Le Col. Faidherbe

Bonjour,

Je vous présente une peinture qui est dans la famille depuis plusieurs décennies. Il s'agit d'une peinture du Col. Faidherbe.



Il s'agit ici de chasseurs a pieds.

Gouverneur du Sénégal (1854 à 1861 - 1863 à 1865)

Il entreprit de pacifier le pays, repoussa les Toucouleurs à l'est du Haut-Sénégal (1855-1863), et s'oppose à El Hadj Omar qui assiège le fort de Médine et prend la ville le 18 juillet 1857. Il repoussa les Maures au nord et annexa le pays Ouolof (traité de mai 1858).

À la bataille de Logandème (18 mai 1859), il est allé à la guerre contre les Sérères pendant le règne de Maad a Sinig Coumba Ndoffène Famak Diouf. Sous ses ordres, Fatick a été brûlé2,3.

L'annexion du Cayor (1861-1865) permit de dégager la route reliant Saint-Louis à la presqu'île du Cap-Vert.

Il s'intéressa aux dialectes locaux, aux coutumes et entreprit le développement économique, notamment le chemin de fer du Dakar-Niger qui devient prospère.

En 1861, malade, il sollicite son retour en métropole. Il est alors colonel. Il reçoit le commandement de la subdivision de Sidi-bel-Abbès, mais repart pour le Sénégal en 1863 qu'il quitte en 1865.

Avec peu de moyens, il jeta les bases de la future Afrique-Occidentale française. Il étendit l'influence française très au-delà du Sénégal, travailla à développer l'économie locale et fut le créateur du port de Dakar. Il assuma pleinement son rôle de « civilisateur ». Promu général en 1863, on lui donna un commandement modeste en Algérie.

PM

général, mon cher, général !

Bonjour,
Passionnant ce résumé !
Merci pour le partage

commandant en chef des armées du Nord, surnommé "le chiendent" par les Allemands il a été ramassé mal en point dans un fossé lors de la défaite de 70 preuve que ce n'était pas "un planqué" il n'a jamais mis un pied en Algérie (même s'il aurait bien aimé y finir sa carrière) chez mes grands parents il y avait aussi son portrait puisqu'il était de la famille, il a disparu du grenier pendant la dernière guerre (ledit grenier puait le plastic) car entre les allemands et nous c'est une longue histoire, ils débarquaient à l'improviste à la maison et mon père laissait volontairement trainer des revues rexistes

Bonjour,

Je n'avais pas vu votre intervention! merci.

C'était en effet un sacré bonhomme!