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| VERDUN | |
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nuts44 Aspirant
Nombre de messages : 299 Localisation : Belgique Thème de collection : Allemand, résistance, libération Date d'inscription : 12/02/2021
| Sujet: VERDUN Mar 2 Mar 2021 - 13:26 | |
| Bonjour à tous .Je voudrais partager avec vous deux jours de visite fait à VERDUN et ces champs de batailles, la citadelle, l’Ossuaire de Douaumont, Fort de Douaumont, Fort de Vaux, ect… La bataille de Verdun de 1916 est l'une des plus importantes du premier conflit mondial, La bataille dure près de 10 mois, faisant 163 000 morts et 216 000 blessés du côté français et 143 000 morts et 196 000 blessés du côté allemand. À l'automne 1916, l'armée française, profitant de l'offensive de la Somme, contre-attaque, reprend les forts perdus et repousse les Allemands. Verdun est sauvée. Citadelle souterraine de Verdun. Lors de la bataille de Verdun de 1916, la citadelle souterraine accueille jusqu'à 10 000 soldats et les fours à pains produisent 28 000 rations de pain par jour9. « Puissant réduit recouvert de lourdes masses de terre, la citadelle de Verdun est plus qu'une caserne, c'est une redoute, c'est le point de contact entre l'Avant et l'Arrière. C'est là qu'aboutissent toutes les relèves, c'est de là qu'elles partent toutes - c'est la gare de triage entre la Guerre et la Paix. » La visite se fait en petit train avec hologramme, son et lumière très sympa comme immersion mais difficile d’y faire des photos. L’extérieur. Canon de 75mm , modèle 1897 sur affut de casemate français. Infos pratiques. A l’intérieur avant le départ du train. Choix du Soldat inconnu Le 8 novembre 1920, l'Assemblée nationale approuve à l'unanimité un projet de loi visant à déposer sous l'Arc de triomphe de l'Étoile les restes d'un soldat inconnu mort pour la France au cours de la Première Guerre mondiale. Les champs de bataille sont découpés en neuf secteurs : Flandres, Artois, Somme, Marne, Chemin des Dames, Champagne, Verdun, Lorraine et Alsace. Le 9 novembre 1920, huit cercueils sont acheminés à la citadelle de Verdun. Le neuvième n'est pas retenu car il subsiste un doute sur la nationalité du corps exhumé. Le 10 novembre 1920, a lieu la cérémonie de désignation du soldat inconnu. Dans une galerie de la citadelle souterraine transformée en chapelle ardente, les cercueils, recouverts d'un drapeau tricolore, sont alignés deux par deux. En présence de nombreux officiels, le ministre des Pensions André Maginot tend un bouquet de fleur au caporal Auguste Thin. Ce dernier doit désigner le Soldat inconnu en déposant le bouquet sur l'un des cercueils : il choisit le 6e cercueil. « Il me vint une pensée simple : j'appartiens au 6e corps. En additionnant les chiffres de mon régiment, le 132e, c’est également le chiffre 6 que je retiens. La décision est prise : ce sera le 6e cercueil que je rencontrerai. » — Auguste Thin13. Le Soldat inconnu est emmené à Paris tandis que les sept autres cercueils sont transférés à la nécropole nationale du Faubourg-Pavé et forment « le carré des 7 Inconnus » Petite exposition à la sortie. L'Abri des 4 cheminées. Comme l'ouvrage de Thiaumont, l’abri des Quatre Cheminées subit le feu de l’artillerie allemande lors de l’offensive du 23 juin. Des troupes d’assaut bavaroises prennent même position sur sa superstructure, jettent des grenades dans les cheminées, tentent une pénétration que repousse le 114e Bataillon de Chasseurs Alpins venu, in extremis, en renfort. Le 22 juin 1916, les Allemands tirent avec des obus toxiques. C’est une alerte au gaz. Le pilonnage s'atténue mais les gaz sont employés massivement. Les hommes vivent en permanence avec leur masque à gaz. Beaucoup, faute d'un masque efficace, succombent dans une terrible agonie. Témoignage du Lieutenant LAPOUGE « L’abri offrait un spectacle lamentable ; des isolés, des égarés l’avaient envahi, des blessés et des morts en garnissaient les marches, on passait dans la cohue sinistre, butant sur des cadavres, piétinant dans les flaques de sang ». Cet abri, creusé sous roc et dominant le ravin des Vignes, tient son nom des quatre cheminées d’aération qui le surplombent. Sa longue galerie souterraine, servant initialement de