Le parcoure de vos ancêtre pendant la seconde guerre mondiale

Bonjour à tous et à toute

j'ai eu l'idée de rassembler les histoire vécu par vos ancêtre sur ce poste. on pourrait tomber sur deux ou trois histoire croustillante

pour ma part sa ne va pas être long mon arrière grand père a participer à la guerre éclaire de 1939 et il a été fait prisonnier il a finit dans un camp de prisonnier en Allemagne dans la forêt noire au cour des ses années de "captivité" il c'est évader trois fois du camp de prisonnier trois fois les allemand on été le rechercher dans la forêt avec des chiens et à chaque fois ils l'ont retrouver et ramener. et à la fin de la guerre il est retourner chez lui.

Voila A votre tour

Bonjour ,

en ce qui me concerne c'est de mon père dont je peux dire quelques mots .

pour lui 39/45 se résume à une fuite de la Lorraine vers le Gers . Son régiment du Génie a "explosé" dès le début de l'offensive allemande et les soldats (sapeurs) se sont rapidement retrouvés sans aucun officier ou gradé.
Une seule solution : rallier le sud en une marche forcée de nuit comme de jour avec un copain afin d'éviter la capture .

seule anecdote : les brodequins militaires n'ayant pas tenu le choc plus de 2 jours ... c'est avec ses propres brodequins en "cuir russe" que les 800 km ont été effectués. Ces précieuses chaussures furent conservées pieusement  durant de longues années dans le garage paternel ! et il ne leur manquait aucun clou !

rien de glorieux dans tout ça si ce n'est que mon père a toujours gardé de cette défaite une profonde amertume et surtout une grande méfiance vis à vis des militaires sans aller jusqu'à l'antimilitarisme .

F+

Bonne idée !

Mon grand-père maternelle était médecin militaire spécialisé dans les maladies tropicales ...

Il est parti en 1939 en Indochine avec ma grand mère pour quelques mois ...

Il est revenu en 1945 !

Du coups ma mère est née à Hanoï , un oncle à Saigon et l'autre à Cao-bang !

Il a travaillé sur la réalisation de la RC4

Ils ont été emmerdés par les Japs et la KEMPETAI ...

et quand Leclerc est arrivé là-bas : il leur a dit : vous avez été planqué pendant des années , ca va changer maintenant ... Mon grand père n'aimait pas trop Leclerc du coup ...

Sinon j'ai récupéré son arme de service qu'il avait là-bas ( un collègue lui avait passé quand il est parti sur la RC4 ...) : un FN 1912 ...

Il l'a utilisé une seul fois pour tuer ...

Tuer un python qui était devant chez eux et qui avait envi de jouer avec ma mère qui avait 1 an ...

Voilà voilà

A+

Ludo

Hello

Mon grand-père paternel ayant refusé le STO fut arrêté et envoyé en Allemagne pour travailler dans une usine d'armement. Il avait été blessé au pied, et il entretint sa blessure pour ne pas pouvoir travailler. Libéré par les russes, il fut enrôlé de force dans l'armée rouge pour faire la popotte, et était traité quasiment comme un prisonnier. Du coup, arrivé à Berlin, il s'est enfui et à rejoint les américains. Comme il était musicien, les américains acceptèrent de le garder et l'entretenir à condition qu'il joue dans un mess d'officiers. Il revint d'Allemagne début 1946, et ils s'installèrent avec sa femme à Amiens, où..... l'armée Américaine leur avait confié la gestion d'un mess pour officiers.

Bonjour,
bonne idée, mais chez moi rien de sensationnel!

Mon arrière grand-père maternel a été infirmier militaire au cours de la 1°GM dans l'hôpital militaire complémentaire n°21 d'Oullins:

Il a ensuite ouvert une marbrerie funéraire qui existe toujours et porte encore le même nom.


Mon grand père paternel qui était voiturier forestier en 1914 était réserviste au 47° régiment d'artillerie de campagne de Besançon, mais un coup de pied de cheval a empêché qu'il poursuive son parcours qui aurait pu être glorieux
Il a été démobilisé en novembre 19 tout de même.
Il a continué comme ouvrier forestier.

En 1939 il était dégagé de toutes ses obligations militaires, et était affecté dans sa scierie.
Il a tout de même eu sa carte de FFI avec insigne:





Mon père était trop jeune en 39/45, il a fait son service en 48 à Trèves dans le régiment de transmissions où il a terminé comme caporal chef:

J'ai toujours ce bonnet de police.
Après son service il aurait bien aimé s'engager comme gendarme.
Mais il fallait alors qu'il parte en Indochine et a donc sagement préféré être ouvrier.
Cordialement,
CG

Bonsoir a tous !

