Ma collection : uniformes-coiffures-archives de la Coloniale et la colonisation

Bonsoir

J'ai vu cette capote pour la troupe et ce caban kaki pour les officiers et S/officiers, durant mon S M en Allemagne, cela semblait être réglementaire, ou était-ce une fabrication spéciale pour les troupes d'occupations (?)
(Voir bmc ou Crevette)
@+ Patrick

Très belle collection !!!
France

Bonjour,

Merci pour vos messages !! Merci de l'information Patrick, je vais faire des recherches afin de comprendre ces différences de taille entre les manteaux.

Poddichini.

Bonjour,

après un contact pris il y a quelques semaines, voici mes nouvelles rentrées : deux casques coloniaux, bien jus, venant de Côte-d'Ivoire et de Haute-Volta, deux territoires faisant partie de l'Afrique occidentale française. Ils ont été utilisés pendant les années 1950.
Beaux modèles, tous les deux différents, dont un qui est numéroté. Ce sont des modèles civils.

Belles pièces, avec l'histoire qui va avec. J'espère connaître prochainement le parcours des personnes qui les ont portées.

Poddichini.

Bonjour à tous,

un très joli don reçu il y a quelques jours, cette grande carte (110x60 cm environ) datée de 1923 du service géographique des colonies, représentant les territoires faisant partie de l'Afrique équatoriale française. Il s'agissait de la fédération de plusieurs territoires depuis 1910 :
- le Tchad
- l'Oubangui-Chari (aujourd'hui le Centrafrique)
- le Gabon
- le Moyen-Congo (actuellement la République du Congo)

L'ensemble de ces territoires faisait près de 2,5 millions de km² !

Poddichini.

tres tres belle collection ! bravo

Bonsoir,

Merci bien Papounnet ! Cela est gentil !

Poddichini.

Bonjour à tous,

je n'avais pas présenté ceci : un lot de sept cartes, toutes sur l'Afrique occidentale française, ensemble de colonies fédérées en une sorte d'association en 1895. Elle comprenait plusieurs territoires : dans le nord-ouest du continent africain :
- Sénégal (Dakar était le lieu ou résidait le gouverneur-général de l'AOF)
- Guinée française
- Mauritanie
- Soudan français, aujourd'hui Mali
- Haute-Volta, aujourd'hui Burkina Faso
- Dahomey, aujourd'hui Bénin
- Togo
- Côte-d'Ivoire
- Sénégal-Niger, territoires entre le Mali et le Niger.
L'ensemble de ces colonies mesurait 4 689 000 km².

Toutes les cartes qui suivent datent du début du XXème siècle, car le Togo et le Cameroun sont encore notés comme appartenant à l'Allemagne. Elles sont donc antérieures à la Première Guerre mondiale.

Poddichini.

Bonjour à tous,

cela faisait deux ans que je cherchais ce casque français, une pièce que je considérais déjà comme incontournable dans mon thème de collection, mais extrêmement difficile à trouver. C'est désormais chose faite, et ce sera une pièce définitive dans ma collection.

Le voici donc, présenté en détail :

Il s'agit donc d'un casque de l'entreprise Gueneau-Geno (celle qui fabriquait notamment les casques pour l'armée de l'air) dont la dénomination officielle est « casque de maintien de l'ordre sous les tropiques ». Cette dénomination est assez exotique mais doit être précisée.
En effet, ce casque équipait les forces de l'ordre dans les colonies françaises, en Afrique. Plus particulièrement, on note l'utilisation de ce casque dans les colonies de l'Afrique occidentale française, et de l'Afrique équatoriale française. Il fut en service à la suite de la Seconde Guerre mondiale et équipait surtout la gendarmerie coloniale. Mais, plus particulièrement, il équipait les forces auxiliaires dites « indigènes » de la gendarmerie coloniale.
Ce casque en question remplaça en Afrique française le casque colonial modèle 31 que vous verrez en dernière image. Il était plutôt pratique, confortable, notamment pour lutter contre le soleil. Mais, en cas de révolte, ou de tensions, il ne servait pas à grand chose pour protéger la tête.
Ainsi, face aux premiers mouvements insurrectionnels, en particulier en Indochine, après la Seconde Guerre mondiale, et la volonté de la France de rétablir son autorité sur la colonie occupée par les Japonais, pendant la guerre, l'armée française eu l'idée de concevoir un casque plus protecteur, et recouvrant davantage le tour de tête.
C'est ainsi que fut confiée à la société Gueneau, qui équipait déjà les paras en Indochine, la conception de ce casque là.
Fabriqué en polyester et en liège, il apparaît plus efficace.

