Léo LEBLANC 101AB, 326 Engineer

Bonjour, je veux ici rendre hommage à ce citoyen d'honneur de la ville de Bastogne.



Né le 7 mars 1919 à Sandford, dans le Maine, dans une famille nombreuse de plusieurs sœurs et frères, fils de Laura Boidin et d'Alfred Leblanc, c'est à 21 ans qu'il entre au service de la bannière étoilée, le 31 juillet '40.

Candidat para, il rejoindra la mythique 101 AB en Angleterre comme artificier dans le génie aéroporté.

A la date de création du service transport-ravitaillement A.B.C. Route, le 30 novembre 1944, il arrive à Mourmelon dans le Nord de la France où sa connaissance de la langue de Molière l'affecte interprète à la croix rouge.

Ayant rejoint son bataillon, le 326 Engineer en décembre, c'est à Sprimont (Sainte-Ode) qu'il arrive avant de partir pour Bastogne où il se liera d'amitié avec la famille Hastir demeurant sur la route d'Arlon.

Sa vie fut menacée à plusieurs reprises : Sprimont, Clervaux, Bastogne, Neffe, Marvie où il se réfugie dans l'étable de la famille Maquet qui sera détruite et dont il sortira pourtant indemne.

Léo et ses acolytes de la " one O one " " reconduiront " les Allemands chez eux jusque Berchtesgaden.

Sa démobilisation bien méritée prendra acte le 27 septembre 1945 et marquera son retour à Boston.

En 1973, il prendra sa retraite d'une carrière de dessinateur industriel en Californie.

Dans les années 90, il reviendra dans son fief de Sandford.

1994 marque son retour sur le sol ardennais grâce à un gain aux jeux relativement important ; en plein dans les commémorations du Cinquantième, il s'étonne, à l'époque, de l'intérêt des bastognards envers lui mais cela n'est pas pour lui déplaire...

Il retournera sur ses lieux d'arme de 44-45 pour y découvrir des bâtiments transformés ou... disparus ; il séjournera à l'Hôtel du Sud.

C'est en 1997 qu'aidé d'une poignée de véritables amis belges et d'autorités régionales et nationales, il s'installe définitivement à Bastogne et il dira des suites de l'accueil reçu :

"... J'arrivais là comme un étranger, je n'ai jamais pensé que je serais reçu comme ça. Dans ma vie, aucun pays ne m'a jamais accueilli comme je l'ai été à Bastogne... "

Survivant de nombreuses attaques, il perdra son combat contre la grande faucheuse le 16 mai 2004, âgé de 85 ans, à l'aube des commémorations du 60th Anniversary of the Battle of the Bulge.

Selon sa volonté, il sera incinéré et ses cendres dispersées au pied de son arbre au Bois de la Paix à Bizory.

Membre d'honneur de l' Amicale des Bastognards Collectionneur (A.B.C.), il en deviendra Président d'honneur en mai 2004 à titre posthume.

très beau témoignage pour cet engagé des USA, avec un arbre généalogique très canadien français peut être Acadien. À la fin du 19 eme siècle de nombreux québécois ont immigré vers les USA à la recherche d'emplois dans usines de fillatures du nord est des États Unis. Mes arrières-arrières grands-parents ont fait ce choix mais sont revenus au Canada quelques années après. (les recherches des archives sur les rescencements canadiens m'ont aidé) Mais de nombreuses familles sont restées. Il n'est pas rare de croiser dans le Maine des Américais parlant français.

bonjour
tinky
j'aime bien quand on honore les anciens combattants
de n'importe qu'elles nations ils l'ont bien gagnées
il faut jamais l'oublier
salutations
gégé