Mon grand père avait tout juste 19 ans en 1939 , il faisait des études pour devenir instituteur .

Il a été un membre actif de la résistance dans l'AISNE .

D’après mes recherches avec son N° d'ancien combattant FFI , a son actif de Novembre 1943 a Août 1944 :

Pose de bombes aimantées sur convois de chars
Transports de matériels
Intrusions intensives dans une usine de métallurgie
Coupure nappe PTT
Déraillement de train wagon citerne allemand.
Déraillement train canons allemand.
Poses de crèves pneus
Actions multiples sur routes

J'avoue que je suis assez fier d'avoir un grand père qui a eu ce genre d'actes a son actif .
Mon seul regret pour ce passé militaire est qu'il nous a quitté en 2011 et que j'ai appris qu'il avait été résistant seulement après son décès ...

Bonjour,
Pour ma part mon arrière grand père a vécu quelque chose de comparable à la 7eme compagnie: isolé avec quelques gars ils ont essayés de remonter la France en 40 en automitrailleuse ; fait prisonnier il s'est évadé, et rentré chez lui dans le nord, toujours en 1940 et les allemands venaient questionner ses gamins: "il est où ton papa ?" Il n'a jamais été repris.

Mon père s'était engagé faute de boulot en 37. Fait prisonnier en mai 40 en Champagne, il passa la guerre au stalag VIIIC à Sagan (Haute Silésie). Détaché dans un kommando, il était dans une ferme avec deux ou trois camarades et des polonaises ...... Il est rentré le 20 mai 1945 (jour de ses 26 ans). Sa 1ère affectation fut à Rennes au dépôt 1102 (camp de PG allemands !!!)

Bonsoir,

Mon grand père démarras son service militaire en 1937 au sein de la wehrmacht, avec une mention particulière en rouge sur ses livrets militaires "politisch untreulisch", effectivement déjà syndiqué en 1933, à l'arrivé d'un petit moustachu au pouvoir en Allemagne il refusa d'adhérer au DAF, après un petit séjour en prison il se résigna à adhérer au seul syndicat encore présent en Allemagne et obligatoire.

Logiquement il resta, à la vue d'une situation poltique qui se dégradée en Europe, Sous uniforme, sans qu'on lui demande son avis.

Il fait comme premier tireur MG la campagne de Pologne, celle de France, puis participe à Barbarossa...... Il sera blessé devant Minsk. Lazaret, convalescence, puis il passe chez les Bau Pionniers....... Dernière permission courant 1943 en Alsace ou il avais épousé ma grand mère courant 1941.

Retour en unité combattante, jusqu'à la fin, fait prisonniers par les russes, 2 ans de camps de prisonniers, puis retour en Alsace auprès de ses deux enfants et de son épouse......

Pas un foudre de guerre, juste fait ce qu'il fallais pour revenir vivant, jamais trop d'avancement pendant tout le conflit à cause de ses deux jolies lignes rouges dans ses livrets militaires evoqué plus haut.

ADM

Grand père maternel , engagé volontaire à 16 ans pour la grande guerre, celle " fraîche et joyeuse" , une seule blessure, la perte d,une phalange du majeur droit, mais jusqu à son décès dans les années 80, se réveillait encore en hurlant une ou deux fois par semaine en plein milieu de la nuit.... Lors des réunions de famille, je ressortais l'illustration 14-18 et il me racontait comment cela se passait réellement ...... J'aurai du retranscrire son témoignage , dommage....
Grand père paternel, gazé puis séquelles pendant le reste de sa (courte) vie.....
Père réfractaire au sto, recherché, dénoncé plusieurs fois, mais a toujours pu s'échapper, ensuite camouflé à jeunesse et montagne fait la connaissance de ma mère qui portait les messages pour la résistance et mariage en 1944.... On leur a lancé du riz mais on l'a vite ramasse ensuite vu la famine sévissant dans la région.....

