de la LVF a l Indo,le parcours original du bataillon d infanterie legere d OM

ghadames a écrit:

Le Front Polisario au Tchad  . Vous êtes sûr ?

EVIDEMMENT QUE JE SUIS SUR ! d'apres vous par qui le FROLINAT tchadien etait il approvisionné en armes et surtout encadré eh bien pas des gens du Front prolisario ! en tout cas ce sont ces gens la qui ont étés sur le terrain lors des mouvements de troupe au tchad d'hissen habré c'est ce que nos gradés disaient je ne pense pas qu'ils racontaient de s betises ? non j y etait !

curieux qu'a chaque fois que l ont dit quelque chose de vécu il y a toujours de s gens pour vous dire le contraire ! la vie ne se passe pas que dans ,les livres hein punaise les gens n'écoutent plus ce qu'on leur dit ? mais ne croient que ce qu'ils veulent ! punaise ECOUTEZ NOUS NOUS LES ANCIENS !

lisez ceci


https://www.jeuneafrique.com/46434/politique/1966-1979-kadhafi-et-habr-prennent-le-pouvoir-en-libye-et-au-tchad/

avant d etres adversaires ils etaient freres ! hissen habré avait besoin de kadhafi pour le s armes et l' encadrement du Frolinat comme souvent en afrique les belligérants sont souvent freres ! pour votre lanterne beaucoup de mes camarades n'ont jamais compris l'aide de la France a hissen habré alors que le gouvernement français soutenait au paravent son adversaire François Tombalbaye ............ notre gouvernement etait versatil suivant les intérets en jeu Kadhafi etait du meme bois amis en 1971 ennemis en 73

Dès 1966, la Libye, voisin nord du Tchad soutient les rebelles du Conseil de Commandement des Forces armées du Nord (CCFAN). Le roi Idris Ier laisse s'installer des bases arrière rebelles en territoire libyen. Cependant l'ingérence libyenne dans les affaires tchadiennes prennent une autre tournure avec l'arrivée au pouvoir du Mouammar Kadhafi en 1969.

Ce dernier accentue son soutien au CCFAN en leur fournissant armement et bases arrière en Libye et se propose au même moment comme médiateur dans la guerre civile au président François Tombalbaye. Le dirigeant libyen revendique en contrepartie :

l'évacuation du corps de 310 formateurs militaires français permanent (garantis en vertu des accords de coopération signés avec la France à l'indépendance du Tchad en 1960)

la rupture des relations entre le Tchad et Israël et le renvoi des conseillers israéliens présents au Tchad

la création d'une université arabe à Ndjaména

la création d'un organisme de gestion commune des ressources à la frontière tchado-libyenne.

Le président François Tombalbaye accède partiellement à ces requêtes dans le cadre d'un accord d'amitié Tchad-Libye signé en 1973. Le Tchad rompt ses relations avec l'État d'Israël et se rapproche des pays de la Ligue Arabe, mais Tombalbaye refuse d'abandonner l'aide militaire française.

À l'été 1973, la Libye pénètre et occupe militairement le territoire tchadien au niveau de la bande d'Aozou, dont elle revendique la possession. La bande d'Aozou est unilatéralement annexée et administrativement rattachée à Koufra. Ses habitants reçoivent des cartes d'identité libyenne et bénéficient de distributions gratuites de vaccin et de vivres.

Cette annexion ne suscite pas de réaction de la part du président François Tombalbaye, ce qui laisse supposer une possible entente entre les deux chefs d'État, l'armée tchadienne ne parvenant de toute façon pas à reprendre les régions du nord aux rebelles.