Trois modèles de ce casque furent réalisés par la société Gueneau. Le premier modèle fut peu fabriqué. Ce sont surtout les deuxième et troisième modèles qui furent le plus répandus, depuis leur fabrication à partir des années 1950. Le dernier modèle, de couleur gris-bleu, équipa après la décolonisation, les forces de gendarmerie des pays comme le Tchad, l'Oubangui-Chari devenu République centrafricaine, ou bien le Dahomey, devenu Bénin, donc les colonies de l'ex-AEF et l'ex-AOF.

Ici, mon casque est un modèle de deuxième type. Sur l'avant du casque, des suspensions rivetées permettent de faire tenir la grenade de la gendarmerie,un modèle 51. Deux aérations sont présentes de part et d'autre du casque. Quant à l'intérieur, on trouve une doublure, au fond, en liège, et une coiffe en toile. Il y avait normalement une étiquette au fond de la coiffe, sorte d'étiquette de réception avec la taille et la date de réception du casque. Là, elle n'y est plus, avec l'usure elle a dû se décrocher.
La jugulaire, elle, est une jugulaire qui équipait aussi les casques Adrian modèle 26.

Place aux photos :











Poddichini.

Bonjour à tous,

ma collection s'est agrandie avec ce document historique très intéressant : ordre général du 29 février 1929 du général Jean-Baptiste Marchand, pour la dissolution de la 10ème Division d'Infanterie coloniale, créée pour le temps de la guerre, en 1915. Le texte retrace le parcours de la 10ème DIC, l'héroïsme de ses soldats.

Poddichini.

merci du partage, c'est extrêmement intéressant

De rien pour le partage.

Poddichini.

Bonjour,

une nouvelle carte vient d'arriver dans ma collection : carte des colonies françaises, tirée d'un atlas de géographie de 1881. Taille : 54x45 cm

On remarque là qu'on est au début de la conquête du second empire colonial français. Les quatre communes du Sénégal sont françaises, et c'est le début de la pénétration vers l'intérieur de l'Afrique de l'Ouest, et les batailles contre les tribus locales, et les empires locaux, notamment celui de Samory Touré. Dans la future AEF, seule Libreville est française, depuis la naissance de la ville en 1849.
Présence française également sur les rives du nord du golfe de Guinée, notamment à Grand Bassam, Assinie et Dabou, dans la future colonie de Côte-d'Ivoire.
La Cochinchine entière est française, depuis 1862, mais pas encore le Tonkin (dont la conquête débutera deux ans après, en 1883) et l'Annam. Les traités de Hué en 1883, puis en 1884, crééent les protectorats français du Tonkin et d'Annam.
Sinon, on a la présence des comptoirs français aux Indes : Pondichéry, Mahé, Chandernagor, Yanaon...
Autre élément intéressant : le début de la présence au nord de Madagascar. En effet, seule la partie nord de l'île fait l'objet de possessions françaises sur cette carte. On remarque la possession de Mayotte, de l'île de Nossibé, et un comptoir sur l'île même de Madagascar. En effet, la conquête de l'île par les Français se déroula à la toute fin du XIXème siècle, vers 1896, avec le général Gallieni.

Sinon, les anciennes colonies sont présentes : celles des Antilles, d'Amérique du Sud, d'Océanie.

La carte est en superbe état pour son âge, quelques tâches de rousseurs par ci par là, mais sans dommage aucun.

Poddichini.

Bonsoir à tous,

voici mes dernières rentrées du moment :

- des cartes issues d'un atlas universel de 1891, dont la couverture est très abîmée, mais dont les cartes à l'intérieur sont en très bel état. Nous avons donc trois cartes : une carte générale des colonies, une carte de l'Algérie et de la Tunisie, et une carte des colonies européennes en Afrique.

- ce livre peu courant : Datine le Berba, de Joseph HUCHET, missionnaire au Dahomey pour le compte des Missions africaines de Lyon.
Il s'agit de l'histoire de Datine, un enfant habitant le nord du Dahomey, faisant partie du peuple Berbas. A travers l'histoire de cet enfant, le père Huchet raconte l'histoire et les caractéristiques des peuples vivant dans le nord de ce territoire faisant partie de l'ancienne AOF : Berbas, Sombas, Peuls, Yoabous, Pilas-Pilas, Baribas.
De plus, sont racontés ici le rôle des commandants de cercle dans ces territoires, les boys au service des familles européennes, les Scouts des missions...
Chaque chapitre est en fait une rencontre avec un nouveau peuple.  
Livre daté de 1949.