Salut,

Mon grand père maternel perd son père et son frère durant l'hiver 1940/41 car la vache qu'ils ramenaient a pété sur une mine anti char a priori, il les retrouve le lendemain gelés et en parti dans les arbres. Il devra scier le bras de son père pour pouvoir le mettre dans son cercueil.
Suite à cela et à l'évolution de la guerre, il entre dans la résistance en 42 et prend part aux combats du maquis de la piquante pierre (Vosges), d'où il sauve un camarade en le portant sur plusieurs kilomètres.
Au moment, du passage de l'armée française, il s'engage dans le 101 régiment du génie. Il est conducteur de barge durant la traversée du Rhin et fait partie des trois seuls bateaux à atteindre la rive. Il continuera à faire des allez retour sans casque l'ayant perdu et en changeant de bateau à chaque fois car ils prennent trop l'eau à cause des tirs ennemi.
Indemne, il finira la guerre comme remorqueur et nettoyeur du Rhin lors de la reconstruction des ponts. Il perdra un maitre nageur lors d'une de ses missions et passera en cours martiale. Soutien de famille, il sera innocenté et deviendra chauffeur d'un Général. Puis il sera détaché dans les Vosges à la surveillance des prisonniers Allemands jusqu'à la fin de son service. Il a été décoré de la légion d'honneur l'année dernière.

Mon arrière-grand-père paternel gendarme durant la guerre, fit partie du maquis d'Etobon, et reçu la croix de guerre avec plusieurs citations pour attaque de convois allemands et destruction de lignes téléphoniques. Mon grand père trop jeune ne participa à la guerre mais fit l'Algérie(en tant que méhariste et CRS) et le canal de Suez en tant que fusilier marin.

Bonjour,
grand pére paternel; infirmier durant la grande guerre, et pour la seconde guerre pas trés claire...
Il avait un fonction de cadre dans la mettalurgie Belge et voyagais souvent en Espagne durant le courant de la guerre (pour faire quoi ; je ne l'ai jamais su!).
Mais il avais une grande collection d'objets en metal marquer d'un n°, fruits de confisquations par les Allemands pour la fonte. C'est de lui que j'ai heriter le microbe de la collection d'objets ancien.
Du cote maternel, c'est plus dramatique (); priz par le gaz en 14/18; reformer et deporter pour travailler en Allemagne durant la seconde guerre. Un jour il a écraser du pieds mon Ju 87 (qui lancais des bombes au pétard!)Dinky Toys.
La soeur de ma mére a marier un soldats Anglais et on ouvert un fish and chips dans le Norfolk, aprés guerre.
Le frére de cet oncle (Anglais) a eu moins de chance, fait prisonier par les Japonais, il a survecu mais sa qualité de vie n'étais pas trés optimale....
Mon pére a été officier de reserve dans l'artillerie Belge et commissaire de térritoire en '59 à Lissala au Congo.
Ma mére a aussi porter un uniforme durant la guerre(qq mois début '44); celui de la NSJV; la HJ Flamande. Du a l'absence de son pére, un oncle (frére à ma grand mére et menbre de la NSKK) avais repris le rôle de patrias familia et obligé en qq sorte ce choix!

Bonjour,

Mon grand-père paternel, Yvon P. breveté pilote à 17 ans, était en 1940 engagé au sein de l'aviation. A l'écoute du fameux discours du 18 juin, il réussit à rejoindre l'Angleterre le 19 juin en "empruntant" un Léo 45 à Nantes Château-Bougon (usine d'assemblage des Léo 45) et se posa sans difficulté sur un petit aérodrome près de Southampton. Après des tests à Cranwell et entraînement à l'OTU près d'Aberdeen, il rejoint la RAF. Il fit plusieurs missions avec le Squadron 145. Il intègre ensuite le BCRA qui le parachute en France occupée, à Saint Brieuc. Il y établit une cellule affilié au réseau Confrérie Castille du Colonel Rémy. Arrêté le 24 mai 1942, il est condamné à mort et incarcéré à Fresnes, puis à Compiègne où sa peine est commuée en déportation. Le 17 septembre 1943, un convoi l'emmène à Buchenwald. Immatriculé sous le numéro 21 672, Yvon P. est envoyé à Dora, gigantesque usine souterraine de construction de V2. En avril 1945, Dora est évacué et Yvon P. échoue à Bergen-Belsen après être passé par Ravensbrück. Libéré par les Anglais, il arrive au Lutétia, à Paris, le 20 mai 1945.

Bonjour,

et pourquoi pas durant les deux guerres mondiales ?

Donc pour ma part :

Ireneus Humbert, télégraphiste alsacien décoré de la croix de fer seconde classe le 1er juillet 1918. C'est le moustachu sur la photo ! (ce n'est pas sa croix de fer, je l'ai acheté pour "l'honorer").