Kadhafi se pose également en médiateur dans la guerre civile tchadienne, prenant sous son aile Goukouni Oueddei, s'opposant à l'autre chef rebelle Hissène Habré, qu'il qualifie de « viscéralement anti-arabe ». Ainsi, en prenant Aozou en 1973, Kadhafi en profite pour expulser les forces d'Habré qui occupent la ville. Les tensions préexistantes entre Habré et son lieutenant Goukouni Oueddei s'accentuent et en 1976 les CCFAN se divisent entre les forces armées du nord (FAN) pro-Habré et les forces armées populaires (FAP) de Goukouni Oueddei. À partir de ce moment Goukouni Oueddei apparaît comme le principal leader rebelle anti-gouvernemental et, en 1978, rallie à son parti les groupes du FROLINAT. En avril 1976, la Libye soutient une tentative d’assassinat du président tchadien Félix Malloum. La même année, des troupes libyennes réalisent des incursions dans le centre du pays, avec les forces du Front de libération nationale du Tchad (FROLINAT) de Goukouni Oueddei.

bonjour,

battler briton a écrit:

curieux  qu'a   chaque  fois   que  l  ont  dit   quelque  chose   de  vécu  il  y a  toujours   de s gens   pour  vous  dire  le  contraire  ! la  vie  ne  se  passe  pas   que  dans  ,les  livres    hein     punaise   les gens   n'écoutent   plus  ce  qu'on  leur  dit ? mais   ne  croient   que  ce  qu'ils  veulent !  punaise    ECOUTEZ  NOUS     NOUS   LES  ANCIENS   !

où est le vécu ? effectivement "cela ne se passe pas dans les livres" : pourtant vous nous mettez une référence d'article ou d'ailleurs personne ne fait référence avec le front Polisario ?, et comble de l'ironie pour votre superbe texte ci-dessus , ce n'est qu'un copié/collé de Wikipédia dont vous "oubliez" de faire référence , donc .....

collectionnement

On s autorise a penser dans les milieux bien informes que le Polisario aurait pu exister au Sahara et le Frolinat au Tchad….

Enfin, on s autorise a penser dans les milieux bien informes qu il n y a jamais eu d appeles en Indochine (1945-1954) et que les Bilom ou Joyeux (repris de justice) expedies la bas etaient tous des engages,soit au titre de l armee francaise,soit au titre de l arme allemande,mais apres incarceration,reintegres dans l armee francaise, que la condamnation soit politique (Bilom) ou de droit commun (Bila) ou mixte (Bila) le droit penal l emportant su le droit administratif.

Bonjour à tous, je n’ai pas votre culture de ce sujet mais je trouve ce post passionnant. Je n’ai pas lu le livre de Muelle mais les différents livres de la Légion Étrangère de la 2 nde guerre mondiale à l’Indochine font souvent référence aux russes blancs puis aux républicains espagnols puis aux allemands anciens combattants de la Wehrmacht voire des SS.
Voici ma question en lien avec ce sujet : quelle était la politique de recrutement dans la légion et est-ce que le public dont vous faites allusion a été incorporé dans la Légion et c’est donc battu et le mot est faible pour une idée de la France ? Bien cordialement.

Il y a beaucoup de livres sur la Legion en Indo.Pour ma part, je ne me suis specialise que sur les repris de justice "mili" dont j etudie l histoire depuis la fin du XVIIeme siecle.
L adjudant chef C...…. ancien du 2eme Etranger a compte dans sa section trois élargis des BIL:un peintre qui avait descendu un client d un coup de poing dans la figure,un plombier qui dévalisait des vieilles clientes,et un electricien qui était reparti avec la voiture d un douanier.Il m a dit que ces trois gars etaient aussi bons soldats que les autres et ralaient souvent "nous aussi on est capable de crever pour Michelin…"

Merci de cette réponse. Vous avez un sujet de recherche et de mémoire passionnant.

bonjour,
un sujet passionnant, qui démontre bien la totale hypocrisie, et même le cynisme de certains dirigeants politiques français d'après guerre..
Comment mener une guerre "coloniale",  allant à l'encontre des aspirations nées après la 2GM, tout en se débarrassant "d'indésirables" au passé sulfureux,  mais pour certains aux réelles qualités de combattants?
Hé bien en "offrant une chance de réhabilitation" aux réprouvés, à ceux qui avaient fait le mauvais choix, en leur donnant en fait raison sur leur engagement d'avant, contre le bolchévisme..
Ces hommes là, ceux du BILOM, volontaires sans doute pour beaucoup, "encouragés" pour d'autres, ont rejoint la grande cohorte des autres volontaires pour l'Indo, comme mon père issu lui de la résistance (Corps Franc Pommies) puis 49eme R.I et enfin 6.RIC.
Tous se sont magnifiquement battus, loin de tout, mis pratiquement dans le même "sac" des colonialistes luttant contre un peuple aspirant à obtenir sn indépendance..et c'était tellement loin!

