Diplome zouave

Bonjour j’ai rentré ce diplome j’aimerais en connaître plus sur ce soldat et éventuellement une estimation.
Merci a vous

Bonjour,
le 5° bataillon du 4° régiment de zouaves était stationné au fort de Rosny de 1901 à 1920.
À la suite de la loi du 9 février 1899, chaque régiment de zouaves détache un bataillon en France métropolitaine dès 1901.
Le 5e bataillon des 1er et 4e vient autour de Paris (forts de Rosny, de Choisy et de Nogent), et pour les 2e et 3e régiments, ces bataillons cantonnent près de Lyon (camps de Sathonay et La Valbonne), ce qui rend la tenue des zouaves familière et populaire auprès de la population.

Le lieutenant colonel DETRIE devait être l'un des commandants de ce bataillon ou de ces deux bataillons de Paris.

Sinon ce souvenir du régiment a été fait pour le zouave en pied en photo au milieu, il est décoré d'une ou plusieurs médailles sur sa ceinture de flanelle.
Un gros plan sur ces décorations pourrait déterminer quelles sont elles.

Sinon je ne vois pas son nom sur ce papier
Ce document date d'avant la Grande Guerre.
Question valeur, encadré et en bon état, j'y mettrais 20 à 40€ selon l'intérêt que j'y porterais.
Cordialement,
CG

Bonjour voici les photo et je vous remercie grandement pour toute ces infos

Alors là
Un gadget...

De toutes façons une médaille ou décoration officielle serait sur sa poitrine et pas ici.

Bonjour,

Une sorte de châtelaine ?

Cordialement

Merci pour vos reponse je pense a un objet personnel

Bonjour,
A noter que le 24 Juin 1871 était bien le jour anniversaire de Solférino, mais aussi et surtout celui de la  première bataille d'Icheriden, qui avait eu lieu en 1857.

In "l"Epopée des Zouaves - Le 4e Zouaves et les Zouaves de la Garde", Tome II, par le Lieutenant Burkard :

"Combat d'Icheriden. — Tous les mécontents s'étaient réfugiés autour de la bourgade d'Icheriden, de fameuse mémoire, où, naguère déjà, le sang de nos aînés avait victorieusement coulé. Un nouvel et incessant effort s'imposait. Il fallait à tout prix forcer la rébellion dans cette dernière retraite et, par un grand coup, tuer en elle tout ferment de résistance. Dès le 18, le général Lallemand prenait position avec sa petite armée à Aboudid.
Comme pour resserrer encore par quelque commun souvenir les liens qui unissaient la jeune armée d'Afrique aux vaillants champions de la conquête, le commandant en chef choisit le 24 juin, — jour précis où quatorze années auparavant avait flotté sur les hauteurs d'Icheriden le premier drapeau français, — pour renouveler l'exploit de ses devanciers."

Bien cdlt,
Jérôme