Rennes, 1944

Nouvelle évocation pour la 8th avec ce 2nd Ltn en pause aux alentours de Rennes libérée la veille le 4 aout.

Petit plus avec le pantalon officier.

Au passage, je recherche une paire de jumelles et son étui.









GA

Encore de la qualité. Bravo !

bonjour
toujours aussi beau
tu as combien de mannequins  
a+
christophe

Bonjour,

Ils sont tous présentés ici et j'en ai un autre (surement le dernier avant un bon moment) qui est en cours...

Place limitée...


GA

bonjour

Très belles présentation encore avec de la belles qualité bravo


Cordialement Théo

Merci à toi


GA

Le 3 aout 1944 au matin, le commandant du 13th Infantry de la 8th Infantry Division ainsi que le commandant de la 4th Armored Division, accompagnés de leurs officiers, sont entrain de planifier une attaque coordonnée sur la ville de Rennes. Vers 15h00 ce même jour, le commandant du 13th Infantry  reçoit l'ordre d'attaquer la ville à 17h00, malgré leur souhait de reporter l'attaque au lendemain. Le 1st batalion est en première ligne et doit attaquer les positions ennemies en périphérie de la ville. Ils sont alors confrontés à des armes légères et automatiques mais des armes de 20 mm sont tout de même utilisés comme armes de tir direct. Après une bataille très difficile l'ennemi est forcé de battre en retraite mais la compagnie C a subi de lourdes pertes... Les positions sont ensuite atteinte tôt le matin (nous sommes situés au Nord Est de la ville).

Les préparatifs d'entrée dans Rennes sont réalisés afin de prendre des positions défensives au Sud et à l'Ouest dans la matinée du 4 aout 1944.

Dans la soirée du 3 août, les commandes du M.L.N. prennent possession de la Préfecture, de la Mairie, de la police, de la Banque de France, de la poste et de la prison.


À 00h42 de 4 aout, l'ennemi commence à brûler des installations et bâtiments au sein de la ville même, voyant que les alliés sont tout proches. Une fois terminé, ils battent en retraite vers l'Est.

A 05h00 (horaires à confirmer), toute la ville tremble sous les explosions. Tous les ponts sauf le pont Legraverend et Saint-Martin sont détruits, et c'est dans un paysage lunaire que les Rennais sortent des abris. Les quais ont beaucoup soufferts. Certains ponts ont même résistés aux puissantes charges déposées par les Allemands.

À 16h00, le HQ du 13th Infantry est établi sur le côté Est. Par la suite, ce régiment deviendra la première unité à entrer et à prendre la ville de Rennes. À ce moment, la capitale de Bretagne est libre. Les rapports indiquent que Rennes est "un lit de fleurs colorées" quand les unités la traverse. Les femmes, les jeunes et les vieux ne manquent pas de serrer la main et d'embrasser les Yankees. Les jeeps et les autres véhicules traverses la foule, et beaucoup de civils essuient des larmes de joie, orne le convoi de fruits, de fleurs, tout en criant "vive l'Amérique ". Au même moment, les unités de la 4th AD encerclent la ville et bloquent les accès.





Une cérémonie réunit à l'Hôtel de Ville Y. Milon, maire, Legorgeu, commissaire régional, et les officiers américains ainsi que le lieutenant Jean Marin — « la voix de la France » — auquel la foule fera une vibrante ovation. On brûle les kiosques de propagande allemande de la place du Théâtre.
Les troupes américaines descendent alors la rue Le Bastard, passent sous l'Hôtel du Commerce avant de s'engouffrer sur la route de Nantes sous les acclamations de la foule.
Les trois couleurs sont hissées sur l'Hôtel de Ville après plus de 1 500 jours d'absence. Rennes est libre.







Le fils d'un vétéran de la 8th m'a raconté quelques anecdotes dont celle-ci : Fred Scherrer de la Compagnie B du 13th m'a raconté son expérience à Rennes : Scherrer progresse lentement le long d'une rue. Il se souvient que c'était trop calme. Soudain, il entend des pas de sabots venant derrière lui. Il se tourne rapidement en pointant son fusil M-1. Il vit alors une petite fille qui cria "non, non, s'il vous plaît ne me tuez pas, nous vous aimons!" Elle lui offre alors des fleurs. Ensuite, les civils commençaient à apparaître, il était alors évident que la plupart des Allemands avaient déjà quittés la ville ce jour-là et qu'il n'y aurait pas beaucoup de résistance à Rennes.



Le plus surprenant réside tout de même dans le fait que jusqu'en 1994, Rennes pensait que c'était la 4th AD qui avait libérée la ville. Le fils du vétéran (cité plus haut) et des amis à lui sont venues en France pour rencontrer le maire. Munis de preuves, ils ont "appris" au maire de l'époque que c'était bien le 13th Infantry qui avait libéré la ville. Ce dernier leur avait donc dit qu'il allait alors changer l'histoire de Rennes. En aout 1994, le crest du 13th Infantry "First at Vicksburg" était présenté à la ville, accroché dans la mairie. À ce jour, j'ignore s'il est encore présent.

Mes informations sont tirées des AAR's et des témoignages de vétérans.

Cependant pour ceux qui le souhaite, Ouest France vient de sortir ce livre sur la vie quotidienne à Rennes et la Libération , le tout avec de nombreuses photos au prix de 27 €, il s'annonce top !




L'accrochage à l'entrée de Rennes c'était passé au lieu dit "la maison blanche", là une unité de la FLACK avait positionné des 88 et attendu les Américains.

Un des fameux 88 :




Voici deux chars, présents sur ces lieux, de 4th AD.






Une autre photo du centre ville :




La foule place de la mairie :





GA

La place du Marechal Foch.

Les Allemands ont fait sauter les ponts le jour de leur départ alors que l'immeuble n'avait subi aucuns dommages durant 5 ans :







Maintenant la suite dans le bouquin !!!


GA

Sympa le matching avec aujourd'hui.Le batiment n'a pas beaucoup changé.Je ne savais pas qu'il y avait eu des combats pour Rennes.