De ce jour, un canon à identifier.

Bonjour,
Une demande d'identification pour un canon acheté sur la toile, dans son jus, bricolé et sorti des broussailles.
C'est du costaud, du solide avec un affût entièrement rivé.
Je ne parle pas du bidouillage des roues.
Ce n'est pas pour un estimation.
J'ai d'autres photographies, y'a qu'a demander.
Merci.

Longueur totale, de la bouche au bout du timon : 2,06 m
Longueur du canon : 0,91 m
Diamètre extérieur de la bouche : 8 cm
Diamètre intérieur de la bouche : 4,7 cm
Largeur des axes du fût : 27,5 cm
Longueur du châssis riveté : 1,68 m
Longueur du verrou de culasse : 28,5 cm
Calibre de la « cartouche » en fer : 50 mm
Longueur de la « cartouche » en fer : 150 mm

Bonjour

Y a t il des inscriptions visibles sur le culot des douilles ?
Cela pourrait permettre d'identifier le canon si il s'agit bien des bonnes douilles correspondantes

Bonjour,
Canon de festivités ?

Bonjour,
j'ai aussi tendance à y voir un canon "de réjouissance" car en 1902 ce type et cette forme étaient complètement dépassés pour les canons véritablement de guerre.

On ne voit pas si la percussion se fait avec une aiguille comme sur la photo culasse en place, ou avec un percuteur comme sur les photos culasse démontée?

Entre 1890 et 1905 notamment, tant la manufacture de St Etienne que Winchester et Alfa en Allemagne proposaient des canons pour fêtes, communes, châteaux, yachts etc, du calibre 30 à 50 mm.
Tous étaient en acier et fonte, avec des roues en fer identiques à celles-ci ou en fer et bois.

Ces canons devaient être très solides car la plupart du temps ils étaient chargés avec de la poudre à mine moins chère que la PN n°0 préconisée et on ne regardait pas à la quantité.

Par contre je n'en trouve pas d'aussi grands, aussi bien faits et avec des munitions à douille.
Sauf évidemment les canardières en 37 mm mais qui étaient d'une conception très différente.
Cordialement,
CG

Bonjour,

Oui, ça fait penser à un canon de réjouissances.
On dirait qu'il vous a été livré avec deux culasses, une avec le levier d'armement cassé et une aiguille pour la percussion. C'est celle qu'on voit montée sur la première photo.
Et une complète avec un percuteur, celle qui est montrée sur la deuxième photo et sur la photo avec les douilles.

Bonne journée.

Bonjour

Quoi qu'il en soit c'est un joli sauvetage qui mérite d'être mis à blanc et d'être repeint comme à l'origine. Prévoir un mécanisme qui empêche un audacieux de s'amuser avec et de se détruire en même temps que le canon.

Bonjour,
et des détails avec un peu de retard.
Sous une douzaine de couches de peinture "Stme Quelin et Perras"
Une société qui fabriquait des canons paragrlêle, ce qui n'est pas la cas içi: le canon paragrêle tirant verticalement. C'est certainement un canon de fêtes. Les roues tiennent par hazard et du fil de fer et ne sont pas d'origine.
Bon week-end à tous.

Dans la plupart des canons employés aujourd'hui, la charge se fait au moyen d'une douille métallique qui se place dans le tonnerre de la pièce fermée par une culasse mobile. On a employé, comme modes de fermetures, plusieurs dispositifs utilisés dans les armes de guerre. Ainsi, dans les canons Quelin et Perras, la culasse mobile est sensiblement celle du fusil Gras; elle est pourvue d'une tête mobile et d'un verrou qui assure l'obturation en prenant appui sur une rampe hélicoïdale. Le chien est remplacé par un simple percuteur axial commandé par un levier à frapper, monté sur une entretoise du croisillon-support. L'emploi des douilles métalliques et des gargousses préparées à l'avance est de plus en plus général, parce qu'on a reconnu que ce mode de chargement était le moins dangereux. Les gargousses, en papier sulfurisé, facilement perforées par la déflagration de l'amorce, sont chargées à l'avance à la poudrière. A u moment du tir, l'artilleur n'a donc qu'à se préoccuper de réamorcer les douilles sans avoir à manipuler la poudre. Malgré cela, les accidents sont encore nombreux, et beaucoup se produisent à la suite d'un coup raté, lorsque l'artilleur veut remplacer la gargousse renfermée dans, la douille, ou bien réamorcer sans se donner la peine d'enlever la gargousse.