Médaille des Épidémies en or attribuée à Paul Adolphe RIVET en 1917

Bonjour,

Je suis très content de partager avec vous cette médaille des Épidémies en or attribuée à Paul Adolphe RIVET médecin, grand anthropologue qui fonda le Musée de l'Homme, écrivain et homme politique, né le 7 mai 1876 à Wasigny dans les Ardennes, décédé le 21 mars 1958 à Paris.







https://www.cambridge.org/core/journals/annales-histoire-sciences-sociales/article/paul-rivet-18761958/8A5958192ED0C76166140146BE330825


Quelques éléments biographiques, les grandes lignes car sa carrière est bien remplie, vous n'aurez pas de difficultés à trouver des éléments plus complet sur le net.


En 1893 il réussit le concours à l'école du Service de Santé de Lyon (3ème sur 58), il devient docteur en médecine le 6 décembre 1897, il intègre alors l'école d’application de médecine et de pharmacie militaires de Lyon.

Le 17 novembre 1898 il est nommé au 1er Régiment de Cuirassiers avec le grade de médecin aide-major de 2e classe.

De 1901 à 1906 il participe à la mission géodésique française envoyée en Équateur pour mesurer l'arc de méridien de Quito.

A son retour en France le 17 juillet 1906 il est détaché du Service géographique de l’Armée auprès du Muséum d’Histoire naturelle et en 1909 il est nommé sous-directeur du Muséum. Il mène des travaux d'anthropologie sur les Amérindiens.

Il est mobilisé le 2 août 1914 comme médecin-chef à l’ambulance chirurgicale n° 4 du 3ème Corps d’Armée jusqu'au 5 mai 1916, il part en Orient, le 23 septembre il met en place et organise l'hôpital n°13 au camp de Zeïtenlik en Grèce près de Salonique.

Le 19 mars 1918 il devient chef du service d’hygiène et d’épidémiologie des armées alliées en Serbie. Il est démobilisé le 25 mars 1919.

Après la guerre il continue ses activités de recherches anthropologiques, donne des conférences en France et à l'Étranger, rédige de nombreuses études et participe à des missions scientifiques en Argentine, au Paraguay, au Mexique, au Guatemala, en Colombie, entre autres.

En 1937 il fonde le Musée de l'Homme dont il assure la direction ; lorsque la Seconde Guerre Mondiale éclate il est en Bolivie, il rentre en France et continue ses activités scientifiques.

En octobre 1940 il rejoint le réseau de résistance du musée de l’Homme, ne cachant pas son hostilité face au gouvernement de Vichy il est relevé de ses fonctions en novembre 1940.

Le 10 février 1941 la gestapo procède à l'arrestation des principaux membres du réseau de résistance du musée de l’Homme, il échappe de justesse à l'arrestation et trouvera refuge en Colombie où il créera l’Institut Ethnologique National.

En décembre 1942 le général De Gaulle envoie Paul Rivet en mission au Canada à la tête d’une délégation au Congrès international des problèmes du Pacifique.

En mai 1943 il est nommé à Mexico par le général De Gaulle comme conseiller culturel de la France combattante pour l’amérique latine.

En mai 1944 le général De Gaulle lui décerne la médaille de la Résistance, pour son action à Paris et en Amérique latine depuis mai 1941.

En octobre 1944 il est de retour à Paris et reprend aussitôt ses fonctions au Muséum d'Histoire Naturelle et au Musée de l’Homme.

En octobre 1945 il est élu député sur une liste SFIO.

En 1947 il est nommé président du Conseil supérieur de la radiodiffusion française et du Conseil des programmes, la même année il sera élu vice-président de la Ligue des droits de l’homme. Le restera jusqu’en novembre 1957.

En 1949 il part à la "retraite" quitte ses fonctions au Muséum d'Histoire Naturelle et au Musée de l’Homme. Il continue de publier des travaux dans le domaine de l'ethnologie, mène des missions scientifiques en Amérique du Sud (jusqu'en 1956) et est élu président de la commission française de l’Unesco (1953).

En 1951 il est battu au législatives et renonce à la vie politique.

Le 21 mars 1958 Paul Rivet meurt à l’âge de quatre-vingt-deux ans dans son appartement du Palais de Chaillot. La nouvelle de sa mort fut annoncée trois jours après son décès, une fois les obsèques célébrées dans la plus stricte intimité, comme il l’avait souhaité. Il repose au cimetière du Père Lachaise.

Cordialement

Bonjour poilu

Superbe trouvailles avec un joli pedigrée

Bien cordialement
Luc

Bonjour Luc,

Je vous remercie

Cordialement

Bonjour,

voici une belle présentation, merci.

Cordialement

Bonsoir Poddichini,

Je vous remercie, je rajouterai quelques infos supplémentaires  

Cordialement

Bonjour
Très belle trouvaille et merci pour cette présentation.

bonjour
belle trouvaille
et presentation de ce grand homme
merci

Bonjour,

Merci pour vos message respectifs

Il faut dire que les informations sur cet homme sont nombreuses.

Cordialement

Bonjour,

Pour compléter, les décorations officielles dont j'ai retrouvé traces :

Officier d'Académie (1902)
Officier de l'Ordre du Mérite Agricole (1906)
Chevalier de l'Ordre de la Légion d'Honneur (1907)
Officier de l’Instruction Publique (1907)
Médaille d'Honneur des Épidémies or (1917)
Croix de Guerre 1914-1918 citation à l'Ordre de l'Armée (1918)
Officier de l'Ordre de la Légion d'Honneur (1919)
Commandeur de l'Ordre de la Légion d'Honneur (1937)
Médaille de la Résistance (1944)
Ordre de Libération de l’Espagne (1948)



Cordialement