dépôt de matériel et de munitions, fut convertie en poste de commandement et de secours durant la bataille. Les blessés, entassés dans une promiscuité intenable, attendaient là leur périlleuse évacuation vers l’arrière, transportés de nuit par des brancardiers français et des ambulanciers volontaires américains. Douaumont village détruit. Le village fut détruit en 1916 pendant la bataille de Verdun et ne fut pas reconstruit. Elle fait partie des neuf villages français détruits durant la Première Guerre mondiale non reconstruits car classés en zone rouge du département de la Meuse. Le village avant-guerre. Sécteur de Thiaumont. L'ouvrage de Thiaumont est un ouvrage fortifié du système Séré de Rivières, situé au nord-nord-est la commune de Fleury-devant-Douaumont dans la région de Verdun. Sa particularité est d'avoir été détruit par les pilonnages d'artillerie lors de la bataille de Verdun en 1916. La nature a repris ses droits. Monument en la mémoire des combattants israélite. Ossuaire de Douaumont et le cimetière. L'ossuaire de Douaumont est un monument à la mémoire des soldats de la bataille de Verdun de 1916, situé à la limite des communes de Douaumont-Vaux et Fleury-devant-Douaumont, à quelques kilomètres de Verdun, dans le département de la Meuse en région Grand Est. L'ossuaire est conçu au lendemain de l'armistice de 1918 à l'initiative de Mgr Charles Ginisty, évêque de Verdun. Inauguré le 7 août 1932 par le président de la République, il abrite les restes de 130 000 soldats inconnus, Français et Allemands. Il est le lieu d'un des symboles de l'amitié franco-allemande : la poignée de main de François Mitterrand et Helmut Kohl le 22 septembre 1984. Il est classé aux monuments historiques le 2 mai 1996. En face de l'ossuaire, la nécropole nationale de Douaumont rassemble 16 142 tombes de soldats français, majoritairement catholiques, dont un carré de 592 stèles de soldats musulmans. Le cimetière militaire contient également deux mémoriaux respectivement consacrés aux soldats de confessions juive et musulmane. L’exposition au cœur de l'ossuaire. Le mémorial aux combattants musulmans. Juste à côté de l'Ossuaire de Douaumont se trouve le mémorial aux combattants musulmans de la Première Guerre mondiale, souhaité par le Haut Conseil de la mémoire musulmane, et inauguré par Jacques Chirac lors des commémorations nationales du 90e anniversaire de la bataille de Verdun en 2006. Près de 600.000 tirailleurs, goumiers et spahis, venus du Maghreb, d'Afrique sub-saharienne et de Madagascar, ont été enrôlés sous l'uniforme français lors de la Grande Guerre ; parmi eux 70.000 musulmans, dont 28.000 ne se relèveront pas. Si des monuments dédiés aux soldats chrétiens et juifs existaient depuis les années trente sur le site de Douaumont, les musulmans devait se contenter jusque-là d'une simple stèle rappelant le sacrifice des troupes coloniales. Aujourd'hui, l'injustice est donc réparée avec ce monument de style mauresque, composé d'un déambulatoire de 25 m sur 19, agrémenté d'arcades et de murs crénelés, avec en son centre une koubba (coupole) en pierres de Meuse. Le tout aura été construit en un temps record : première pierre posée le 23 mars 2006, pour une inauguration en fanfare le 26 juin 2006. A noter qu'avant de pouvoir construire ce monument il a fallu... déminer le terrain. Ce sont les démineurs du 13e régiment de Génie du Valdahon qui ont achevé ce travail en février 2006, mettant à jour 219 munitions, bombes, obus ou grenades dans ce petit périmètre ; ainsi que les ossements d'un soldat dont la confession restera à jamais inconnue. Le soldat du droit. Monument aux morts : “le soldat du Droit”, dédié à André Thome (député de l’Assemblée Nationale, tombé le 10.3.1916), sculpture d’A. Descatoire. |
| | | nuts44 Aspirant
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| Sujet: Re: VERDUN Mar 2 Mar 2021 - 13:27 | |
