sabre japonais, aviateur ou tankiste

Bonsoir,
comme promis, voici un sabre familial ré-utilisé pendant la grande guerre.
C'est quand même quelque chose d'impossible pour nous d'imaginer partir à la guerre en 1940 avec le sabre  d'un de nos ancêtres  datant de Louis XIV
La lame de ce wakizashi a conservé les éléments anciens de la monture (koshirae)
La lame est signée du forgeron "kunishige",  période Edo vers 1650 , la ligne de trempe est superbe.

Les équipages des avions ou tanks ne pouvaient pas s'encombrer des longs shin guntô dans les cabines, trop longs. Ils partaient en opération avec des wakizashi, plus courts.
De même les fourreaux (saya) n'étaient plus métalliques, mais majoritairement constitués de bois recouvert de cuir.
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Et pour le plaisir, le coup de l'effet miroir avec cette lame de plus de 350 ans:
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bonsoir

C'est quand même impressionnant de voir l'état de conservation de ces lames plusieurs fois centenaires. On a l'impression que celle-ci sort juste de la forge !

Encore une très belle lame avec un bel effet miroir qui donne sur d'autres objets qui n'ont pas l'air mal non plus

Superbe piece ! J'en reste sans voix...

ZR

Bonsoir,

Non seulement la lame est superbe, mais tout son ornement à base de motifs animalier est extraordinaire. Cela lui donne un cachet vraiment personnel.

Bravo pour cette lame.

Avez vous fait des recherches concernant ce forgeron?
Kunishige est un nom assez répandu au Japon. Avez vous son prénom, ou bien des photos de la signature pour voir les kanji.

Absolument magnifique !!!

Bonsoir à tous,
Bonsoir Shinano.
Voici les seules infos dont je dispose: celles de l'annonce.
Pour le japonais, malheureusement, c'est une autre affaire.
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Bonsoir

Je suis en train de décomposer les kanji pour avoir plus de renseignements, si cela vous intéresse.
Cela prendra un certain temps, peut-être plus

Bien sur Shinano, cela m'intéresse au plus haut point.
La pièce en elle même , c'est très bien, et les tenant et aboutissants de la pièce, c'est plus que super.

Que penser du style des ornements en fer ? ils sont représentatifs de quelle période ?

Laissez moi quelques jours, j'irai voir sur des sites japonais, avec les kanji correspondants.
Cela prendra du temps, mais votre lame le mérite.

Moi aussi, aujourd'hui, j'ai rentré une lame exceptionnelle.

Bonsoir,

Juste une chose à rajouter.
Quand vous voulez regarder la lame, avant de la sortir, vous devez vous incliner pour saluer le sabre, et avoir le tranchant vers l'extérieur.
Pour les occidentaux, cela paraît stupide, mais, on ne manipule pas un katana comme une baïonnette, c'est autre chose. Je le fais à chaque fois, et c'est toujours un moment émouvant....je sais, je suis bizarre...

Merci d'avance.
Voici une autre photo de la soie (Nakago), où on distingue bien un ancien mekugi-ana (trou pour mekugi) rebouché. (Le mekugi est ce petit cylindre en bambou qui maintien le tsuka (poignée) sur le nakago
Cette lame a une longue histoire, si elle pouvait nous raconter....
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Bonsoir

encore de "L’EXCEPTIONNEL" je n'ai pas de qualificatif pour exprimer ma pensée
à la vue du "miroir" de cette lame
là tu fais très fort

Merci à tous d'apprécier,
merci Dom,
Non seulement ces armes sont toujours admirables après tant d'année,
mais comme Shinano, je ressent la présence de l'âme de cette lame et les mânes des anciens samourai qui l'ont entretenue.

Bonjour,

Il semblerait que Kunishige soit une lignée de forgerons. Cette lignée a été fondée par Tametsugu.
Le premier de la lignée était Mizuta Kunishige, fondateur de l'école Mizuta. Les forgerons de cette école signaient les lames du nom de Kunishige.

Les 2 derniers kanji, c'est le nom: 國重 (Kushinige). Ce forgeron a travaillé de 1644 à 1648. Le texte de l'annonce dit circa 1650, cela correspond bien à ce forgeron. Son vrai nom était Otsuki Ichizo, mais, conformément à ce qui se faisait dans ce milieu, il a adopté le nom de Kunishige en 1645.
Son nom de professeur était Hachirōemon Kunishige. Lui même a formé le 4ème Kunishige, dont le vrai nom était Otsuki Katsubei.

La province est Bitchû, dans le sud du Japon, à côté de Bizen, sur la mer intérieure.