Livret militaire avant le rattachement de la Savoie à la France

Bonjour,
le précédent message présentant deux intéressants livrets militaires, je vous livre à mon tour celui d'un de mes ancêtre maternel, hélas incomplet de quelques pages. Il était né à Eloise ( petit village de Haute Savoie actuelle) en 1829. Pour mémoire à l'époque c'était le Royaume de Piemont- Sardaigne, le rattachement de la Savoie ( et de Nice) à la France a été acté au traité de Turin le 24 mars 1860.
Il a effectué ses 11 ans de service militaire ( eh oui...) de janvier 1849 à octobre 1859, au "Reggimento Savoja Cavalleria" jusqu'en 1855 puis il est passé au " Regimento d'Artiglieria da Campagna jusqu'à son congé.





Il était armé d'un "Pistolon", je ne voyais pas bien comment traduire cette arme, en cherchant un peu
j'ai trouvé ceci :
c'est une sorte de mousqueton aux formes assez inhabituelle chez nous


Une illustration pour montrer l'uniforme du régiment de cavalerie


Cordialement
Philippe

Bonjour,
curieuse arme!

Un autre Pistolone:
http://eleri.interfree.it/itn2008/uniformi/Italia/fanteria/schede/sk_fant_zap.html


dett'arma sarà mediante una bretella appesa alla spalla destra ed il suo calcio s'introdurrà in una custodia attaccata come sovra si è detto sul lato destro del cinturino. La spallina di cui fanno uso i falegnami è sufficiente per dare una posizione fissa alla bretella che sopporta il pistolone e, a ottenere uguali risultati nella tenuta giornaliera, si supplirà al difetto della spallina coll'adattamento di una contro-spallina doppia.
Cordialement,
CG

Bonsoir ,

sympas ces documents de ma région de naissance : je suis donc français ... depuis 1860 !

F+

Quelle chance tu as cavecanem  d'avoir les  documents que j'aimerai tellement posséder . Mon père me  racontait ce que son grand père lui avait raconter de sa jeunesse  . .
Il était né en 1850 et donc lors du contrat de cession de la savoie à la France les conscrits nés avant le décret de 1860 devaient leur service militaire au royaume d 'italie  .  Et donc lors de ses 20 ans il fit la route pour intégrer les chasseurs alpins italiens , ceux qui ont une longue plume  sur leur couvre chef . ( pas de  téléphone quelques lettres et c'est tout en 7 ans ) .
7 ans plus tard il rentre chez lui ( ses parents ) sa mère ouvre la porte , le regarde , qui vous êtes  , je suis ton fils la mère , mon fils il est soldat en italie  , mais non je suis rentré le service militaire et fini !!!!!!!!!!!!!  Note de moi même :  un jeunot tout frais parti à 20 ans qui revient beaucoup moins frais 7 ans plus tard , l’aïeule l'avait pas reconnu ..  imaginez  l'étonnement de mon arrière grand père  quand  joyeux du retour à la maison  sa mère ne le reconnait point ???  parti un jeune garçon, revenu un homme qui avait peut être même combattu !!!!  le tier de sa vie ailleurs .

Voila une  histoire que je connais de cet ancètre et que je tiens à transmettre à mes enfants  ,  tu as la chance cave canem  d'avoir des documents  de cet ancètre , prends en soin et transmet les aux générations suivante .

He oui les savoyards sont français depuis 1860 avant  cette date les français qui étaient en savoie étaient des étrangers !!!!! voir des migrants !!!!!!


TEX

Bonjour, effectivement c'est une chance que les archives familiales n'ai pas été dispersées ou détruites, je vais faire tout mon possible pour que ça continue après moi...
En 1860, l'armée sarde comptait environ 12 000 hommes du rang dont 8859 Savoyards et 350 officiers. (la Savoie à cette date compte 543 098 habitants).
La majorité des officiers penche pour le royaume sarde (environ les 2/3). Les principales raisons de leur choix sont le désir de rester fidèles au Roi, à la cause italienne, de poursuivre une carrière bien commencée, le fait qu’ils ont de la famille au Piémont ou y possèdent des propriétés et aussi l’incertitude quant au sort qui leur serait réservé en France.
Quant aux hommes de troupe, ils sont pour la plupart prêts à accepter la réunion. Et cela pour des raisons multiples : retour au pays, fin du service militaire, qui est moins long en France qu’au Piémont : sept ans en France contre onze au Piémont.
Cordialement
Philippe