Epée de général 1er empire

Bonjour,
Une épée de général ou off supérieur 1er empire :





Signée "cailloux fourbisseur palais du tribunal n°46"

Cordialement,
Alex

Bonsoir,

C'est Cailloué et palais du Tribunat. Cette adresse prouve que l'arme a été fabriquée sous l'Empire :
- instauré par la constitution de l'an VIII, le Tribunat est supprimé sous la Restauration et le lieu reprend son nom antérieur : Palais-Royal ;
- le n°46 correspond au système de numérotation des rues de Paris adopté en février 1805.

Cette épée a donc été fabriquée entre 1805 et 1815.

Serait-il possible de publier une photo plus nette de la coquille ? Les symboles sont assez confus.

Cordialement

Bonjour, le Tribunat a été supprimé en 1807, il me semble, on trouve d'ailleurs cette adresse (avec le numero) sur l almanach du commerce de Paris entre 1802 et 1808 (qui devient Palais Royal ensuite), donc fabrication plutôt entre ces deux dates.
Cordialement.

Salutations chers collègues
Merci d'avoir montré une épée très intéressante.
Dans ma collection, il y a une épée pour enfants avec la même intrigue.
Je pense aussi qu'elle a été réalisée sous le Premier Empire.




A titre de comparaison, deux parcelles côte à côte. Ils coïncident même dans des détails individuels. Bien sûr, mon épée n’est pas aussi bien faite car elle était destinée à un enfant.

Pour moi, cette composition ressemble beaucoup au "Lion de Lucerne". Monument en l'honneur des gardes suisses morts en défendant le roi de France Louis XVI lors de la révolution du 10 août 1792.

Litregol, il est vrai que l'analogie est intéressante, merci. Attendons encore une photo plus nette de la coquille de l'épée d'alex35.

jp4970 a écrit:

le Tribunat a été supprimé en 1807

C'est vrai ! Il reste à savoir jusqu'à quelle date le lieu a gardé son nom. Je vais consulter le Dictionnaire des rues de Paris pour le déterminer.

Sur la date de 1802, je ne suis pas d'accord. Cette épée est forcément postérieure à 1805 à cause de la numérotation des rues qui correspond à celle établie en février 1805. La preuve est que le fourbisseur Cailloué est encore à ce n°46 sous la Restauration.

Comme indiqué, l'adresse est bien Cailloué "palais du tribunat galerie de pierre, 46" dès 1802 (pas trouvé avant), ceci jusqu'en 1808, et l'adresse devient "Palais Royal, galerie de pierre, 46" en 1810 sur les almanachs.

OK, 1802 et non 1805. Je pense avoir trouvé l'explication de ce n°46 antérieur à 1805 : on n'a tout simplement pas inclus les galeries du Palais-Royal dans la numérotation des rues. En effet, il s'agit d'allées couvertes internes au bâtiment, et non de rues à proprement parler. Aujourd'hui encore, la numérotation des galeries du Palais-Royal ne suit pas la règle applicable aux rues. Ainsi, le fabricant de décorations Bacqueville a pour adresse 6-7-8 galerie de Montpensier. Dans une rue, les chiffres seraient tous pairs ou tous impairs.

En ce qui concerne le lion couché sur des armes : ce motif pourrait en effet être helvétique. Cette épée aurait donc pu être celle d'un officier suisse au service de L'Empire français. C'est à confirmer.

Bonjour,
Merci pour ces retour,
Voici la coquille en détail



Lion de Lucerne ?
Cordialement
Alex

Salutations
Si le lion est Lucerne, alors l’épée ne peut l’être qu’après 1821. Puisque ce monument n'a été officiellement inauguré que cette année.

Bonjour,
Merci pour ce photo de statue, Sur la satute de Lucerne, le Lion est bien mort.
Je pense que c'est le type de trophé à Lion de la coquille de l'épée qui a inspiré le momument de Lucerne
Cordialement,
Alex

Il doit s'agir d'un thème traditionnel dont il reste à déterminer l'origine. Quant à l'épée, elle est forcément d'époque Consulat ou Empire du fait de la référence au Tribunat.

Bonjour,
un autre exemple sur un site : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Cordialement,
Alex