- ces trois petites cartes publicitaires représentant une partie des territoires de l'Afrique occidentale française (AOF) : la Côte d'Ivoire, le Dahomey, le Sénégal et le Soudan français. Ce sont des images publicitaires de l'entreprise "Produits du Lion noir", qui fabriquait, selon mes recherches, des produits d'entretien et des cirages. Ce sont des cartes tout à fait intéressantes, car elles donnent à voir les images traditionnelles des colonies : d'abord une carte d'ensemble du territoire en question, puis une activité symbolique, comme les saigneurs d'hévéas pour la Côte d'Ivoire, et enfin le type des visages des peuples de ces territoires. Au dos, se trouvent des explications géographiques, ethnologiques et économiques. Elles sont en bel état et datent probablement des années 1940-1950.

Poddichini.

Salut à toi ! Connais tu le 68iem régiment d'artillerie d'Afrique ? Je suis dans ce régiment , et je pense que niveau historique et niveau collection ça pourrait t'intéresser si tu aimes les troupes d'Afrique du nord ! Le 68iem à un très beau passé militaire et c'est un régiment très traditionnel .
Notre devise "de l'audace toujours"
J'espère que ça te plaira
Merci
Nathan

Bonsoir Nathan77,

Oui, je connais ce Régiment, qui a en effet un passé glorieux, notamment pendant la Seconde Guerre mondiale : combats contre l'Afrika Korps, Débarquement de Provence.
Si vous allez à la page 5 de ma collection, vous y verrez un de mes uniformes : un lieutenant-colonel d'un régiment d'Artillerie d'Afrique ( peut-être le 68ème RAA ?) de la Seconde Guerre mondiale. Il est nominatif, au nom du lieutenant-colonel Albert Depommier Ferrara. Peut-être avez-vous accès aux archives du régiment, afin de retrouver son nom, s'il était au 68ème RAA ? Cela me permettrait d'en savoir plus sur cet homme, car mes recherches sont restées vaines.

Poddchini.

D'accord je vais aller voir l'uniforme page 5 ! Je peux peut être me renseigner oui sur ce soldat , mais il y a eu plusieurs régiment d'artillerie d'Afrique donc il y a des chances qu'il soit pas du 68 aussi ! Le 68 à l'heure actuel est le denier régiment d'artillerie d'Afrique

Bonjour,

merci Nathan77. Cela serait une coïncidence heureuse si cet officier faisait partie du 68ème RAA.

Poddichini.

Bonjour à tous,

une petite rentrée qui me fait bien plaisir, pour compléter ma thématique sur l'exposition coloniale internationale de mai-novembre 1931 : ces tickets d'entrée, au prix de 3 francs de l'époque. Quatre tickets, tous poinçonnés, surement appartenant à une famille car collés ensemble.

Entre 30 et 33 millions de ces tickets furent vendus pour l'exposition, ce qui est un chiffre énorme; 8 millions de visiteurs au total.
Cela fait beaucoup de tickets donc, mais paradoxalement un chiffre relativement peu élevé de ces tickets ont survécu jusqu'à nous aujourd'hui; et ils se vendent assez cher : parfois une dizaine d'euros l'unité !!

Je les ai mis sous cadre, avec mon plan de l'exposition coloniale.

Poddichini.

Bonsoir à tous,

mes rentrées du moment :

- une gourde française après-guerre offerte par un ancien combattant du 16ème RIC;





- aujourd'hui, j'ai reçu ce casque colonial allemand. C'est un modèle Deutsches Afrikakorps, pour la Kriegsmarine (intérieur vert/vert). Très beau modèle, en bel état, sans déformation. Il manque juste la jugulaire et les insignes. Mais, on remarque bien les emplacements de ces insignes, sur chaque côté. Il est daté de 1942, il vient des opérations en Tunisie (rapporté de Tunisie par un soldat français de la marine), taille 57 et fabrication de chez Erel.

Voici les images du casque :















Sur cette dernière photo, on voit bien ce casque, porté par des soldats de la Kriegsmarine, sur un u-boot (source :  http://thirdreichcolorpictures.blogspot.fr/2010/09/u-boat-in-color-pictures.html)

Poddichini.

Bonjour à tous,

voici ma trouvaille du jour : un casque colonial du British West Indies Regiment. Superbe état, et très rare.

J'ai évoqué, cette semaine, l'histoire de ce régiment colonial de l'armée britannique ici :
https://www.passionmilitaria.com/t109319-bwir-partie-i
https://www.passionmilitaria.com/t109378-bwir-partie-ii
https://www.passionmilitaria.com/t109429-bwir-partie-iii

Voici les photos :











Poddichini.