Son parcours plutôt atypique :
En entrée de guerre, il est dans le Festungs-Fernsprech Abteilung Strasburg. Apparemment, c'est une unité du XIV Armee Korps.
Il reste dans les transmissions pendant la guerre, avec soit des Fernsprech-Abteilung, ou la Feldsignaltrupp 46.

Avant la guerre, ce sont des dates de versement dans la réserve, ou la Landwehr I, etc...

Pour ses unités, je dirais, dans l'ordre :
2.8.14 : Festungs Fernsprech Abteilung Strasburg (plus précisément Signal Abteilung)
27.9.15 : Signaltrupp dans le Fernsprech Abteilung du VII. Reserve Korps
16.11.15 : Signaltrupp dans le Fernsprech Abteilung du XIV Armee Korps.
20.3.16 : Feldsignaltrupp du Fernsprech Abteilung du XIV. Armee Korps
5.10.16 : Feldsignaltrupp 46, du Fernsprech Doppelzug 122 de la 22. Reserve Division

25.10.16 : Leichte Signaltruppe 46, Fersprech Doppelzug 122, du Fernsprech Abteilung du XIV Armee Korps

2.11.16 : Fernsprech Abteilung du 26. Reserve Armee Korps

10.9.17 : Reserve Fernsprech Abteilung 26
12.2.17 : Fernsprech Abteilung 726
12.9.17 : Nachrichten Ersatz Abteilung 17 (Fernsprech Ersatz-Kompanie)
27.12.17 : Nachrichten Ersatz Abteilung 1, Fernsprech Ersatz Kompanie
5.1.1918, jusqu'au 21.11.18 : Fernsprech Abteilung 503, 2. Bauzug (construction)

Ses campagnes :
23.8 - 14.9.1914 : Nancy-Epinal
15-22.9.1914 : moyennes Vosges (guerre de position)
23-24.9.1914 : Opérations dans le Bois de la Garde
25.9 - 30.10.14 : Re- les Vosges
31.10-3.11 : Près de la frontière, à Markirch
4.11-25.9.15 : Re-re les Vosges
27.9-3.11.15 : Offensive d'automne en Champagne
4.11.1915 -5.10.1916 : guerre de position en Champagne
Là, j'ai un trou dans les dates, mais je pense qu'il reste en Champagne
2.11.1916-9.9.1917 : Re-guerre de positions en Champagne
12.9-27.12.17 : Troupes de remplacement, je dirais à Hammerstein
27.12 au 29.12.1917 : sur la route, pour rentrer en Champagne (apparemment il est dans les coins de Stonne, en Champagne, je te laisse googlemapiser ça, c'est connu)
5.1.1918 au 18.2.1918 : Opérations dans le cadre du cessez-le feu ("Waffenstillstand" contre les russes) à Baranowitschi (c'est en Ukraine, on change de théâtre !)
19.2.1918 - 8.8.18 : "Combats de soutien en Ukraine"
9.8.18 - 21.9.18 : Trucs (je n'arrive pas à lire le premier mot) en "Grande Russie" (Grossrussichen Gebiet)
2.9.1918 au 11 Novembre : "Abwehrschlacht in Flandern" = Contre-attaques dans les Flandres

Plus de photos ici :https://www.passionmilitaria.com/t66392-militarpass-et-soldbuch-familiaux-un-telegraphiste-alsacien


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Photo de réserve d'un autre arrière arrière grand père maternel.

Un 'Humbert' mais je ne connais pas son prénom ! Par contre il me ressemble un peu  8)



Cette photo à été prise à Fulda ( centre Allemagne) quand il était réserviste.
Plus d'info sur ce régiment :
.- Le nom de la ville indiquée sur le cadre en haut à droite, Fulda était la ville de garnison du "Feld Artillerie Regiment" n° 47, 2e de Basse Silésie du XIe corps du Thuringe et du Hesse-Nassau.
.- Ce XIe corps comprenait 2 divisions d'infanterie les 22e et 38e division.
.- Le 47e d'artillerie a combattu dans deux divisions la 22e de 1914 à décembre 1916 et dans la 225e jusqu'en 1918.
.- Cette unité avait toujours combattu sur le front Est, puis elle est revenue en France le 11 novembre 1917 et à partir du 15 décembre elle est sur les Côtes de Meuse Meuse (secteur Bois des Chevaliers) et où on peut la suivre jusqu'en mars 1918.

Je possèdes encore la chope, le sabre et la pipe, il faudrait que je prenne le temps de les prendre en photo !