| Tranchées des baïonnettes La tranchée des baïonnettes est un monument commémoratif de la bataille de Verdun en 1916. Le site est classé monument historique en 1922 et reconnu en tant que haut-lieu de la mémoire nationale en mars 2014. Il est situé sur le ban communal de Douaumont-Vaux (Meuse). Il constitue l'un des mythes de la Première Guerre mondiale, avec le « Debout les morts ! » de Péricard. Fort de Douaumont Le fort de Douaumont, appelé brièvement fort Gérard, est un ouvrage fortifié situé sur la commune de Douaumont-Vaux dans la commune déléguée de Douaumont, dans le département de la Meuse. Il s'agit d'un des forts de la place forte de Verdun, faisant partie du système Séré de Rivières. Construit en 1884-1886 et modernisé en 1901-1913, le fort fut un des lieux emblématiques de la bataille de Verdun en 1916 : pris par les troupes allemandes en février, il est repris par les Français en octobre de la même année. Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, ses ruines attirent les touristes ; il est depuis 1970 classé monument historique. Le fort de Vaux. Le fort de Vaux, appelé brièvement fort Dillon, est situé à Vaux-devant-Damloup, près de Verdun, dans la Meuse (France). Il est construit de 1881 à 1884 dans le cadre du système Séré de Rivières et renforcé en 1888. Il est l'un des hauts lieux de la bataille de Verdun en 1916. Le fort est désarmé en 1915 par un décret qui dégarnit aussi le fort de Douaumont : c'est donc un ouvrage sans armement lourd dont la tourelle de 75 mm a explosé dès février 1916 à la suite du pilonnage des obusiers allemands. Le 6 mars 1916, les Allemands attaquent ; le village tombe le 2 avril mais le fort tient. Du 2 au 7 juin 1916, grâce à l'héroïsme du commandant Raynal et de sa garnison, le fort résiste à la 50e division allemande mais après de très durs combats les défenseurs doivent finalement se rendre. Les Allemands échouent cependant à prendre Verdun et à l'automne ils abandonnent le fort de Vaux qui est réoccupé sans combat par les troupes françaises dans la nuit du 2 au 3 novembre 1916.Le fort de Vaux devient alors l'un des symboles des combats des poilus de la Première Guerre mondiale animés par le sens du devoir jusqu'à l'ultime sacrifice. Monument américain Missouri. La butte du Vauquois. Le village de Vauquois était, en 1914, construit au sommet d'une butte qui dominait la plaine environnante à 290 m d'altitude, ce qui en faisait un observatoire et un point de repère pour le réglage des tirs d'artillerie pendant la Première Guerre mondiale. A l'automne 1914, les Allemands transformèrent le village en une véritable forteresse. Français et les Allemands s’enterrèrent dans des tranchées au sommet de la butte qui fut transformée par plus de 500 explosions utilisant 1 000 tonnes d’explosifs, le village de Vauquois fut totalement détruit. De février à mars 1915, les ruines du village furent âprement disputées. Le 31e Régiment d'infanterie parvint à atteindre les ruines de l’église mais dû se replier à mi-pente. Les autres assauts étant infructueux, la guerre des mines paru alors la seule alternative. Des kilomètres de galeries (environ 23) furent creusés, s’étageant sur plusieurs niveaux, jusqu’à 100 mètres de profondeur, dans le but de pénétrer sous le camp ennemi en lui causant le plus de pertes possible par l'explosion de mines. La guerre de mines se poursuit pour atteignit son paroxysme en mai 1916. Un immense entonnoir fut créé par l'explosion d'une mine de 60 à 80 tonnes qui tua 108 soldats français, sans produire de décision. En mars 1918, la guerre de mines fut abandonnée. Les troupes italiennes relevèrent les Français en mai 1918 et en septembre Américains et Français prirent possession de la position définitivement. Avant-guerre le village de Vauquois. Fleury village détruit. Reste d'une maison ? Petit morceau de pierre avec inscription trouvé a même le sol. Mémorial de Verdun. Le Mémorial de Verdun est un musée consacré à l'histoire et à la mémoire de la bataille de Verdun de 1916, situé à Fleury-devant-Douaumont, à quelques kilomètres de Verdun, dans le département de la Meuse en région Grand Est. Créé en 1967 à l'initiative du Comité National du Souvenir de Verdun et de son président Maurice Genevoix, le musée est alors un lieu de mémoire pour les anciens combattants de la Première Guerre mondiale. De fin 2013 à début 2016, le Mémorial ferme pour des travaux de rénovation et d'agrandissement. Le 21 février 2016, il rouvre à l'occasion du centenaire du début de la bataille de Verdun. La scénographie du musée est modernisée et plus pédagogique, et le conflit est désormais présenté sous un point de vue franco-allemand. Le musée. Cloche d'alerte au gaz. Pain allemand bien conservé après 100 ans. Communication. Médicale. Armement. Décorations. Aviation française. Croyance. Aide aux orphelins. L'annonce de la mort. Le retour, mort ou (vivant) ... Cordialement nuts44 |