Bonjour à tous,

voici ma rentrée du matin, un très joli casque colonial britannique de chez Hobson and sons (un très bon fabricant de casques et uniformes britanniques londonien). Celui-ci est de couleur sable, typique années 1930-1940 et des campagnes en 1942-1943 en Afrique du Nord.
Bel exemplaire, un peu tâché, mais cela lui donne un beau jus, j'adore !!

Poddichini.











Et le voici en place avec une partie de mes casques coloniaux, ici français, allemand, et donc britanniques.

Bonjour à tous,

la revue que je vous présente ici est un exemple typique de la propagande vichyste pour la promotion des colonies, de l'Empire colonial. Elle fut éditée et publiée pour la Semaine de la France d'Outre-mer, entre le 15 et le 22 juillet 1941. L'idée est ici de rappeler les Français au souvenir de ces territoires, de ces morceaux de France dans le monde, par le biais d'une pédagogie assez simple : chaque territoire est présenté sous ses traits historiques et physiques, ses avantages économiques, les caractéristiques des peuples vivant dans chaque territoire. Puis, l'on fait une biographie des principaux acteurs de la colonisation : Faidherbe, Gallieni, Lyautey ; ensuite, l'idée dans cette revue était de montrer tous les bénéfices que l'on peut tirer des colonies, avec en avant ce slogan : « nos colonies ne nous « coûtent » pas, elles nous « rapportent » ». La mission scolaire est rappelée également : « apprendre aux indigènes à mieux vivre, voilà la mission de notre école ». Tout ces éléments sont accompagnés de photographies devant venter les mérites et les paysages coloniaux. Voici quelques extraits.

Poddichini.

Bonjour,

cela faisait un moment que je n'avais pas rentré de vareuse, c'est chose faite. Voici donc une belle vareuse du 8ème bataillon de Tirailleurs tunisiens.
Joli losange de bras bleu et jonquille, deux rappels de médailles cousus : croix de guerre 1939-1945 (deux citations à l'ordre du régiment) et médaille commémorative française de la guerre de 1939-1945.
Fabrication d'un tailleur tourangeau.

Ce régiment fut crée en 1913, sous le nom de régiment de tirailleurs indigènes. Nommé pour la première fois 8ème RTT en 1921. Il fut dissous en 1940, reconstitué en 1946 sous le nom de 8ème bataillon de tirailleurs tunisiens. Dissous à nouveau en 1949, reconstitué en 8ème RTT en 1955, puis 8ème BTT en 1957.
Il fut dissous définitivement en décembre 1964.

Poddichini.

Bonjour à tous,

Voici ma nouvelle rentrée sur un thème que j'affectionne particulièrement : l'exposition coloniale internationale de Paris, 1931 (plus de 31 millions de visiteurs de mai à novembre). Il s'agit du guide officiel de l'exposition. Le guide est composé de 328 pages présentant l'exposition, ses pavillons et ses attractions. Chaque pavillon est présenté représentant une colonie, un protectorat ou un territoire sous mandat français, mais aussi les colonies et protectorats des autres puissances coloniales mondiales, comme l'Italie, le Portugal, les Pays-Bas, les États-Unis, la Belgique. Les stands publicitaires sont aussi présentés.
Il y a également un petit livret, composé d'une vingtaine de pages comportant un plan de l'exposition, située dans le bois de Vincennes, autour du lac Daumesnil ainsi qu'un itinéraire conseillé. On y trouve aussi tous les renseignements utiles, comme le prix d'entrée (3 frs), les portes d'entrée, les accès en bus ou en métro, les postes de secours, les bars et restaurants, etc.

Place aux photos :
















Et pour finir, une petite nature morte sur cette exposition : il y a donc le guide, un carnet de 24 cartes postales souvenirs, une affiche publicitaire magnifique et le plan grand format avec quatre tickets d'entrée, poinçonnés.



Poddichini.

Bonjour,

je vous présente une de mes dernières rentrées de l'année, mais une rentrée intéressante : ces trois revues de 1941 : "Kolonial Post; Zeitschirft des Deutschen Kolonialkriegersbundes und des Kolonialkriegerdanks". On peut traduire cela par : magazine de l'association coloniale allemande.  

Il y a le numéro 1, de janvier 1941, le numéro 8 d'août et le numéro 11 de novembre; trois beaux exemplaires, même s'ils sont incomplets.