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Ensuite durant la ww2 toujours du côté maternel : Alfred Raab (arrière grand père), il était un 'malgré nous'. Il avait honte de ces photos et voulait les jeter, heureusement elles sont quand même parvenus à moi.

Il était au départ dans le RAD puis ensuite lutwaffe :


Il a par ailleurs étudié la mécanique aérienne pendant la guerre, je possèdes encore ses cahiers avec dessins/notes.





La chose sympas avec la dernière photo c'est que l'on peut retrouvé les deux gars à côté de lui sur des photos civils, surement des amis.

Après la guerre il s'est engagé dans l'armée de l'air, comme pour se faire pardonner.

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Enfin second arrière grand père maternel, encore un malgré nous. Je l'ai connu mais malheureusement j'étais encore très peu intéressé par le militaria à l'époque et je me souviens de peu de choses quand à ses histoires. Il s'appelait Julien Humbert et donc aurait été dans la werhmacht, combattu à Dunkerque, fait prisonnier, se saurait échappé et aurait finit la guerre en travaillait dans une ferme puis est revenu dans ma vallée. L'histoire reste très flou, je demanderais plus d'infos à mon grand père.

Voilà ma contribution

Sinon toutes les autres histoires sont vraiment passionnantes !

bonjour
très beau parcours, mais pour ma part il n'avait rien a ce faire pardonner les 'malgré nous' un respect immense pour leurs courages ,et leurs sacrifice

cdl peiper

Bonjour

Mes 02 grand-pères on été faits prisonniers durant la débâcle de 1940 ... Ils ont passé la guerre en captivité en Allemagne ..libérés en 1945 ...

Mon grand père maternel est décedé en 1950 apparemment des sequelles de coups de crosses à repetition reçus pendant sa détention ..

Je n'en sais pas plus, ils l'étaient pas tres loquaces sur le sujet apparemment ...

K.

Je peux même remonter plus loin

- Xavier-François, mon arrière-arrière-arrière grand père paternel né en 1794 a servi dans 7° régiment d'artillerie à pied de Napoléon 1°.
- François-Joseph, son frère aîné né en 1792 a servi au 1° régiment de carabiniers de Napoléon 1°.
Tous deux ont été décorés de la Médaille de Sainte Hélène sous Napoléon III.

Mais on s'éloigne un poil de la 2°GM

on est pas obliger de rester sur la seconde guerre si vous avez plus loin dans le temps sa peut être sympas aussi

Pour ma proppre famille, je n'arrive pas plus loin.
Mais pour le grand pére au pére de ma femme, on sait qu'il a fait la mobilisation Belge en 1870.
A part pour ma belle mére qui étais refugier en France en 1940(j'ai fait le recit içi il y a deux ans!), on ne sait rien du reste de la famille....

Bonjour,

Mon grand père maternel était trop jeune pendant la 2ème guerre. Il s'est engagé à 17 ans pour l'Indochine en falsifiant sa date de naissance, il n'avait pas l'autorisation de ses parents et voulait partir. Il en parlait très peu, une balle explosive s'est planté dans un cocotier a 20 cm de sa tête mais n'explose pas, il l'a récupéré pour la garder. Je ne sais plus le nombre ni où ça s'est passé, ils sont partis partis avec un grand nombre de soldats pour prendre une colline où était l'ennemie. Ils ont encerclé la colline et arrivé en haut, la bataille commence. Mais l'ennemie était dans la colline, ils se sont tirés dessus, ils ont perdu les 3/4 des hommes.

Mon grand père paternel habitait dans la Somme. Il nous a raconté quelques histoires, mais je pense qu'il n'a jamais tout raconté.
Il habitait chez ces parents, un jour, une voiture allemande pris en chasse par un avion anglais se réfugie chez eux. Les deux allemands rentrent, un se cache sous la table de la cuisine, l'autre qui devait être le supérieur se mis derrière la porte de la cuisine. Il hurlait des ordres mais celui sous la table pétrifié lui criait non, non. d'après les gestes, il lui disait d'aller tirer sur l'avion. Les anglais lâchent un obus qui explose derrière la porte et le tue. Sa sœur prise de panique cours dans le jardin. En voyant des civil les anglais ont cessé le feu et sont repartis.
Travail forcé dans une usine qui fabriquaient des moteur d'avions, ils en sabotaient discrètement (à l'aide d'un liquide mélangé, je ne sais plus trop, j'avais 10 ans).
Les allemands avaient fabriqué une usine en bois comme leurre. Les anglais l'ont bombardé avec des bombes en bois.
Les américains sont passés plusieurs fois pour détruire l'usine mais touchaient toujours le village 2 km plus loin. Les anglais sont passé une fois et plus bas pour la raser avec des produits chimiques. Mon grand père voulait récupérer des outils mais tout était rouillé.
Il a perdu son avant bras suite à une explosion durant un déminage.
Il était recherché par les nazis vers la fin de la guerre.
Il y a une 15aines d'années, en faisant des radios vers sont cœur, ils ont découvert un éclat d'obus à quelques centimètres de son cœur, il a dit, si j'aurais su, jamais j'aurais défoncé des portes à coups d'épaule pendant la libération.

