ai du mal à voir le tissu: c'est de la laine?

Bonjour,

Très intéressant, merci du partage.

Cordialement.

Bonsoir à tous,

Merci pour vos commentaires. Heureux que ça vous intéresses

Merci komsomol, effectivement les ensemble chinois sont vraiment peu fréquents.
La tenue est bien faite en grosse laine

Super! Il faut que je vous scanne un livre rare chinois... peut-être le connaissez-vous!

Bonjour,

Je ne sais pas où tu te procures ça... En deux ans en Chine je n'ai trouvé que quelques breloques insignifiantes, dépareillées et récentes ! A part quelques médailles sino-nord-coréennes dans le Liaoning, mais crasseuses, fatiguées et bien chères.
Merci pour tout ce que tu présentes.

Guillaume2 a écrit:

Bonjour,

Je ne sais pas où tu te procures ça... En deux ans en Chine je n'ai trouvé que quelques breloques insignifiantes, dépareillées et récentes ! A part quelques médailles sino-nord-coréennes dans le Liaoning, mais crasseuses, fatiguées et bien chères.
Merci pour tout ce que tu présentes.

Les Chinois se sont depuis belle lurette réappropriés leur patrimoine... si tant est que l'Occident ait sérieusement tenté de s'approprier l'ère maoïste. Les prix ont explosé. Un mai ne s'en sort qu'en labourant avec soin le même sillon: prendre des contacts, suivre les mêmes vendeurs...

Pour 1955... donc votre veste avec le col bleu ciel semble de la réforme 1955... et tenue hiver en drap épais.

Et le réforme 1974. Il semble que votre bachi relève de celle-ci.

Personnellement (plusieurs années en Chine de Shanghaï à la rase campagne, marié avec une Chinoise, gendre d'un petit hobereau du Parti, professionnel travaillant en France en lien avec ce sujet...) je ne vois aucune réappropriation. Il y a une mode chinoise des belles pièces de collection (tous domaines confondus, mon thème principal n'est pas le militaria) mais en termes d'investissement, sans aucune connaissance ni aucun intérêt pour ce que c'est; et le "petit patrimoine pour pauvres", entendre ce qui n'est pas un support d'investissement, ils s'en fichent intégralement. Les objets de collection, tous domaines confondus, sont bien rares dans les marchés chinois, et en m'intéressant à des choses de plus de 30 ans j'y étais une bête de cirque (je sais faire la part des choses selon les zones avec le fait d'être une bête de cirque simplement parce que je suis blanc, aussi. Là je te parle vraiment d'être assimilé à un éboueur qui payerait pour récupérer les poubelles).
Il y a en Chine (surtout dans la communauté chinoise hors de la République populaire, d'ailleurs) un marché pour ce qui coûte une fortune et part rapidement en coffre, mais je n'en ai jamais vu pour ce qui est accessible au collectionneur lambda.
Mon beau-père sourit encore en racontant comment il a fait des ricochets dans les rizières en y jetant tout ce qu'il pouvait trouver d'ancien dans sa jeunesse; je pense qu'il le referait avec plaisir.

Un ami a eu une aventure marrante chez un marchand chinois. Le gars vendait des monnaies chinoises "anciennes" dans deux soucoupes : dans une soucoupe des fausses de fabrication tout à fait récente, dans l'autre des authentiques. Les fausses étaient plus chères "parce que c'est neuf".

Et la dernière fois que je suis allé au salon philatélique d'automne à Paris, un Chinois (de Chine, pas du tout francophone et pas très anglophone non plus) faisait le tour des stands avec une valise à roulettes et des catalogues. Tout ce qui était chinois, il le cherchait dans les catalogues : si c'était fortement coté il enfournait dans la valise, si la cote était faible il laissait. Aucun critère d'époque, aucune recherche de série... Et manifestement aucune connaissance non plus puisque le catalogue était ouvert dans les deux secondes qui suivaient l'apparition de n'importe quel timbre chinois. Il achetait des supports d'investissement pour la clientèle. C'est assez loin de la démarche d'un collectionneur.
Des collectionneurs, il n'y en avait pas.