Ces revues sont très rares à trouver, d'ailleurs je les ai découvertes en même temps que leur achat. Elle traite des actions menées dans les colonies allemandes : Deutsch-Südwestafrika (Namibie), Deutsh-Ostafrika (Tanganyika, aujourd'hui Tanzanie), Kamerun (une petite partie du Cameroun actuel) et Neu Guinea (Nouvelle-Guinée, en Asie).

Dans ces revues sont présentes des articles de propagande, mais aussi des annonces faisant le lien entre la métropole et les colonies, des avis de décès.
Le numero 1 présente un article sur l'éducation des jeunes dans le Sud-ouest africain, avec en pleine page une photo des Jeunesses hitlériennes dans ce territoire. Il y a aussi un article sur l'éducation, la scolarité des jeunes colons allemands à Mbeya dans le Tanganyika.
Le numéro 8 est consacré entre autres aux cultures coloniales au Tanganyika, avec une photo de la récolte des cabosses de cacao.
Le numero 11 est très intéressant, car consacré aux Schutztruppe, les troupes coloniales allemandes, ici au Cameroun. On a des photos de l'instruction militaire des troupes auxiliaires camerounaises. On insiste aussi sur le rôle social des officiers allemands, notamment en terme de santé, avec une photo de la vaccination d'un enfant par un officier allemand.

Vous avez enfin en photo des portraits d'officiers des troupes coloniales, avec leur tenue particulière en velour, et le chapeau, ressemblant au Sloutch Hat australien, relevé sur l'oreille droite pour la parade.

Voici donc les photos de ces revues intéressantes et peu courantes.

Poddichini.

Bonjour à tous,

et non l'année n'est pas encore terminée, et en faisant un petit tour chez un brocanteur, voilà ma petite rentrée du matin, bien sympathique.

Il s'agit du manuel franco-arabe à l'usage des militaires d'Afrique du Nord, édition de 1956 réalisée par Mohammed SOUALAH. Bel exemplaire et en état quasiment neuf, et nominatif (capitaine CAPLAT).
Dans cet ouvrage, on trouve de tout : les prononciations du français à l'arabe, et de l'arabe au français; les scènes de la vie quotidienne : "toutes les étapes de la vie d'un conscrit indigène", selon les mots mêmes de l'auteur : la vie à la caserne, la douche, l'équipement, l'armement, l'habillement, les grades et leur nom, la corvée, la solde, les interdits, la culture physique, le montage de la tente individuelle, la cuisine en campagne et la perception des vivres... Bref, tout ce qui permet au zouave, au spahi et au tirailleur de pouvoir communiquer avec son sous-officier et son officier.

Manuel fort intéressant, même si assez courant et pas difficile à trouver. Je ne le possédais pas encore, c'est donc chose faite.

Poddichini.

Bonsoir à tous,

En attendant une grosse rentrée sur le thème de l'administration coloniale, voici ma dernière trouvaille. Il s'agit du très bel atlas colonial Mager de 1890 (ce n'est pas la première édition). Un atlas d'une vingtaine de pages retraçant l'état de l'Empire colonial à cette date. Autant vous dire que toutes les colonies et fédérations ne sont pas présentes : pas encore d'AOF, encore moins d'AEF, pas encore de Fédération indochinoise.
Donc, nous avons ici les colonies issues du premier Empire colonial, les nouveaux territoires conquis depuis la seconde moitié du XIXème siècle, plus précisément les années 1870-1880 : Djibouti, la Cochinchine, le Gabon, la Mauritanie, le Soudan français, le Gabon, le Tonkin (nommé Tong-King), les possessions du Pacifique comme les Nouvelles-Hébrides, la Nouvelle-Calédonie, les îles Ouvéa et Futuna, etc...

De très belles cartes, en couleur, avec énormément de précisions. J'apprécie particulièrement les plans de villes présents pour certaines cartes.

Poddichini.

Bonsoir,

Voici ma dernière rentrée, sur le theme de l'administration coloniale : ce casque colonial d'administrateur. Un pièce rare, plus rare que les casquettes portées davantage que les casques coloniaux. L'insigne n'est pas réglementaire mais est bel et bien d'époque, monté d'origine (une variante voulue par l'administrateur ayant porté ce casque). Il est dans un sublime état de conservation, quasiment jamais porté.







Poddichini.

Bonsoir à tous,

voici mes deux nouveaux casques coloniaux, de la fin du mois de janvier :

- un casque colonial modèle 1886 Pain de Sucre, d'officier, de la fin des années 1920 - années 1930 : excellent état, et intérieur plus confortable :





- un très bel et atypique casque colonial féminin, fabrication locale en Afrique occidentale française, des années 1930, en liège, tissu et gaze comme bande autour du casque. Joli exemplaire peu commun :





Poddichini.