lances ancien regime??

petite trouvaille du jour.
ces lances d une tres grande longueure ne m ont pas l aire concue pour
le sanglier, si l un d entre vous a des suggestions, elles sont les bien venues.
ps; ramener ces cure dents dans le rer et metro aux heure de pointe, un vrai bonheur!

Bonjour,
une pique de chasse aurait des arrêts de pénétration.

Le fer ressemble bien à celui des piques révolutionnaires et le talon ressemble plutôt à celui des lances 1822.
Les fers des lances 1809 et 1812 sont différents ainsi que les suivants.

L'absence de pitons pour fixer une flamme et d'attelles de renfort écarte presque certainement une utilisation de cavalerie.

Je ne les trouve pas dans les planches de Pétard.
Je les verrais bien comme étant des piques révolutionnaires.
Peut-être modifiées ensuite pour en faire des lances de cavalerie à usage de décoration?
Ca mesure combien?
Cordialement,
CG

a confirmer, mais environ 2m50
un peu grand pour des piques non?
et le tissus à l aire ancien..

j avais aussi pensé à des piques revolutionnaire, mais je n en avais jamais vue de si grand.
et pas de marquage "an"

C'est une dimension possible car il n'y a aucune règle.
On en voit à 2m30 comme ici:
http://www.musee-infanterie.com/objet/628-fers-de-piques

En tous cas je ne vois que ça comme origine du fer. reste à savoir si ce type de sabot est possible sur ça?
Tous les fers ne sont pas marqués AN, loin de là.

2m51 au total
57cm de pique
pas vraiment les proportions evoquées ci dessus...

c est la raison pour laquelle je ne fais plus du revolutionnaire, trop d enigmes avec souvent aucune explication aubout...

en tous cas, merci de t etre renseigé,
sans mauvais jeux de mot, le petard ca fais réver.

57 cm de pique c'est tout à fait ça, exemple:
http://www.armeancienne.fr/pic-revolutionnaire-p-2084.html
D'autres sont plus courtes de quelques centimètres, n'importe quelle personne correctement outillée et savant forger pouvait en forger pour son village ou son quartier.

Ensuite je ne vois définitivement pas ce type de montage sans attelles pour un cavalier dont c'est l'arme principale avant le sabre.
Le moindre coup de sabre décapite la lance et le cavalier en question a vite l'air très bête avec son bout de bois dans la main!

Pour moi seul le sabot est curieux pour une pique révolutionnaire.
Mais comme on voit des fers seuls 99% du temps, c'est dur de comparer.

En plus deux absolument identiques, ça sent le montage de décoration des années "romantiques" 1850-1880...

exactement, 57 totale dont 41 de lame.
effectivement, surement le fruit d un remontage.
bien vue

bonsoir, je confirme aussi ,bien pique de la revolution les dimentions sont habituellements entre 45 a 60 cm j'en possede encore un qui fait 54 cm
cdt

comme quoi, le reglementaire sur cette periode...

Justement, rien ou presque n'était règlementaire et surtout pas les piques.
Les fusils N°1 sont des montages de pièces diverses de plusieurs types anciens et récents, les sabres s'en sortent un peu mieux mais avec d'innombrables variantes, les manufactures d'armes sont complètement désorganisées.
Tout fusil dont le calibre ou la longueur ou la forme même sans baïonnette est correct, est bon pour armer le citoyen des départements frontières.
Seule l'armée est mieux lotie avec des règlementaires allant du 1717 au 1777.

Le décret du 1° août 1792 ordonne à tous les forgerons, charrons, serruriers et d'une manière générale à tous les ouvriers travaillant le fer jusque dans les plus petits villages de fabriquer des piques.

En 1793 on créée de nouvelles manufactures d'armes à Autun, Clermont Fd, Montauban, la Charité s/Loire, Bergerac etc...
Pour les armes blanches Langres, Chaumont, Nogent, Metz etc...

A Paris on installe 258 forges sur l'esplanade des Invalides qui livrent des canons de fusils et 80 "foreries" sur des bateaux amarrés aux quais de Seine.

On pourrait en écrire des pages entières!
Comment avoir du règlementaire dans ces conditions? Du reste ce n'était pas le but qui était d'avoir la quantité quitte à ce que la qualité soit parfois médiocre.
Un soldat avec un fusil et une baïonnette a confiance en lui et fera merveille, un soldat qui n'a qu'un bâton et un couteau de cuisine ne vaut strictement rien et il fallait à tout prix l'éviter.

ceci explique cela...
comme d habitude, une foule d information, merci crevette.
c est dingue d imaginer l esplanade des invalides remplie de forges.!

Le n° 382 de la Gazette des Armes présente une pique complète, voici ses dimensions:
Longueur 2m60, fer de 52,5 cm, lame de 38 cm, douille de 14,5 cm, sabot de 11 cm, poids de 1,5 kg.
Différence: le sabot n'a pas cette rondelle d'arrêt.


Le texte d'époque donnant les mesures de la pique 1792 donne ces dimensions théoriques:
Lame de 41 cm, douille de 13,5 cm, sabot de 16 cm, hampe en frêne de 2m20, ce qui donne une longueur totale de 3m40!
Longueur peu respectée, la moyenne étant entre 2m50 et 3m.

Le fer peut avoir 6 formes principales différentes et le sabot lui aussi peut avoir plusieurs formes:
sabot conique avec ou sans bourrelet, cône tronqué à la base avec ou sans bourrelet, ou encore simplement sans partie métallique la base étant arrondie et durcie au feu.
Ce type de sabot à rondelle d'arrêt peut donc parfaitement être un montage d'époque contrairement à ce que je pensais.

Les piques remisées en grandes quantités en 1795 ont resservi pour certaines en 1814.
Ensuite elles ne seront plus jamais utilisées à part la marine qui en a conservé un peu en pièces d'apparat.

CF N°382 GA.

Bonjour,

Une piste serait peut-être d'identifier les deux bouts de tissus qui sont encore présents.
J'ai pas idée de ce que c'est.

Cordialement.

Ca me fait penser à un galon de livrée, ceux que portaient les tambours sur leurs justaucorps.