Recherche d'infos sur soldat allemand 2GM

Bonjour à tous,

A titre personnel, je recherche des infos sur un soldat né en 1924 au Tyrol italien, enrolé dans la WH en 1940. Cet homme a combattu à l'Est avant de déserter (?) en 1945 et de rejoindre la Légion Etrangère en 1947 pour une suite en Indochine et Algérie.

De ce qu'a pu me dire ma famille, il aurait fait Stalingrad au sein d'une unité de Panzer et aurait eu la criox de fer. En tant que volksdeutshe, je ne connais son sort après 43 (Waffen SS ?).

Si j'ai son parcours français, je n'ai aucune info sur son parcours allemand. J'ai écrit à la WAST qui m'avait répondu il y a quatre ans qu'ils avaient trouvé cet individu qui n'est autre que mon grand-père.
J'avais dès lors répondu via leur formulaire et puis... plus rien! Plus aucun dossier selon leur dernière réponse...

Que me conseillez-vous?

Je vous remercie par avance.

Salut,
Quand la WAST na rien,il a un problème,car la Wehrmacht transmise chaque document concernant un
membre a l'organisme dont la continuation est la WAST. L'origine ou l'arme(SS) ne jouent aucune
rôle au moment ou l'intéresse a combattu pour l'Allemagne.

Tu est sure de tes sources familiales?
Le Tyrol était italien en 1940 et les italiens laissent seulement émigrer la population de la lanque
allemand(80./. de la population),pour ceux qui les souhaitent, vers l'Allemagne.
C'est seulement en novembre 43,après la défection de l'Italie,que les allemands mobilisent les habitants pour la Wehrmacht.
Il habitait ou en 1940 et surtout après(car les gros d'émigration se situé en 40)?
Quand la WAST na rien(date mobilisation,affectations,promotions,décorations,passage hôpitaux,prisonnier de guerre avec date de libération etc.) il est fort a parier que il ne jamais fait partie de la Wehrmacht.Mémé un Soldat qui a déserté en 45, laisse les traces de son service avant la désertion.

bmc

Salut,

Merci pour ta réponse.

Ben le problème est que la WAST avait mais maintenant n'a plus... A croire qu'un documentaliste a paumé les fichiers. Il y a 5 ans ils ont bien trouvé dans leur fichier mais sans m'envoyer de copies. Ils m'ont renvoyé un formulaire me demandant l'objet de mes recherches et le coût financier de celles-ci que j'étais prêt à supporter. Et puis là, plus rien.

Le peu que je sais est certain. Mon grand-père parlait allemand nativement. L'italien était employé à l'école depuis 1919 à peine (et encore...).

Je connais que très peu d'anecdotes. A vrai dire il n'en parlait pas et je n'ai jamais vraiment osé. Lui m'a seulement dit que la Légion était du gateau à côté de l'armée allemande. Je connais aussi une partie du récit de sa fuite en 45 qui est digne d'un drame d'aventures. Je n'ai jamais partagé cela mais je pense que si je veux avancer dans mes recherches, je me dois d'en livrer un peu.

Mon grand-père est né en 1924 dans le Tyrol du Sud nouvellement italien, d'une femme non-mariée. Les moeurs de l'époque l'ont contraint à le placer très tôt dans une famille d'accueil qu'il croyait comme ses vrais parents.
Enfant de coeur et servant la messe, il s'est un jour aperçu que la personne allongée dans la morgue mitoyenne était sa mère (adoptive), écrasée le même jour par un camion. Après un malaise, il rentra chez son père qui lui apprit la triste nouvelle et la vérité sur sa famille. Ce père adoptif, ne pouvant l'élever seul le plaça en pensionnat religieux où sa mère biologique fut recontacté peu avant la déclaration de guerre.
En 1940, elle vint le voir, se présenta comme tel pour le ramener dans son foyer; ce qui ne dura pas car celle-ci s'était entre temps remarié avec un allemand de souche. Ce beau-père avec les idées politiques qui étaient les siennes, influença très vite mon arrière grand-mère qui venait de le reconnaître en la poussant à faire engager son fils dans l'armée du Reich, devançant ainsi l'appel.

A partir de là, je sais peu de choses: qu'il a entre autres défilé à Paris, qu'il était affecté à une unité de Panzer, qu'il a fait Stalingrad et qu'il faisait partie d'un des dernier convoi d'évacuation de blessés.
Je sais aussi qu'il reçut la Croix de Fer.

Je me souviens qu'il avait une blessure au pied qui était le résultat d'un doigt gelé à Stalingrad (et je ne vous raconte pas le jour où sans faire exprès je lui avait marché dessus!).

Toujours de source familiale, il aurait été habilité à former vers 1943 des équipages de Panzer.

Je sais aussi qu'il a été affecté en Poméranie vers la fin de la guerre (44 ou 45) où il aurait eu le grade de Sous-Lieutenant ou d'Adjudant et qu'il a décidé de partir en jetant tout ce qui pouvait rappeler son appartenance militaire.