| | | nuts44 Aspirant
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| Sujet: Re: VERDUN Mar 2 Mar 2021 - 13:49 | |
| m’a deuxième visité faite sur l’insistance de ma fille, je ne pouvais pas refuser. Nous sommes retournés dans un premier temps aux endroits qu’elle avait préférés, Mémorial de Verdun, Ossuaire de Douaumont, La butte du Vauquois. Ensuite nous sommes partis à l’aventure sur le champ de bataille de Verdun et en Argonne. Mémorial de Verdun. Le Mémorial de Verdun est un musée consacré à l'histoire et à la mémoire de la bataille de Verdun de 1916, situé à Fleury-devant-Douaumont, à quelques kilomètres de Verdun, dans le département de la Meuse en région Grand Est. Créé en 1967 à l'initiative du Comité National du Souvenir de Verdun et de son président Maurice Genevoix, le musée est alors un lieu de mémoire pour les anciens combattants de la Première Guerre mondiale. De fin 2013 à début 2016, le Mémorial ferme pour des travaux de rénovation et d'agrandissement. Le 21 février 2016, il rouvre à l'occasion du centenaire du début de la bataille de Verdun. La scénographie du musée est modernisée et plus pédagogique, et le conflit est désormais présenté sous un point de vue franco-allemand. La voie sacrée. Le poilu . La souffrance. Impacté. Le médecin. Casque d'infirmier volontaire américain. Artisanat. Les passe-temps jeux et musique. Notre dame des casemates. Pour les orphelins. Souscrivez. L'absence, la mort et le retour difficile. Le souvenir. Stèle des basques. Les tombes des Basques de Douaumont. Il s'agit du lieutenant Massaly, du sergent mitrailleur Lambert, du sergent fourrier Barraban et du sergent Molères Ces soldats qui appartenaient au 49e RI, sont tombés le 24 mai 1916 aux environs de la batterie 2509, située entre l’abri d’intervalle TD3 et le fort de Douaumont, lors de la tentative de reprise du fort. L’abri d’intervalle TD3. L’abri de combat d’infanterie TD3 émerge d’une végétation feuillue arbustive, spontanée. Conçus pour abriter 60 à 120 fantassins, en partie bétonnés, les deux abris TD2 et TD3 occupent l’intervalle TD (Thiaumont - Douaumont) qui, sur la ligne de crête alors agricole, définissait la limite nord du camp retranché de Verdun. Au matin du 22 mai 1916, après 5 jours de préparation d’artillerie, les fantassins français des 74° et 129° RI y attendent, dans un lacis de tranchées, l’ordre de l’assaut pour la reprise du fort, conquis le 25 février par les Allemands. Les tranchées. La guerre de tranchées est une forme de guerre où les combattants s'abritent dans des lignes fortifiées, largement constituées de tranchées, dans lesquelles les soldats sont relativement protégés des armes légères et de l'artillerie. C'est devenu une expression familière pour désigner la guerre de positions, une paralysie du conflit et l'épuisement progressif des forces opposées. Les tombes de héros. L’ossuaire et la chapelle. Vue du mémorial. La chapelle. Histoire extraordinaire de cette chasuble de prêtre. L’ossuaire provisoire. Histoire émouvante de se casque salle d’exposition de l’ossuaire. Le monument de la cote 304. Le monument de la Cote 304 est un monument commémoratif de la Première Guerre mondiale, situé sur le territoire de la commune d'Esnes-en-Argonne, dans le département de la Meuse, Ce monument de la côte 304 a été dessiné par Albert Lange et construit par souscription nationale sur son initiative. Lors du déclenchement de la bataille de Verdun, l'attaque des Allemands, le 21 février 1916, sur la rive droite de la Meuse fut contenue par les tirs de l'artillerie française située sur la rive gauche. Le 6 mars, l'infanterie allemande se lança à l'assaut des points les plus élevés tenus par les Français : la cote 304, le Mort-Homme, le bois des Corbeaux. L'ennemi subit jusqu'à 70 % de pertes. La cote 304 tomba aux mains des Allemands et ne fut reprise par les Français que le 20 août 19171. Le monument commémoratif de la cote 304 fut érigé à l'initiative des anciens combattants des unités ayant servi sur la cote 304. Il a été inauguré le 17 juin 1934 par Philippe Pétain. Autour du monument. Pour les plus courageux. Cimetière allemand D’Apremont. 