Soldbuch Obergefr. FRIESS Sniper au Jäger-Regiment 737 Grèce Balkans 43-45

Bonjour à tous,

Un titre un peu racoleur, mais le fait est que les qualités de tireur de ce fermier ont surement été
ont surement été beaucoup pour la dotation d'une lunette de visée.

Surtout dans les nombreux engagements antipartisans auquel il a participé entre 1944 et 1945.

Josef FRIESS est né le 26 mai 1917 et il est employé au sein de la ferme tenu par ses parents.



Son Soldbuch a été ouvert à KAPLITZ le 17 février 1941 au sein de la 7./II./Infanterie-Ersatz-Batallion 462, un
bataillon d’infanterie de réserve.
Il est ensuite affecté à la 2./Marschbataillon XVII/10. Une unité issue de la Réserve du Wehrkreis XVII,
la région militaire auquel FRIESS appartient. Puis en 1942, il est affecté aux Landeschützen-Bataillon 877 à la
2. Marsch-kompanie puis à la 1. Marsch-kompanie jusqu’en janvier 1943. Il a été sans doute stationné successivement à
LEOBEN, BRUCK-AN-DER-MUR puis SCHLADMING en AUTRICHE.

Au 1er août 1943, il est promu Gefreiter.

Au vue des unités où le Gefreiter FRIESS et pour l’avoir constaté dans d’autres parcours de soldats issu du
Wehrkreis XVII , il s’est retrouvé en 1943 en CROATIE et c’est là qu’il a été affecté à la
11./Jäger-Regiment 737 (117. Jäger-Division).



Au début d’avril, elle se trouve dans la région de SARAJEVO/VISEGRAD en BOSNIE.
Le Jäger-Regiment 737 a été créé à l’aide du Grenadier-Regiment 737 (717. Infanterie-Division) avec
des hommes de tous âges issu du Ergänzungs-Regiment 737. Cette réorganisation entraine une redésignation et
donne naissance à la 117. Jäger-Division. Elle participe principalement à de la lutte antipartisa

En mai 1943, elle est sous le commandement du General Karl von LE SUIRE et elle est subordonné au
Befehlshaber der deutschen Truppen in Kroatien et puis au Kommanderiender General und Befehshaber in Südgriechenland.

Elle est transférée en GRECE début mai 1943 via ATHENES, CHALCHIS à MARATHON. Occupation,
entrainement puis elle fait route pour se diriger dans le PELOPONNESE où de nouveau tout en l’occupant,
elle effectue de la surveillance et de la défense côtière et de la lutte antipartisans. Août 1943 est marqué par des opérations et combats dans la région VITINA et OLYMPIE.

Le mois d’octobre 1943 marque le regroupement de ses forces, de sa réorganisation et des entrainements en vue de
la mise sur pied du Kampfgruppe KORINTH afin d’effectuer des engagements défensifs dans le secteur du
CANAL DE CORINTHE et cela jusqu’en septembre 1944. Vient ensuite l’heure de la retraite sur SAVAC puis BELGRADE en SERBIE.

Concernant les armes de dotations, le Gefreiter FRIESS, alors dans la Réserve, en 1942, il a perçu entre autres choses,
un Fusil Berthier 07/15 (code 302 (f)) et ce n’est qu’une fois au sein de son régiment qu’il a été pourvu d’un 98k, le 19 août 1943
et qui sera par la suite remplacé par un nouveau, le 29 novembre 1943.


A noter que durant sa période d’engagements et de combats antipartisans dans le PELOPONNESE, le 1er mai 1944,
il est promu tout d’abord Obergefreiter et que le 29 mai 1944, il se voit doté d’une lunette de visée (Zielfernrohr)
qu’il conservera jusqu‘au 10 mars 1945.





Le 28 octobre 1944, il est décoré de l’Infanterie Sturmabzeichen im Silber en tant que combattant au sein du Kampfgruppe DAUNER.
L’officier ayant été décoré peu de temps après d’une haute distinction, il m’a été facile de pouvoir identifier l’action de combat lié à
la décoration de l’Obergefreiter FRIESS.

Le 16 novembre 1944, l’Oberst Klaus DAUNER, le commandant du Jäger-Regiment 737 sera décoré de la
RK. Décerné pour s’être distingué avec son régiment au cours des opérations à KRAGUJEVAC en SERBIE.
Cet endroit comptait un grand nombre de dépôt et de wagons contenant du matériel d’une importance majeure pour
l’armée allemande. DAUNER et son régiment ont réussi à tenir KRAGUJEVAC jusqu’au 22 octobre 1944, et ce faisant ils ont
gagné suffisamment de temps pour que tout le matériel important soit transporté à KRALJEVO.



La division est depuis le 10 juillet 1944 sous les ordres du Generalleutnant August WITTMANN. A partir de la fin 1944, elle poursuit
sa retraite en BOSNIE (NOVI SAD, BROD), CROATIE (OSIJEK) jusqu’à la région de STEYR en Autriche, en février 1945 où elle se rend à l’armée américaine.

Outre pour la MALARIA en juillet 1943 qui pour laquelle il reste quinze jours en convalescence;
il sera de nouveau pris en en charge pour un phlegmon le 19 avril 1945 au Armee-Feldlazarett 3/542 puis
Feldlazarett 6/532 (mot) pour finir sa course au Reserve-Lazarett-ST. JOHANN IN TIROL lié à la GebirgsSanitätsSchule d’où
il en sortira le 21 octobre 1945.

A noter que le 19 juin 1945 lors de sa convalescence on lui attribue le Verwundeten Abzeichen im Schwarz.

Je n’ai pas d’autres informations concernant son devenir après sa sortie de l’hôpital.

Un très bon dimanche .
Jean-Yves

Bonjour

Très intéressant merci pour le partage.

Bonjour,

Une idée de ce qui l'a amené à s'engager aussi tard et surtout dans des unités territoriales au début? Son livret fait-il référence à un quelconque problème médical ?

Greg.

Bonjour,
Question judicieuse.
En 1941, il fait des cours séjours à l’hôpital pour des codes 17 et 16.

Jean-Yves

Un livret intéressant avec de bonnes explications. Cdlt, beh860

Salut JY,

Joli Soldbuch d'un front assez peu connu en France.
Au vu de tes dernières présentations, tu te recentres vers les Balkans ?

JYN a écrit:

Bonjour,
Question judicieuse.
En 1941, il fait des cours séjours à l’hôpital pour des codes 17 et 16.

Jean-Yves

Ces 2 codes correspondent à des maladies cardio-vasculaires, tumeurs,... J'imagine que ce ne doit pas être trop grave puisqu'il est quand-même apte au service de guerre, mais cela a dû jouer dans ses affectations initiales (restrictions).

Greg.

Merci Greg pour avoir chercher ces deux codes que n'avais pas sous la main.

Et oui Klaus, cela me change énormément des poches de l'Atlantique et des parachutistes
allemands. Quoique si tu prends DRVAR...

Et puis, ce n'est pas que je n'ai pas fait le tour des sujets qui m'intéressent, mais c'est ma façon
de morceler la Seconde Guerre Mondiale, par petites touches. La Crète, puis la Campagne d'Italie et
maintenant je remonte, c'est logique.

Et puis en septembre 1943, tu te retrouves avec plus d'une dizaine de divisions allemandes,
des forces locales divisées et des partisans. Un cocktail explosif dans une poudrière.

C'est beaucoup plus riche que ce qu'on peut lire sur la Normandie.

Bonne soirée,

Jean-Yves