Il avait confié à mon grand-oncle qu'il avait vu en Russie des choses détestables. A priori l'enthousiasme en 41 pour la Russie était assez fort puisque son Commandemant leur répétait sans cese qu'ils étaient là-bas pour "repeupler".

Dans sa fuite, il est passé par le nord de l'Italie où il a du se cacher dans une abbaye afin d'échapper à la police militaire qui l'avait eu vent d'une petite troupe de déserteurs dans les parages. Cachés dans l'abbaye, seule la messe en latin qu'il connaissait par son passé d'enfant de coeur lui a sauvé la vie (pas celle de ses compagnons d'infortune).
Peu après, sa fuite l'amena à Milan où il vit Mussolini pendu par les pieds.

A son retour chez lui, mal vu du fait de son ancien uniforme il partit pour Marseille... Après 15 ans de Légion en Indochine (où là j'ai des photos) et en Algérie, il termina sa carrière adjudant des Chasseurs Alpins à Modane en 1965, faut ed'avoir pu intégrer la Gendarmerie à cause d'une seule faute d'orthographe dans l'examen .

Vous comprenez que ces éléments, aliés à ma passion m'ont toujours amenés vers une recherche.

Salut,
Pour voir plus claire,on peut tirer de ton récit:
-il était chez les Panzer,
-il était en France,
-il était a Stalingrad,
-il était pas loin de la  Baltique,(Baltique=Poméranie,Prusse orientale etc)
et enfin :
-il déserté en mars/avril 45 car le 28/29 avril 45 il était a Milan(Mussolini était expose pendant ces jours).

Ces données militaires peuvent correspondre a la 24° et 14° Panzer Division.
Par contre personnellement je ne croix pas trop,car les deux divisions combattent en avril 45
pas loin de la Baltique. Je vois mal quelqu'un déserter la bas pour se rendre en Tyrol.En sachent
que il a tout l'Allemagne et l'Autriche a traverser,qui grouillent de la Feldgendarmerie,Feldjaeger(qui
pendent sans jugement 30.000 "déserteurs" a cette époque) et de la Police.En Allemagne en 45,mémé en civil, au moment ou on a encore deux bras et deux jambes,on pouvait être sure d'être contrôle a presque chaque coin de rue.
En plus, venant du nord,il na aucune raison de se rendre a Milan et le nord d'Italie,qui se trouvent plus loin que la région de Bozen(centre de Tyrol).

Après réflexion j'ai opte pour la 6°Panzer Division.
La division était en 1942 pendant quelques mois stationne a Paris et dans les alentours.
La division ne était pas a Stalingrad proprement parler,mais participe a l'avance vers Stalingrad.
Le plus important,en avril 45 elle combat au alentours de Vienne,avant de être muté en
urgence et sans matériel vers le Baltique.
Je crois que ton ancêtre déserté au moment ou la division est dans la région de Vienne,avant d'être muté vers le Baltique.(Vienne-Bozen,six heures de route de nos jours).
En venant du Vienne,il vient du sud-est,et peut être a cause du train ou des routes, il peut dévier vers Milan.
Mais tout cela sont que les déductions,qui sans données réels ne sont pas vérifiables.

bmc

Bonjour,

voici quelques pistes par rapport à des expériences perso dans le domaine.

Pour recouper ce qu'à dit BMC; le WAST est censé avoir des archives, s'ils n'ont rien c'est qu'il y a un problème, le mieux étant de les relancer. Je sais qu'ils ont encore des kilos de documents à trier.

Tu peux aussi demander des renseignements à la commune de naissance, des fois, il y a des choses à prendre.

Sur ce site : http://www.malgre-nous.eu/ à la base pour les malgré nous, il est possible de passer des annonces de recherche.

@+

Salut,

BMC, merci pour ces pistes très enrichissantes. Pour ce qui est de la désertion, oui il avait les "flics" à ses trousses au moment où ils se sont réfugiés dans le couvent!
C'est dommage de n'oser parler à ses anciens car lorsqu'ils sont plus là, de nombreuses anecdotes, parfois inattendues, rocambolesques et inexplicables nous échappent à jamais. Et en plus s'il y a des mutations au sein d'autres unités entre temps, retracer un parcours en partant du résultat est encore moins aisé!
Je vais suivre tes conseils Cernunmos, car je les avais relancés et j'ai eu pour toute réponse une copie de la dernière lettre qu'ils m'avaient envoyé. Et bien sûr, je ne retrouve plus leur premier jet sur lequel il l'avait bien identifié...

Encore merci à vous.

Bonjour,

Après renseignements auprès de la WAST, son dossier se trouverait au Bundesarchiv, abteilung R2. Quelqu'un a des infos sur ce "district" des archives?

Merci.

Bonne recherche,c'est passionnant,j'espere que tu trouveras