Au même salon il y avait un stand d'éditeur d'ouvrages très poussés sur la philatélie chinoise, avec étude des marques des différents bureaux paumés de l'époque impériale etc. : aucun Chinois dans l'affaire. C'était strictement culturel.

A part une rencontre avec un brocanteur en Chine qui m'a laissé de belles choses pour le prix d'un cornet de glace chacune (des trucs qu'il ne mettait pas du tout en valeur), tout ce que j'ai trouvé de chinois et de qualité dans mes moyens vient de France ou de Belgique. Crois bien que j'en suis désolé...

C'est curieux car le copain est un gros collectionneur, qui a ses entrées chez quelques marchands (oh des échoppes, pas le Drouot ou le Christie's local), et il a un ressenti tout à l'opposé.

Il tape dans tout: statues, petits meubles, tableaux,affiches, gobelets, badges, uniformes, livres et dieu sait que tout était bon pour représenter Mao (y compris ses fameuses mangues). Sachant que les copies sont légion, en particulier dans la statuaire.

Maintenant il revend tranquillement, et ce qui appartient à la révolution culturelle devient excessivement coûteux. Les uniformes M54 sont devenus introuvables, les tenues de colonel et généraux sont intouchables, idem pour les ordres: il est déjà bien content de son ordre de la Libération de 3e classe...
Mais pour faire simple, c'est fini, les collectionneurs locaux misent de très grosses cartouches, et tout devient inaccessible. Il a visité des musées locaux, quelques collections privées, et il y a du lourd, des ensembles impressionnants (notamment le puits sans fond des innombrables badges de Mao).

Il fouine depuis 10-12 ans sur Pékin , Shanghaï et Chongquing je crois...

Bonsoir,

Merci à vous pour ces messages et cet intéressant débat.
Intéressantes expériences. J'avoue remarquer que beaucoup de chinois recherchent les objets qui cotent certaines coquettes sommes.
Pour ce qui est des antiquités, certaines très intéressantes peuvent être touchées pour des sommes plus que raisonnables.
Pour le militaria... C'est très compliqué et cher. J'ai de la chance, ma fiancée (qui est chinoise) m'aide pas mal et était encore entrain d’arpenter l'un des gros marchés aux antiquités de Shanghai pour moi ce week-end.  
Sinon, j'ai aussi la chance d'avoir pas mal d'amis et de contacts chinois, ce qui me permet de sortir de très belles pièces de temps à autre.  

Un gros problème également, il est de tradition en Chine de brûler les effets des personnes décédées. Certains donnent donc de bon cœur lorsqu'on leur demande plutôt que de brûler. Mais ils vous prennent pour des éboueurs intéressés par leurs déchets.

Merci pour ce livre komsomol, il faudrait que je m'en procure un si c'est encore possible.

Bonjour
Merci pour ce rappel historique peu connu
Et pour ces partages.
Jean Charles

Bonjour Yeng-Wang-Yeh,

Merci pour ce partage ! Très intéressant !!

Bonsoir,

Merci à vous pour votre intérêt

Bonsoir, question très classique : les vêtements portent-ils des tampons ou marques ? Et les boutons ?

Bien cordialement,

Bonjour Komsomol,

Je suis désolé, je n'avais pas vu votre question.
Les marquages sont très classiques. Pour ce qui est des boutons, ils n'ont aucuns marquages.

Merci pour le partage,très intéressant.

Superbe, merci du partage.....

Bonjour,

Merci à vous pour votre intérêt et vos messages

Bonjour , superbe ensemble , je trouve le.matos chinois de.plus en plus intéressant , n'ai pas pu rentrer au pays cette année , dommage , je comptais bien ramener de belles choses ......