1111 soldats allemands en tombes individuelles. Ce cimetière, créé en novembre 1915 pour les tués en forêt d'Argonne, est le seul à conserver une grande partie des emplacements d'inhumation dans leur état d'origine. Tombe et stèle du commandant baron Von Müllenheim-Rechberg, commandant le 5ème bataillon de chasseurs, tué à la Haute-Chevauchée le 8 avril 1916. Monument du 27ème régiment de Landwher. [ ur l=https://servimg.com/view/12747411/2629] [/url] 1945 ? Des soldats allemands d'origine juive enstérés avec leurs camarades d'autres confession, impensable en 1940-1945. Monument patriotique de Epinonville. Monument américain Pennsylvanie et monument patriotique de Nantillois. Cimetière américain d'Argonne. Le cimetière est situé à l'est du village de Romagne-sous-Montfaucon à 40 kilomètres au nord-ouest de Verdun. 14246 Américains y sont enterrés, ce qui en fait le plus important cimetière américain de la première guerre mondiale. Les noms de 954 disparus sont gravés sur les murs des loggias qui entourent la chapelle. Son organisation et son architecture font de lui un site incontournable si on veut saisir ce que les américains entendent par Devoir de Mémoire. Nouveauté : le centre des visiteurs Ce centre a été conçu pour expliquer aux visiteurs le rôle majeur de l’engagement des américains et de l’offensive Meuse Argonne dans la Grande Guerre tout en les invitant à une expérience immersive grâce à la scénographie du lieu. Ainsi, l’entrée aménagée telle que dans les années 1920 recrée l’atmosphère que les familles en deuil trouvaient lors de leur visite. Une salle commémorative est dédiée à l’histoire du cimetière, à l’expérience de soldats enterrés là ou ayant participé à l’offensive. Un écran interactif permet de feuilleter le registre des tout premiers visiteurs de ce cimetière américain, le plus grand d’Europe issu de la première guerre mondiale. Une autre salle évoque l’histoire militaire : l’intervention des Américains au cours de la guerre, l’Offensive Meuse-Argonne, le quotidien des soldats, le matériel utilisé sur le front. Un écran géant projette des scènes de films mixant des images d’époque et des reconstitutions historiques. Honneur. Le cimetière. La chapelle. Les noms. Orientation. Retour à l'extérieur. |
| | | nuts44 Aspirant
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| Sujet: Re: VERDUN Mar 2 Mar 2021 - 13:49 | |
| Monument américain de Montfaucon. Le monument américain de Montfaucon (World War I Montfaucon American Monument) est un monument commémorant la victoire américaine au cours de l'offensive Meuse-Argonne, durant la Première Guerre mondiale. Il est situé sur le territoire de la commune de Montfaucon-d'Argonne (Meuse), en Lorraine, à environ 11 kilomètres du cimetière américain de Romagne-sous-Montfaucon (Meuse-Argonne American cemetery and memorial) et à environ 33 kilomètres au nord-ouest de Verdun. Le monument fait face à la ligne de front de la Ire armée américaine au matin du 26 septembre 1918, lorsque débuta l'attaque dont il commémore la victoire, l'offensive Meuse-Argonne. Celle-ci dura jusqu'au 11 novembre 1918 et força l'ennemi à effectuer une retraite de son front. Ce monument a été érigé et est entretenu par l'American Battle Monuments Commission, une agence gouvernementale américaine. Le monument a été inauguré le dimanche 1er août 1937 en présence du président de la République française, Albert Lebrun. Le président des États-Unis, Franklin Delano Roosevelt, prononça depuis Washington une allocution qui fut retransmise en direct à Montfaucon. Il est constitué d'une colonne dorique en granit massif, surmontée d'une statue symbolisant la Liberté, qui domine de plus de 60 mètres les ruines de l'ancien village. Sur les murs du foyer est figurée une carte gravée des opérations, avec un récit et un hommage spécial aux troupes américaines qui ont servi ici. La plateforme d'observation du mémorial peut être atteinte à certaines heures par un escalier de 234 marches, d'où les visiteurs jouissent d'une vue sur la quasi-totalité du terrain conquis lors de cette offensive. Les ruines du