Un instantané d'une vie de prisonnier de guerre - H. Larsonneau - 1943

Bonjour,

voici ici un courrier envoyé par un prisonnier de guerre, au sein du stalag XI B de Bad Fallingbostel en Basse-Saxe. Le courrier fut envoyé le 29 mars 1943 (écrit huit jours avant) et est un instantané de cette vie difficile loin des proches en France.
Elle fut écrite par le breton Henri Larsonneau. Né le 5 novembre 1908 à Konk-Kerne. Il était soldat de 2ème classe au sein du 64ème Régiment d'infanterie (régiment breton avant la Première Guerre mondiale, puis au cours de l'entre-deux-guerres, dissous début 1924, puis recréé en juin 1940). Il est prisonnier de guerre au moins depuis août 1940.

Henri écrit à des amis qui sont au Theil dans l'Orne : "Chers amis. J'espère que ma carte vous trouvera en bonne santé, moi ça va toujours mais la captivité devient longue. Marie, je vais te demander si tu pouvais m'envoyer un peu d'haricots si vous en trouvez, tu me le diras sur la réponse pour que je t'envoie une étiquette pour l'envoi si tu peux; je t'en dirai plus quand tout sera fini. Votre Nono qui vous embrasse tous les deux de loin. Henri".

Pensée à cet homme, et ses camarades restés très longtemps loin des leurs.

Liste officielle n°6 de prisonniers français, 24 août 1940.

Cordialement.

Bonjour Poddichini,

merci pour cette présentation.

Ce thème des PG, bien longtemps laissé de côté par beaucoup de collectionneur, est riche et fait partie intégrante de l'Histoire.

S'y intéresser, ne serait ce qu'à minima, permet de rendre hommage au million de prisonniers de guerre que compta la France et à ce qu'ils endurèrent, loin des leurs, durant ces années difficiles.

Bonjour,

merci pour votre message.

Cordialement

Bonjour,

Henri a écrit une seconde lettre à ses amis du Theil, le 15 janvier 1944, envoyée le 10 février :

"Chers amis, je vous envoie mes vœux de bonne année et de bonne santé et j'espère que cette carte vous trouvera en bonne santé, moi ça va toujours aussi, je suis à Braunschweig et les Anglais sont venus arroser, c'est pas beau à voir, enfin faut prendre patience. Je termine en vous embrassant tous les deux. Henri.".

Cordialement.