Question à propos du port de la fouragère en reconstitution historique

Bonjour à tous,

Je souhaite faire de la reconstitution dans la ligne Maginot bientôt et j'aurais une question à vous poser. Je possède une fourragère de la croix de guerre 14/18 de couleur vert avec des lignes rouges dessus. Je me demandais s'il est possible de la porter car le régiment que je souhaite représenté à obtenu cette distinction durant la première guerre mondiale, est-ce cohérent ?

Merci d'avance

Bonjour,

tout dépend de la configuration de tenue représentée.

Cordialement

Ce sera une tenue d'homme de troupes de forteresse
Cordialement

Bonjour,
si le ferret et bien argenté il s'agit d'une fourragère pour régiment de cavalerie.
Pour l'infanterie et l'artillerie il doit être doré.
Cordialement,
CG

La petite histoire du 08 a écrit:

Ce sera une tenue d'homme de troupes de forteresse
Cordialement

Je parle de la configuration de la tenue, non l'arme en question.

Bonjour crevettes, oui celle que je possède à un bout doré pas comme celui que j'ai mis pour illustrer désolé

Bonjour crevettes, oui celle que je possède à un bout doré pas comme celui que j'ai mis pour illustrer désolé

Je souhaite faire une tenue comme celle-ci

Donc oui car la fourragère fait partie de la tenue de campagne, et elle est notamment portée lors d'une prise d'armes ou d'un défilé comme sur la photo.
Par contre elle n'est pas portée au combat.

Merci beaucoup pour cet information, est ce que je peux mettre l'insigne de mon régiment dessu ?

Insigne miniature alors.

Oui si cet insigne est bien de l'époque choisie car c'est une pratique courante depuis 1938.

Il peut également s'agir de l'insigne général des troupes de forteresse.

Je pensais mettre l'insigne général des troupes de forteresse sur le beret et l'insigne de mon régiment sur la fourragère

Il y a certainement des exemples ici:
https://fourrageres.blogspot.com/

C'est le site de Gérard Rossi qui est également membre du forum.

Bonjour
Belle documentation très intéressante, merci du partage
Salutations
Gmc

Bonjour
Il y a 3 cas principaux où l’insigne de régiment est porté sur la fourragère :
- j’ai droit au port individuel de la fourragère du régiment car j’ai participé aux opérations qui ont permis son obtention. Ça me différencie de ceux qui la portent uniquement parce qu’ils appartiennent au régiment.
- j’ai droit au port individuel de la fourragère du régiment A et je suis maintenant dans un autre régiment B. Je porte l’insigne du À sur ma fourragère.
- je fais le beau chez le photographe.
Ça c’est l’usage, mais tout le monde ne le respectait pas.

Je ne suis pas certain de ces affirmations car même encore maintenant on voit par exemple l'insigne du 152°RI porté sur la fourragère par tous y compris le chef de corps.

Et en 1939 les règles de port des insignes métalliques étaient différentes, par exemple seulement 2 insignes métalliques étaient autorisés sur une tenue quelque soit leur emplacement, alors que depuis quelques décennies on est passé à 3 insignes.

De toutes façons depuis toujours le règlement n'est jamais suivi à la lettre, bien au contraire car on se fait un plaisir et même parfois un devoir de l'ignorer.
Témoins les insignes d'affectations précédentes qu'on portait sur les épaulettes, dans mon cas j'ai longtemps porté celui de mon école alors que le règlement ne le permettait pas en théorie.

Sans compter le fait que chaque unité un tant soit peu prestigieuse ou chef de corps s'ingénie parfois à contourner ce règlement histoire de se distinguer des autres

Exemple du contournement du règlement par les officiers des troupes de forteresse:

François Vauvillier, commentaire sur le BOEM de 1937.

Pour la troupe, l'insigne est porté règlementairement sur le béret.
Il est entièrement de couleur argent, excepté pour le chef de casemate qui a droit à l'insigne argenté avec l'inscription "On ne passe pas" qui est sur fond doré.
cf BOEM 1937.

Je parlais de l’usage avant 40.
Mais effectivement, ce qui devrait primer c’est le règlement, puis la tradition, puis l’usage, mais dans la réalité c’est souvent l’inverse.