village. Le monument. Ap Après avoir montés toute c’est marche une prise de vue incroyable. La butte du Vauquois. La bataille de Vauquois est une bataille de la Première Guerre mondiale sur le front Ouest, marquée par une guerre de position de l'automne 1914 jusqu'au printemps 1918. Elle se déroule sur la butte de Vauquois à 25 km à l'ouest de Verdun : cette butte, tenue par les troupes allemandes à partir de fin septembre 1914, est attaquée sans succès par les troupes françaises en octobre 1914. En février 1915, les troupes françaises atteignent le sommet de la butte avec de fortes pertes, mais ne peuvent en faire partir les Allemands. À partir d'avril 1915, devant ce statu quo, les combats se poursuivent par une « guerre des mines » jusqu'en avril 1918. Les protections. La maquette de la but. Les wagons. La but. Vue du monument américain de Montfaucon. L'endroit ou se trouvait l’église Il y a encore beaucoup a découvrir ici Retour au village Abri du kronprinz Argonne. Les abris du Kronprinz ont été édifiés au cours des premiers mois de la guerre, dès que le front s'est stabilisé une fois la guerre de mouvement terminée. Les deux armées sont face à face et s'enterrent. Les travaux débutent dans le bois vraisemblablement en décembre 1914. Le choix du site est particulièrement judicieux, en ce sens que les Allemands ont fortifié une position naturellement forte, en sous-bois et à contre pente. Les constructions étaient aux trois quarts enfouis. Les hautes branches de quelques grands chênes voisins supportaient des observatoires blindés auxquels on accédait à l'aide d'échelles. Ces abris, situés à peine à deux kilomètres des premières lignes, servaient de PC avancés aux généraux et officiers de l'état-major de l'armée allemande chargée du secteur Argonne commandée par le Kronprinz Ruprecht de Bavière (1914/1915). C'est un vaste ensemble de plusieurs blockhaus (villas) de style oriental construits en béton. Ils étaient recouverts d'une toiture de plus de 6 mètres d'épaisseur, constituée de couches de protection et "d'éclatement", faite de poutrelles métalliques, de traverses de rails, le tout noyé dans le béton et recouvert de sacs de sable, ce qui les mettait à l'abri des obus de gros calibre. Quelques années après la guerre, les récupérateurs ont enlevé en grande partie cette épaisse couche. Chaque construction était complétée par un abri profond à l'abri de tous les projectiles auquel on accédait de l'intérieur par un escalier d'une vingtaine de marches. Les abris étaient reliés entre eux et à ceux des hommes de service et des unités de garde par de profonds boyaux recouverts de caillebottis. Le plus remarquable était sans aucun doute l'aménagement intérieur d'un grand confort. Ils étaient éclairés à l'électricité (groupes électrogènes) et chauffés par de traditionnels grands poêles bavarois. Les pièces étaient lambrissées de noyer et l'ameublement provenait des maisons cossues des alentours. Lorsque les soldats américains de la 77ème.U.S. ont pénétré dans ce fort, ils ont été ébahis devant le butin qu'ils découvraient : des armoires à glace, des bars débordant de vins fins, de schnaps, de havanes, des baignoires avec eau chaude et eau froide. Au dehors, des parterres de fleurs, des potagers, des pistes de boules ... tout ce luxe à quelques centaines de mètres du front. Stèle du Général Gouraud Henri Gouraud, né le 17 novembre 1867 à Paris et mort le 16 septembre 1946 dans la même ville, est un général français. Il s’illustre dans la colonie du Soudan français (actuel Mali) et dans les colonies françaises de Mauritanie, du Tchad et du Maroc, puis, pendant la Grande Guerre, en Argonne, aux Dardanelles et en Champagne. Haut-commissaire de la République française au Levant de 1919 à 1923 et gouverneur militaire de Paris de 1923 à 1937, il est l'une des figures importantes de l'histoire de la colonisation française, dans le sillage de Gallieni et de Lyautey. Paradoxalement, il est davantage connu pour sa mission en Syrie et au Liban que pour ses vingt années passées en Afrique. Monument de la haute chevauchée. L'ossuaire de la Haute-Chevauchée est un ossuaire de la Première Guerre mondiale surmonté d'un monument commémoratif, situé sur le territoire de la commune de Lachalade, dans le