Matricule soldat Français durant la ww2

Bonjour,

Cherchant des renseignements sur deux soldats, avec leurs noms trouvés dans un casque us voir le post suivant :

https://www.passionmilitaria.com/t207672-aide-recherche-soldat

Mes questions :

Deux numéro sont à côté de leurs noms respectifs, à quoi pouvait correspondre ces numéro ?

Un matricule durant la ww2 ou autre chose ?

- Thuret Jean Fernand Gaston : 4926
- Fourny Dominique : 4972

Pour Thuret JF : né à Paris 1891 pas moyens de trouver son registre matricule car aucun Thuret en 1911 ou pas celui que je recherche peu on faire ses classes ailleurs que dans sa région ?

Pour Fourny Dominique : tué au combat en 1945 à Mulhouse il était au 3e RCA (j'ai récupéré tout son dossier).

De plus, peut-on garder le même numéro matricule, ou, pouvait-il changer au cours des diverses affections ? Y a t-il un moyen de trouver des informations avec de tels numéros ?

Amicalement,

Kevin

kevin63 a écrit:

Pour Thuret JF : né a Paris 1891 pas moyen de trouver son registre matricule aucun Thuret en 1911 ou pas celui que je recherche peu on faire ses classe ailleurs que dans sa region ?

Bonjour,

S'il a déménagé à l'enfance ou l'adolescence ?

Cordialement

Bonjour
Merci poddichini peut être dans l'Allier
Amicalement
Kevin

A voir.

Pouvait-on s'engager dans l'armée avant ces 20 ans ?

Bonjour,

Concernant Jean Fernand Gaston Thuret quelques trouvailles :

très bon cavalier, après quelques études à Versailles, puis à l'Ecole des Roches, Jean s'engagea dans l'armée en vue de faire Saumur.

La guerre de 14 éclata et il partit au front où il gagna ses galons de sous-lieutenant en avril-mai 1915.
Se marie malgré l'avis de ses parents en janvier 1916.
Il sera à Verdun en juin 1916, recevra la Croix de guerre avec plusieurs citations.
Gazé, il sera évacué, soigné à Vichy par le même médecin qui soignait Lyautey qui lui suggéra le climat du Maroc pour le "sauver". C'est ainsi qu'après la naissance de sa fille Monique, il partit pour rejoindre l'Etat Major de Lyautey à Casablanca, où naîtra son fils Pierre qui eut Lyautey pour parrain.

De retour en France, après sa démission de l'armée, il s'installe au château des Moeurs près de Sézanne chez les Delmas

Interressé par l'automobile, il s'associe avec son beau-frère le marquis Philippe de Renusson d'Hauteville pour racheter un garage à Sézanne, où son père le découvrit dans le cambouis et lui suggéra une situation plus honorable à Champroux.

La maison trop étroite pour cette grande famille, les Montaignac qui habitaient le château de Bagnard voisin, lui prêtèrent le château de Grandchamp où il s'installa.
Mais la mésentente entre Raymonde et sa belle-mère les incitèrent à regagner Paris où Jean décida de monter un grand garage. La famille s'installa à Chatou-Croissy, mais le garage ne tint pas ses promesses, et Jean s'engagea chez ses cousins aux Automobiles Peugeot.
Mobilisé en 1939 en tant qu'officier de réserve de Cavalerie, il gagna ses galons de capitaine.

Entre-temps remarié avec Elisabeth de Noüe, il se replie à Grasse pendant l'occupation allemande, où son "nez" lui valut de sélectionner et acheter les matières premières des parfums Chiris, ce qui le conduisit à nouveau vers le Maroc et l'Algérie en 1943 .

(Infos arbre généalogique de D.Thuret)

Amicalement
Kevin

Lorsque la Seconde Guerre mondiale arriva, J.F Thuret fut mobilisé en tant qu'officier de réserve de cavalerie et fut affecté au Train des Équipages à Montauban, où il gagna ses galons de capitaine.
(Source D.Thuret)