Une sorte de 1822?

Au départ c'était un 1822 français à silex (né en 1832) qui a été modifié règlementairement à percussion vers 1840 et en France.
Donc 1822T au moins.

Le marquage de queue de culasse est très atténué et a été refrappé avec un numéro de série et je ne vois pas distinctement le Bis et la baguette en poire n'est pas celle du TBis.
Donc 1822T Bis, peut-être.

Ensuite son parcours est nettement moins précis!
Il semble avoir été modifié par un pays étranger (Belgique peut-être?) car je vois:
- un numéro de série frappé partout qui n'est pas dans la tradition française.
- la baguette en poire a été percée, c'est du jamais vu en France sauf sur les transformations tabatière et donc sur des baguettes en clou.
- une hausse mobile a été ajoutée, ce qui tend à accréditer un canon qui aurait été rayé, mais peut-être pas en France.
- les marquages 5LB et 1C semblent être des affectations, mais qui ne sont pas françaises.

Le prix est très correct étant donné l'état et les modifications certainement peu courantes, mais le fusil n'a pas terminé sa carrière dans l'armée française.

Bonsoir Christian

Je n'ai pas vu de poinçons GP ou GB , de plus la hausse n'est pas réglementaire , pour moi c'est pas du Belge réglementaire, peut être garde civique Belge ou du Luxembourgeois.

Cordialement
Thierry

Bonsoir.

A mon avis, ce flingot a été un modèle 1816-22 T, mais certainement pas bis. Pourquoi ?

1- la hausse d'origine sur la queue de culasse a été meulée, mais on devine encore sa taille : c'est celle d'un T, la hausse des Tbis étant bien plus épaisse.
2- Le nom d'une seule manufacture frappé derrière le macaron pour la transformation T, l’emplacement qu'occupe normalement la manufacture de la seconde transformation est vide.
3- la baguette à tête en poire est bien celle d'un T, même si on l'a percée après coup. Celle d'un T Bis est en tête de clou.
4- L'embouchoir est beaucoup trop près de la grenadière = le fusil fait 1,35 m ou peut-être moins ... taille totalement en contradiction avec un T Bis.
5- pas de trace de la mention bis derrière la vis de queue de culasse.

Pour une raison inconnue il a quitté la France, on l'a rayé et on lui a donné une hausse à planchette assez haute, ce qui a nécessité la pose d'un guidon plus haut. Et on l'a matriculé dans tous les sens au passage.
La plaque en laiton vissée sur la crosse est plutôt incongrue, mais la couronne qu'elle porte pourrait être un indice.

Il serait intéressant de savoir comment le canon a été rayé : pas et profil des rayures.

Quand à son prix, moi je dis que chez Collectors Firearms, on devrait ralentir sur le Bourbon ...
Rien qu'avec la position de la grenadière et le bout de laiton sur la crosse, cette arme ne vaut pas plus de 400 euros, et encore ....

Reste une curiosité ... et un thème de recherches.

A bientôt.

Ils sont un peu petés sur les prix et ils négocient pas plus de 5% de réduction.
J'ai essayé avec cette carabine 1842 il y a bien longtemps, et en plus si vous êtes étrangers, ils ne veulent pas prendre votre carte de crédit. Je l'aurais bien achetée et restaurée celle-là...Moralité elle est là depuis au moins 5 ans !

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Carabine intéressante!
Bon, outre Atlantique ces armes françaises ne se trouvent pas sous le pied d'un cheval, ce qui explique aussi les prix.