la petite histoire du pilote Tony Jonsson...

petit récit tiré d'un bouquin sur les combats aériens du débarquement :

le 24 juin Tony Jonsson participe avec le 65 sq de la RAF à une attaque près de dreux . les mustang brittanqiues doivent détruire un quai soutenant une ligne de chemin de fer . la formation est attaquée par des Fw.190 et dans le combat , grace a un emploi judicieux de ses flaps , Jonsson réussit a virer plus court qu'un allemand et à l'abattre . s'ensuivra une scène que l'on peut certainement taxer de relativement rare dans cette campagne disputée et sanglante que fut la bataille aérienne de normandie :" quand mes tracantes se rapprochèrent de l'habitacle , le pilote comprit que le jeu était fini car il se dressa , se pencha et saute juste au moment où son appareil piquait. son parachute s'ouvrit peu avant qu'il ne touche le sol , je pus alors reprendre mon calme .j'etait très heureux que ce pilote compétent et brillant ait pu s'en tirer vivant . il avait fait preuve d'une grande habileté en pilotant son appareil endommagé et avait combattu jusqu'a la fin.
j'orbitait sur les lieux et regardait le pilote toucher terre au milieu d'un champ. il rassembla la toile de son parachute , la jeta sur son dos et me salua. je décidai d'effectuer un passage a basse altitude pour lui rendre son salut , bien que je tournait mon avion vers lui il n'esquissa aucun mouvement de fuite et ne montra aucun signe de de crainte : je suppose que c'etait le preuve du respect mutuel par les pilotes de quelque bord soit .
je pense que , de oint de vue militaire j'aurait été fondé a tuer cet ennemi car sous peu il reviendrait dans les airs et serait un adversaire redoutable . mais il ne passa jamais par la tete l'idée de lui tirer dessus alors qu'il était a découvert . De toute évidence son attitude aurait été la meme , il n'avait jamais pensé etre abattu dans telle situtation "

Jonsson s'étend alors dans son ouvrage sur le respect mutuel en reconaissant que des "vilains" figuraient dans les deux camps
"la pratique de mitrailler les aviateurs pendant sans défense a leur parachute n'était pas rare chez les pilotes américains en l'été 1944"

Merci pour ce récit qui rappelle des valeurs oubliées. Amitiés. JC.

la bataille dans les airs est un peu comme un duel a l'escrime , tu pique il pique jusqu'a ce qu'un des deux montre des signes de faiblesses , a la fin de la guerre ca ressemblait plus a du tir au pigeons , surtout dans le pacifique en particulier au iles mariannes , mais des fois ils tombaient sur des Os (du genre hartmann )