Avec des moyens dérisoires (surtout comparés à ceux des GI's ensuite!) un armement hétéroclite, parfois même saboté par les affiliés du PCF, ils ont tenu 8 ans, un territoire immense, (surtout comparé au seul sud-Vietnam des américains!)  combattu comme des lions, parfois à 10 contre 1. Honneur à ces hommes, de toutes origines, de toutes provenances, à ces magnifiques guerriers qui ont écrit, en dépit de la défaite de Den Bien Phu, une magnifique épopée. Et je n'oublie surtout pas les très grandes dames que furent notamment les infirmières militaires, et certaines sœurs, dignes héritières des Rochambelles.

Seuls les vainqueurs ont raison, ils écrivent généralement l'histoire;  pour preuve, 2 destins qui auraient pu se croiser, ceux d'Henri Fenet et de Boudarel. Fenet avait fait le mauvais choix, celui de l'engagement contre le bolchevisme qui devait le conduire à mener les derniers combats de Berlin, que lui et ses hommes mirent un point d'honneur à tenir au delà du 1er Mai, journée symbolique des "prolétaires soviétiques". Puis la capture, la prison, l'opprobre, une vie discrète, sans doute peu reluisante..
Boudarel, lui, est un intellectuel de gauche, un communiste convaincu,  fanatique, son engagement politique le conduira à épouser la cause de l'adversaire des français, le Viet-Minh. Il sera commissaire politique et œuvrera au tristement célèbre camp 113, appliquant les pires sévices,  notamment psychologiques,  à ses concitoyens français.  En fait il collaborera activement avec l'ennemi..En 1944, ses camarades FTP ont fusillé pour bien moins que cela..Lui en dépit de son passé infâme, révélé tardivement et très discrètement, finira professeur d'université, honoré,  et sans doute décoré..
Cordialement,
Patrick

zephyr1832 a écrit:

Bonjour.Il serait interessant de savoir si la BNA portait un casque.Mais lequel? cordialement.

Parcimonieusement, mais oui, certains portaient le casque allemand sans insigne.

Bonjour

Quelle aventure de la France métropole aux combats en Indochine....

Photo dés plus intéréssante ,vu comme il est rare d'en trouver de cette formation .au cours de mes pérégrinations sur le net ,j'avais trouvé le témoignage d'un neveu des des hommes de main de Laffont encadrant la troupe .Je pense que si certains s'y intéressent ils retrouveront sans peine l'article ....

Pour en revenir au BILOM ,j'avais découvert le parcours d'un italien engagé dans la LVF qui fit une belle carriére et finit capitaine chez les paras lors de la guerre d'algérie ....A découvrir sur le groupe :Furia franchése on FB .

bonsoir,
la lutte contre le communiste,c'est logique que ca les aient conduit en indochine.
cdt

bonjour,
oui assez surprenant comme histoire et comme intervention...
cdlt

bonjour
Sujet très intéressant et méconnu
Cordialement

Vaste fumisterie ,à laquelle il convient de ne pas répondre tant la teneur des propos misérabiliste me laisse à penser le profil de l'auteur ....

Bonjour,

Deodatpara : de la retenue s'il vous plaît et pas de sous-entendus diffamatoires.

Bonjour à tous, je me permets de vous interroger sur cette question. Car de mémoire, il me semble que le livre de Muelle éclaire la difficulté qu'ont rencontré ces militaires quelque soient leurs états de service à etre délivré judiciairement de leur passé. Je crois que c'était le deal initial. Est ce qu'on a une idée, une statistique de combien après la dissolution sont reparti à une vie civile et est qu'ils ont pu? Sans la case retour en prison et combien ont continué dans une carrière militaire? Muelle, il me semble, aborde certains parcours.