épée d'officier d'ordonnance de l'empereur Napoléon 3

bonjour
voici donc la bete  une épée d'officier d'ordonnance de l'empereur , le genre de truc que l'on ne rencontre pas sur la premiere brocante venue mais avec un peu de chance .... donc monture en bronze doré tres ouvragée avec fisée filigrannée argent , lame triangulaire de Couleaux à Klighental avec poinçon B dans un écusson et B couronné
malheureusement sans fourreau donc ... si quelqu'un en a un qui traine ( pas dans un tiroir ) je suis bien sur sur les rangs...photo
il y a un petit quelque chose qui ne colle pas ...j'attends les avis

Bonjour,

Très belle épée, avons nous un texte qui les défini ?

perso je n'ai rien si ce n'est la description sur le bouquin de Lhoste qui m'a permis de mettre un nom dessus

Méfiance quant à ce qui est écrit par Lhoste : on y trouve beaucoup d'erreurs et peu de références. C'est néanmoins une belle épée.

Cordialement

Tribunusmilitum a écrit:

Méfiance quant à ce qui est écrit par Lhoste : on y trouve beaucoup d'erreurs et peu de références. C'est néanmoins une belle épée, inspirée par l'épée uniforme de type 1788.

Cordialement

tout à fait d'accord avec toi , j'ai bien relevé une paire d'erreurs manifestes mais faite de mieux je l'utilise !!!

Bonjour,

L'idéal c'est qu'un groupe de personnes, s'attaque à refaire un livre s'appuyant sur nos armes et sur les textes et fassent un livre du type de ceux de Jean sur les épées entre 1650 et nos jours, par régime par exemple.

1638-1710/1710-1774/1774-1800/1800-1815/1815 (14)-1830 etc ...

Gwalchaved a écrit:

Bonjour,

L'idéal c'est qu'un groupe de personnes, s'attaque à refaire un livre s'appuyant sur nos armes et sur les textes et fassent un livre du type de ceux de Jean sur les épées entre 1650 et nos jours, par régime par exemple.

1638-1710/1710-1774/1774-1800/1800-1815/1815 (14)-1830 etc ...

Bonjour Michel,
Excellente idée, mais très difficile de la concrétiser. Je pense que la partie texte est la plus facile à réaliser. Grâce aux moteurs de recherches sur internet Tribunus nous montre régulièrement que l'on peut trouver des textes officiels et donc incontestables qu'on ignorait il y a encore quelques années, .
La partie la plus difficile est la collecte des photos ( de qualité cela va s'en dire) pour illustrer par des exemples les sources documentaires trouvées. Si j'ai pu abondamment illustrer mes livres, cela tient à ce qu'il m'est passé entre les mains près de 650 sabres, que je me suis documenté et équipé pour les photographier. De plus, je bénéficie de quelques amis qui ont fait confiance à ma discrétion pour me laisser photographier leurs belles collections. Pour terminer avec mes sources, comme j'ai pas mal acheté dans les salles de ventes, j'ai pu obtenir des photos de celles-ci et de quelques experts. En effet, comme je le souligne dans chaque livre, on ne peut compter sur l'aide des instances muséales nationales en raison du gagne -pain des photographes attitrés et de la citadelle de la RMN, agence "publique" commerciale, refuge comme souvent d'amis de mes amis, dont les tarifs sont exorbitants. Pour ceux qui pourraient penser que j'exagère, tentez l'expérience de choisir sur la photothèque du Musée de l'Armée un cliché et demandez quel est le montant des droits à payer pour pouvoir utiliser à des fins commerciales, car un livre coûte à réaliser (infographiste et imprimeur), il faut donc des recettes, un fichier pour une photo en haute définition.
Bien amicalement.
Jean

Bonjour Jean,

Je pense que pour les photos on doit y arriver, si moi j'ai pu en faire une correcte pour un livre on doit tous y arriver, car je ne suis pas un sphinx dans ce type de prise et de loin.

En effet reste la capacité à réunir un échantillon représentatif en fonction des textes, cependant compte tenu de la présence ici de spécialistes de haut vol, je pense que la aussi nous y arriverions.

Après reste en effet l'écueil du prix de l'édition que tu connais bien compte tenu de ta très large expérience dans le domaine.

Nous pourrions peut-être tenter d'approcher le sujet dans la mesure où tu a une idée précise du coût d'un ouvrage.

Bonjour marlin4648

Belle épée, en effet.

Pour le petit quelque chose qui ne colle pas, faisiez-vous référence à la lame montée à l'envers pour un droitier ou s'agit t'il d'autre chose, propre au modèle?

La présence de viroles tressées en plus des viroles cylindriques triangulaires m'interpelle aussi.

Benoit

iod1889 a écrit:

Bonjour marlin4648

Belle épée, en effet.

Pour le petit quelque chose qui ne colle pas, faisiez-vous référence à la lame montée à l'envers pour un droitier ou s'agit t'il d'autre chose, propre au modèle?

La présence de viroles tressées en plus des viroles triangulaires m'interpelle aussi.

Benoit

Bsr ALain,
Effectivement, il me semble que la monture est montée à l'envers.
Amicalement
Jean

bonjour

merci pour vos observations , effectivement la fusée est pas bonne d'ou les bracelets un peu incongrus ( l'originale est en attente de refection )et pour le remontage à l'envers ...effectivement , mais j'avais remis comme c'était car je prends des photos au démontage donc on fera comme le roi Dagobert...!

Bonjour,

Attribuer cette épée à un officier d'ordonnance de Napoléon III n'a pas de sens, mais avec Lhoste, je ne m'étonne plus de rien : il attribue une épée de fonctionnaire civil à un officier d'administration, l'épée à grenade de type 1872 à l'infanterie et à la gendarmerie qui n'en ont jamais fait usage (dorée, c'est une épée d'artilleur, non dorée, c'est une épée de sous-officier d'artillerie ou du génie !), etc. Ce n'est pas du travail sérieux.

L'épée des officiers d'ordonnance est le modèle général à ciselures modèle 1852 ou 1855, qu'ils soient ou non attachés à l'Empereur. Voir ici :
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Il est explicitement fait référence, article 39, aux particularités de l'uniforme des officiers d'ordonnance de l'Empereur. Si l'épée de ces officiers avait été différente du modèle commun, l'article 44 n'aurait donc pas manqué de le signaler. Enfin, voici la preuve par l'image :
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Les photos sont assez claires pour que l'on puisse constater que les épées sont du modèle général à ciselures.

L'arme présentée par marlain4648 est du modèle porté en petite tenue par les officiers de cuirassiers, de carabiniers ou de dragons de la garde impériale. Cette arme est plus évoquée que décrite par le règlement du 19 juin 1854, JMO 1854/1, p. 1098, lequel ne mentionne même pas le pas d'âne. Voici ce texte, où les dragons et carabiniers ne figurent pas car il n'y en avait pas encore dans la Garde en 1854 :
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Ce règlement laissant beaucoup de latitude, il n'y a pas lieu de s'étonner du style de la fusée ou des viroles de l'épée de marlain4648 : chaque officier devait avoir une épée se distinguant par quelques détails.

Vous remarquerez que Lhoste attribue cette épée aux seuls dragons de l'Impératrice, alors que ce modèle avait été initialement conçu pour les cuirassiers de la garde. Il oublie aussi son affectation ultérieure aux carabiniers de la garde.

Cordialement

j'avais oublié de parler des inscriptions sur la garde : sur le petit quillon un peut lire "PARA" et sur la vis ...? la fin serait "......ANE" ça parle à quelqu'un ?