La mèche et la pluie

Question que je me pose également depuis un moment mais à laquelle je ne trouve pas de réponse : comment faisaient les arquebusiers et mousquetaire par temps de pluie à l'époque des platine à mèche ?

Autant dans des conditions de siège, le défenseur peut facilement avoir un poste de tir abrité et l'attaquant s'en construire un, autant en campagne, je ne voit pas trop comment ils pouvaient gérer le truc ?

Au combat, j'entends, si pas de combat, j'imagine très bien qu'ils savaient conserver la mèche à l’abri de la pluie...

Bonjour,
avec un peu de retard:
par temps de pluie c'était simple: pas de tirs possibles. Mèche et poudre même seulement humides ne fonctionnent pas du tout.
Ou à la rigueur l'abriter sous un truc étanche, mais en règle générale il ne se passait rien.

Sinon pour conserver la mèche éteinte au sec et par temps humide, le plus souvent c'était sous le chapeau.
Cordialement,
CG

Bonjour Crevette,

Merci pour ta réponse. En cas de pluie, on annulait les attaques prévues ?
Si on disposait d'une puissance de feu inférieure à l'ennemi, ça valait le coup d'annuler sa supériorité en attaquant un jour de pluie, alors ?

En reconstitution on arrive tout de même à terminer une bataille sous la pluie, on a déjà fait ça en Italie, en Espagne et surtout dans les Flandres, mais les coups de feu se font rares et ce sont alors les piquiers et les rapières des arquebusiers qui font quasiment tout.

Par contre la situation est totalement différente: il n'y a pas de victoire à chercher, il faut seulement que les spectateurs aient quelque chose à voir surtout s'ils ont payé l'entrée!

Attaquer un jour de pluie n'est peut-être pas la bonne solution non plus: armes à feu quasi impuissantes, canons aussi, cavalerie également sans armes à feu et parfois glissant dans la gadoue, rangs de piquiers pataugeant également...

A cette époque on se battait très peu sous la pluie!

OK, je ne pensais pas que ça paralysait à ce point, mais c'est vrai que les conditions de vie en campagne n'avaient surement pas été fondamentalement modifiées par rapport au Moyen-Age...

Ca a un peu évolué avec les fusils à silex, mais la pluie était tout autant gênante.
C'est seulement vers 1840 avec la percussion que les batailles sous la pluie ont été vraiment possibles.

Oui, c'est bien ce que je pensais concernant le silex et la percussion.
Le rouet n'est-il pas a mettre dans le même sac que le silex ?

 

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 l'efficacité des armes sur le champ de bataille de 1630 à 1850 de B.P Hugles chez édita Vilo

H2Z

Le rouet c'est comme le silex, mais avec un maximum de ratés.
C'est pour cette raison que ce système a quasiment été cantonné à la chasse, mis à part les cavaliers qui l'ont utilisé pour son côté pratique comparé à la mèche.

Salut,
Pour me amuser,je compte les batailles par mois pendant les derniers dix années du guerre de trente
ans (1638-1648).Il a trente batailles principales.Dont dans le mois :
Janvier = 2
février = 1
mars = 3
avril = 1
mai = 5
juin = 5
juilliet = 2
aout = 2
septembre = 1
octobre = 6
novembre = 2
décembre = 2

Je ne connais rien au armement de l'époque,et par la, je ne connais pas la influence du calendrier sur
les armes.Mais je trouve étonnante car mémé, que l'été est "calme"(avec les conditions pour les armes a feu favorables) entre deux périodes, de plus forte activité.

bmc

Effectivement, il y a un pic en mai et juin, mais octobre n'est pas mal non plus...
Merci pour vos contributions.