Un An9 à percussion de la Garde Nationale, plus précisions PDL et transfo silex

Bonnes fêtes de fin d'année !
Philippe

Bonjour,
jolis marquages!
Le remettre à silex aurait été dommage.
Cordialement,
CG

Très beau spécimen d'évolution à la Darwin

Bonsoir Philippe,

Un beau témoin des évolutions qu'ont subi les armes de cet époque.
Les marquages sont superbes et bien lisibles.
Belle acquisition.

Cordialement
Thierry

Merci d'apprécier ce fusil, c'est le genre d'arme qui passe souvent inaperçu.


Cordialement
Philippe

Bonjour,

Quel bel état de fraîcheur ! Belle trouvaille......

Il s'agirait de Louis Squiret, contrôleur à Mutzig de 1809 à 1823, et ensuite à Charleville jusqu'en 1830 avec quasiment le même poinçon (juste un peu plus fin et moins large).
Le problème est que ce poinçon est surtout vu sur des platines...


Le S couronné est nettement plus vague!
Soit Steinhart, soit Schneider, contrôleurs à Mutzig mais depuis seulement 1841 et 1842...
Le second serait bien contrôleur des canons.
cf Pistol3D.

PIPEM ne donne pas de spécialité à Squiret mais le situe à la même époque, quant à Steinhart et Schneider il les situe seulement depuis 1859 et 1855 et ne leur attribue pas de spécialité...

Une vue du porte cheminée qu'on ne voit pas bien?

Bonsoir
Joli comme tout, et content d'en apprendre un peu plus sur la garde nationale.
Pour contribuer au sujet, voici le mien, qui lui est resté à silex.








Seb

Bel écusson de crosse ; sait-on à qui il correspond ?
Le bois a du être un peu raccourci sur l'avant du canon. Normalement quand la baïonnette est en place, l'avant de l'embouchoir ne se trouve qu'a environ 2,5 mm en retrait.

Cordialement
Philippe

Bonjour,
au fait petite précision sur les marquages de crosse de la Garde Nationale, on trouve souvent les lettres PDL ( et pas PLD)
ce qui veut dire PROPRIETE DE L'ETAT

Cette estampille devait obligatoirement apparaître sur toutes les armes sorties des arsenaux et mises à disposition de la Garde Nationale, mais pas sur les armes d'achats privés ou d'achats directs par les municipalités.



Cordialement
Philippe

Intéressant

Bonjour
J'avais loupé le premier message, et ces informations complémentaires.
Merci beaucoup
Seb

Bonjour,
en complément, deux extraits de circulaires préfectorales datant de juillet et octobre 1848 et rappelant l'obligation d'estampiller les lettre PDL sur les armes de la Garde Nationale, car il semble que la loi de 1831 ne soit pas encore bien respectée à cette date...




Toujours en 1848, interdiction aux Gardes nationaux de faire transformer eux même leurs fusils à silex en système percutant, ce qui est le cas du fusil présenté dans ce post.


Je profite de l'occasion pour signaler que des vendeurs écoulent actuellement des fusils dépareillés ( pour beaucoup style an IX et 1822 Tbis) marquées RF sur la crosse. Ce marquage n'a rien à voir avec la garde nationale comme c'est souvent avancé, il s'agit de l'estampille de RégiFilm, une célèbre maison de location d'accessoires pour le cinéma dont tout le stock a été vendu aux enchères il y a quelques mois avant fermeture définitive.

Cordialement
Philippe

Bonsoir,

Intéressant, merci pour ces précisions.
Je dois dire que la nuance PLD PDL m'échappais.

Cordialement
Thierry

A noter qu'en Suisse les fusils à silex pouvaient être transformés, soit avec un système français assez semblable à celui avec une masselotte soudée à la place de la lumière, soit avec un système suisse avec changement de la culasse qui recevait l'emplacement de la cheminée.



Cordialement
Philippe

bonsoir
cette transformation française fait un peu tranformation civile voire pour une utilisation par un chasseur....!

En effet, ni le chien, ni la masselotte porte cheminée, ni la platine ne sont transformés de façon règlementaire.

La transformation de la platine à silex en percussion chez les suisses étaient confiés aux arsenaux cantonaux, il ne s'agit donc pas d'une modification civile, mais bien réglementaire définie par la circulaire fédérale du 20 février 1844. Les fusils étaient de plusieurs provenances, belges (Francotte à Liège), manufacture de Saint-Etienne, manufacture de Turin suivant les cantons.
Avec le système de transformation type français, une masselotte est soudée sur le canon, dans le style de ce qui a été fait sur le fusil présenté dans ce post, c'est pour ça que j'ai indiqué ce cousinage suisse.


Cordialement
Philippe

merci de ces précisions , mais , il n'en reste pas moins que nous , en France on fait une grosse différence entre les mises à niveau "reglo" transformation T et les transformations civiles sur des armes reglo vraissemblablement "récupérées " et destinées à un usage civil : la chasse
cordialement Alain

Ne pas confondre les fusils à silex transformés  à percussion pour la GN qui restaient à l'usage exclusif de la GN et pas à un usage de chasse, avec des fusils de chasse faits à bas coût à partir de morceaux de vieux fusils militaires, aux bois raccourcis, portes baguettes rajoutés sous des canons réformés etc...
Cordialement
Philippe

Bonjour,
voici une transformation Suisse sur un fusil An IX  .
On voit que le canon a été scié et la nouvelle culasse rapportée.



Cordialement
Philippe