Vareuse officier français artillerie 1940

Bonsoir pouvez vous me dire si cette vareuse est bien authentique ww2, si on est bien sûr du 190 eme régiment d’artillerie, grade sous lieutenant? Et peut être une estimation ?
Merci beaucoup d’avance
Cdlt

Bonjour,
aucun problème c'est tout bon pour un sous-lieutenant de 1939/40.
Par contre je ne trouve pas trace de ce régiment entre les années 20 ( https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9organisation_des_corps_d%27artillerie_fran%C3%A7ais_(1924) ) et 1936, année à laquelle il n'apparaît pas dans la liste.
Il a peut-être été recréé en 39?
Estimation, aucune idée...
Cordialement,
CG

Merci beaucoup pour votre retour si d’autre personne ont un avis concernant l’estimation je suis preneur

Bonjour,

190e régiment d'artillerie lourde tractée (RALT), décliné à la mobilisation à partir du 19 e RAD ?

CDLT.

Merci pour votre retour, le vendeur vient de me proposer 160 pour cette vareuse ça paraît correct ?

Ca semble bien.

KLEIN a écrit:

Bonjour,

190e régiment d'artillerie lourde tractée (RALT), décliné à la mobilisation à partir du 19 e RAD ?

CDLT.

Je ne sais pas, n'ayant pas vraiment de doc sur cette période.

En 14/18, le 19° RAC de Nîmes mettait sur pied le 219° RAC.
Le 90° RALT de Nantes mettait sur pied le 290° RALT.
Etc.
Donc à chaque régiment d'origine on rajoutait 200.

Il n'y avait que pour les RA hippomobiles qu'on ajoutait 200 puis 100, exemple le 121° RAH de Luçon avait mis sur pied les 321° et 421° RAH, car le n°221 existait déjà en RAC.

Sinon il serait plus logique ce ce soit le 90° qui ait mis sur pied de 190°...
Mais je n'ai pas trace d'un 90° RA en 1936.

En tous cas le n°190 s'inscrit parfaitement dans les numéros des RALT, en 36 il y avait les n°103, 182, 184, 186, 189 et 196° RALT.

Bonjour,
prix correct.
Le 190 RALT est formé en septembre 39 par le CMA 1( Lille), réserve générale d'artillerie, Canons de 220 courts mod 16.
Cordialement.

Re, on me propose avec la vareuse ce ceinturon officier est il authentique ? Merci d’avance

On me propose 190 frais inclus

Oui, authentique.
Par contre il devrait avoir un dé inférieur sous le crochet de sabre.
La dragonne du sabre s'attache à ce dé, et le crochet n'est là que pour surélever le fourreau afin qu'il ne traîne pas par terre. L'anneau du fourreau s'accroche alors à ce crochet.

Il manque donc une photo pour voir si ce dé a été supprimé ou existe bien.

Voir les modèles de ceinturons que j'ai mis dans l'autre sujet.

D’accord merci pour ce retour, concernant les chemises utilisé par les officiers français à cette époque on est sur des simple chemise moutarde ?

Bonjour,
non, pourquoi serait elle moutarde?
C'est simplement une chemise kaki (on peut dire kaki clair) copiée sur le modèle 35 de la chemise troupe, avec une demi-ouverture boutonnée comme le mle 35.
Sauf qu'elle est généralement d'achat personnel, donc en tissu de qualité, généralement sans boutons au bout des pointes du col.
Une simple chemise troupe peut également convenir, surtout pour un sous-lieutenant.

Avec ça il lui faut une cravate dite régate, comme celle de la troupe, toujours kaki, mais souvent de meilleure qualité avec les bouts en pointe contrairement au mle troupe dont les extrémités sont coupées droites.

Pour ça et avant de dépenser des centaines d'euros pour une tenue complète, je conseille le guide d'Olivier Bellec: Mai-juin 1940, l'armée de terre française, aux éditions Mémorabilia.
https://www.amazon.fr/Mai-juin-1940-larm%C3%A9e-terre-fran%C3%A7aise/dp/2377830412

Pour seulement 17€, tout y est décrit y compris la cavalerie, le génie, les motorisés, les alpins et évidemment les officiers.

Crevette a écrit:

Bonjour,
non, pourquoi serait elle moutarde?
C'est simplement une chemise kaki (on peut dire kaki clair) copiée sur le modèle 35 de la chemise troupe, avec une demi-ouverture boutonnée comme le mle 35.
Sauf qu'elle est généralement d'achat personnel, donc en tissu de qualité, généralement sans boutons au bout des pointes du col.
Une simple chemise troupe peut également convenir, surtout pour un sous-lieutenant.

Avec ça il lui faut une cravate dite régate, comme celle de la troupe, toujours kaki, mais souvent de meilleure qualité avec les bouts en pointe contrairement au mle troupe dont les extrémités sont coupées droites.

Pour ça et avant de dépenser des centaines d'euros pour une tenue complète, je conseille le guide d'Olivier Bellec: Mai-juin 1940, l'armée de terre française, aux éditions Mémorabilia.
https://www.amazon.fr/Mai-juin-1940-larm%C3%A9e-terre-fran%C3%A7aise/dp/2377830412

Pour seulement 17€, tout y est décrit y compris la cavalerie, le génie, les motorisés, les alpins et évidemment les officiers.

Bonjour,
Je ne peux que vous encourager a suivre le conseil de Crevette! Cet ouvrage est un excellent rapport qualité prix!

PS: la cravate est en règle générale (légèrement) plus foncée que la chemise.
Sinon un autre guide plus ancien est très bien aussi: HS3 Uniformes, 1940 l'infanterie, de François Vauvillier:
https://fr.shopping.rakuten.com/offer/buy/158772354/1940-l-infanterie-corps-de-troupe-uniformes-equipements-insignes-uniformes-les-armees-de-l-histoire-hors-serie-n-3-1980-de-vauvillier-uniformes-revue.html

Merci pour ses informations et surtout pour les deux guides qui vont me servir , Sur mannequin la couleur des chemises m47 peut convenir à celles utilisées par les officiers à l’époque ?

Le mle 47 n'existe pas, on passe de 45 à 48.
Mais la chemise kaki clair mle 48 a en effet la bonne couleur.
Par contre elle s'ouvre entièrement devant, et a deux poches de poitrine ce qui ne convient pas.
Sur un mannequin ça ne se verra pas et ça pourra convenir en attendant.

Ça marche et dernière petite question pour un képi de sous lieutenant artillerie 1940 on est sur quelle valeur ?

Encore faut il le trouver, mais je vois au moins deux képis lieutenant d'artillerie dans les 130/150€ sur ebay.
De toutes façons en tenue n°5 (campagne), c'est casque, baudrier complet et chemise/cravate kaki.
En tenue n°4 (travail), c'est képi ou casque, mais sans baudrier et avec chemise blanche/cravate noire.
Tout ça est expliqué dans le guide d'Olivier Bellec.