département de la Meuse, à l'ouest de Verdun. C'est la comtesse de Martimprey, veuve du capitaine Jean de Martimprey disparu à la cote 285 le 13 juillet 1915, qui fut à l'origine de l'érection du monument. Les familles de soldats français, italiens et les américains ont participé financièrement à la construction du monument. Le monument fut inauguré le 30 juillet 1922, en présence de Raymond Poincaré, Président du Conseil et ancien président de la république et de la comtesse de Martimprey, présidente du comité d'érection. Le monument est dédié à la mémoire des « Morts de l'Argonne ». De la forme d'un obélisque tronqué est situé en haut d'un escalier. Il est surmonté d'une sculpture d'Edmond Henri Becker, représentant la tête d'un soldat français coiffé d'un caque Adrian et dont les mains reposent sur une épée pointée vers le bas. L'épée est apposée sur une croix latine en bas-relief sculptée sur la face avant. Au pied du monument, un autel est destiné aux cérémonies religieuses lors des commémorations. L'entrée de l'ossuaire se trouve à l'arrière du monument. Il rassemble les restes d'environ 10 000 soldats inconnus. Les murs du caveau sont recouverts de petites plaques funéraires. Sur chacune des faces du monument, ont été gravés les noms des régiments français, italiens et américains ayant combattu dans l'Argonne. Sur un côté, sont inscrits les noms des régiments de l’armée autonome tchécoslovaque ayant combattu dans ce secteur du front. Le nom des principaux lieux de combat de cette partie de l’Argonne sont gravés sur le monument : Vienne-le-Château, la Gruerie, La Harazée, le Four de Paris, le Bois-Bolante, la Fille morte, la cotes 285, la cote 263, le Ravin des Meurissons, le Ravin des Courtes Chausses, le Ravin de Cheppe, et la Haute-Chevauchée. Les entonnoirs de mines. Résultat de l’explosion souterraine, le 12 décembre 1916, de la plus grosse mine allemande d’Argonne. Croix de la réconciliation. Derrière le monument-ossuaire de la Haute-Chevauchée, en bordure du cratère de mine du 12 décembre 1916 se trouve une grande croix de bois dédiée à la mémoire de « Tous les morts des combats d’Argonne », formule sculptée dans le bois également en allemand. La croix de la Réconciliation se veut être le symbole de tous les morts sans sépulture et ouvre sur un message de paix entre les peuples. Dressée en 1971 par le Comité commémoratif d’Argonne, elle commémore le dixième anniversaire du traité de l’Elysée du 22 janvier 1963 entre la France du général de Gaulle et l’Allemagne du chancelier Adenauer. Les deux pays s’étaient alors engagés sur la voie de la coopération en matière de politique étrangère, de défense et d’éducation. L'implantation de cette croix est un acte marquant de la réconciliation entre les anciens combattants français et allemands. Le front enterrer côté allemand. L’entrée du Kaiser tunnel. Le Kaiser-Tunnel Situé sur le site de la Haute-Chevauchée, le Kaiser-Tunnel est un tunnel de liaison creusé dans la gaize par les troupes allemandes de novembre 1915 à février-mars 1916. 1915 : L’impossible rupture du front argonnais Les affrontements qui ont opposé Allemands et Français en Argonne durant l’année 1915 n’ont pas abouti à la rupture du front. En effet, la côte 285 et une partie de la Haute-Chevauchée étaient toujours aux mains des Français qui avancèrent jusqu’au ravin sud du ruisseau des Meurissons où se trouvaient des troupes allemandes de réserve. Fin octobre 1915, le haut commandement allemand prend la décision de mettre un terme aux assauts en Argonne où l’ampleur des pertes humaines n’a jamais été compensée par une conquête de territoire significative. Il décide de regrouper ses troupes de réserve dans le ravin nord du ruisseau des Meurissons et fait creuser le Kaiser-Tunnel pour y parvenir. Le principe des tunnels fut donc retenu afin d’abriter la circulation des hommes et des matériels (armements, nourriture, munitions…) entre le front arrière et les tranchées de première ligne car le passage par les crêtes était particulièrement meurtrier sous les feux de l’artillerie ennemie. Le Kaiser-Tunnel durant la Grande Guerre Ce tunnel est l’un des 11 tunnels creusés par les Allemands et fait partie d’un réseau particulier composé de 3 tunnels (Kaiser-Tunnel, Ortlieb-Tunnel, Bataillon-Tunnel) d’une longueur totale d’environ 800 mètres. Le Kaiser-Tunnel relie le ravin des Meurissons au ravin de la Fille-Morte, il est long de 350 mètres et sa profondeur la plus extrême est de moins de 40 mètres. A l’extrémité nord du tunnel, les Allemands ont installé un central téléphonique ainsi qu’un hôpital de premiers secours avec un bloc opératoire qui permet de donner les premiers soins aux blessés. Une centrale électrique est installée à l’extrémité sud. Elle se compose de 2 groupes électrogènes qui alimentent 23 ventilateurs, 5 perforatrices et plusieurs pompes à eau. Le 24 septembre 1918, les Allemands retirèrent tout le matériel du tunnel avant d’en faire sauter les issues, juste avant l’offensive américaine qui commença le 26 septembre 1918 à partir du site de la Haute-Chevauchée. Une signalisation permettant d’imaginer les infrastructures du sous-sol est actuellement en cours de réalisation par la codecom du Centre-Argonne dans le cadre du projet de Conservatoire des Tranchées. Se souvenir La vierge de Massiges. Placée au nord du village de Massiges, la Vierge trône sur un socle où une plaque rend hommage aux enfants du village morts pour la France. Sans doute érigée vers 1865 par la population de Massiges, en reconnaissance de la protection apportée au cours d'une épidémie de choléra, cette statue en fonte réalisée par les fonderies Antoine Durenne en Haute-Marne, représente la Vierge Marie, les bras tendus comme pour accueillir et protéger tous ceux qui l'approchent. Prise dans la tourmente des combats dès septembre 1914, son socle fut détruit mais la statue resta toujours debout parmi les combattants, au milieu des abris sommaires des soldats du Corps d'Armée Colonial de la 4e Armée Française. Après la Grande Offensive de Champagne, engagée du 25 septembre au 6 octobre 1915, elle fut placée, appuyée contre un support de fortune, au milieu du cimetière militaire provisoire situé au bas de la Main, sur le terrain conquis de haute lutte. La Vierge devint la gardienne de ces morts. Au cours de son séjour dans le cimetière, elle reçut une balle sous le sein gauche et des abeilles bâtirent un essaim à l'intérieur de ce refuge. Ce fut la seule blessure qu'elle reçut au cours de la guerre, au mépris des violents combats qui durèrent quatre ans, tout autour d'elle. Après la guerre les corps furent relevés du cimetière mais les abeilles restèrent dans leur abri. Le 31 mai 1931, la Vierge retrouva sa place sur le socle refait en partie avec les pierres d'origine et remis à son emplacement initial. Et les abeilles suivirent ! Le 12 avril 1970, la statue fut officialisée « Monuments aux Morts » de la commune de Massiges. C'est à cette époque que les abeilles quittèrent ce havre de paix, mission sans doute accomplie pour la statue. Combien de combattants sont passés devant la Vierge en montant en ligne, l'implorant en silence et lui demandant protection ? Et combien de ces héros sont tombés sur les flancs de La Main de Massiges ? Certains y reposant encore... et pour toujours. (D'après Wikipédia) La commune de Massiges a été décorée de la Croix de Guerre. En France, aucune autre statue ne conjugue ainsi les aspects religieux et commémoratifs. Vous passerez obligatoirement devant elle en allant visiter le site de la Main de Massiges où les membres d'une association remettent les tranchées au jour. Amitié nuts44 |
| | | nuts44 Aspirant
Nombre de messages : 299 Localisation : Belgique Thème de collection : Allemand, résistance, libération Date d'inscription : 12/02/2021
| Sujet: Re: VERDUN Mar 2 Mar 2021 - 13:55 | |
| Cette région me fascine par cette bataille et ces hommes qui y ont combattu, je suis impressionné à chaque fois que j'y vais.
Cdl Fab |
| | | yannou8829 Général d'Armée
Nombre de messages : 1621 Age : 26 Localisation : Finistère & Cotentin Thème de collection : France 40, Berlin 33-45, Bretagne et Normandie Date d'inscription : 13/10/2016
| Sujet: Re: VERDUN Dim 17 Déc 2023 - 21:02 | |
| Bonsoir, très beau reportage que je découvre aujourd’hui, Yann, |
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| Sujet: Re: VERDUN | |
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| | | | VERDUN | |
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