Après quelques recherches que l'on m'a dit sur ce forum j'ai juste trouvé qu'il était homologué FFI.

J'en sais pas plus et encore moins sur mes ancêtres.

Salut kristiaan : j'ai justement un oncle qui a sauté au Congo Belge !
Sinon j'ai une histoire d'un grand ancêtre:
Le général comte amédée Willot (de Gramprez), il a fait la guerre des Pyrénées et la guerre de Vendée.
Il fit le traité de paix avec charette mais peu de temps après écarté du conflit et renvoyé vers Paris en raison de son laxisme avec les vendéens, à Paris il tente avec pichegru le coup d'état du 4 septembre 1797 mais celui ci échoué et Willot est arrêté et déporté en Guyane.
Il s'enfuit de Guyane et rentre en Europe où il décide de servir la cause royaliste.
Quand Louis xviii remonte sur le trône, il est anobli, décoré et tout le reste, devient gouverneur des provinces méridionales de France (Corse...) et meurt en 1823.
Il laisse une trace historique car il est une des 660 personnalités a voir son nom gravé sur l'arc de triomphe de l'étoile.
Cdt, Cyr

Bonjour tout le mode !

J'ai écrit l'histoire de mon grand-père paternel, Daniel Joyet... Je vous résume

1ère WW : ingénieur en génie militaire, à la fin de guerre, alors qu'il est basé à Saarbruck (il est bilingue), il rencontre une jeune et jolie allemande, Gertrod Weiss, qu'il épouse 1 an plus tard et s'installe en Allemagne.

1936, mes grands-parents et leurs 2 fils rentrent en France, mon grand-père a un mauvais pressentiment...

1939, officier, il est envoyé en Lorraine... et se retrouve assez vite dans un camp de prisonniers près de la frontière.

L'Allemagne manquant de bras, les prisonniers travaillent la journée dans les fermes et petites entreprises des environs... et mon grand-père devient ouvrier agricole dans une ferme... d'une tante de sa femme !!!!

Pendant ce temps, ma grand-mère est interprète au Café de la Paix (!) à Paris où elle est souvent soit une "sale boche", soit une "traître à sa patrie"... Mais le patron du restaurant est un homme bon et généreux.

Mon oncle Claude a disparu dans la Résistance et Roland, mon père, est ramené tous les 4 matins par les gendarmes pour des petites bêtises sans gravité.

Mon grand-père est rentré fin 1945, il a trainé un peu car il voulait témoigner en faveur de l'officier qui dirigeait le camp, militaire de carrière qui traitait ses prisonniers avec humanité...

Mon père s'est assagi, mon oncle est rentré à la maison.
Mais de cette époque, il en est resté une animosité latente dans la fratrie, mon père n'a jamais pardonné à son frère les années d'inquiétude qu'il a fait subir à leur mère...
Ma pauvre grand-mère, elle n'a pas eu la vie facile à cette époque...

Ma grand-mère est décédée en 1972 et mon grand-père en 1980, il était mon dieu, mon héros...

Catherine (que tous ces souvenirs ont un peu remuée)

Bonjour,

Cela fait doublon (déjà sur le forum) mais voila petit parcours de mon grand père.

GEORGES

Il n'était pas un héros sauf pour moi

Voici un morceau de son histoire , Georges est né en 1921, il épouse une femme divorcée et qui plus est a 12 ans de plus que lui, ils aurons deux enfants. Il est de la classe 1934 et est affecté dans un Régiment de Chasseurs Alpin à METZ (moulin les Metz)
Comme beaucoup, mobilisé en 1939 au 80 RI CA comme 2ème classe, il est muletier, il a comme fonction le ravitaillement en munitions des troupes. Il ne tirera pas un coup de feu de toute la guerre (sont lebel a un problème de percuteur). il est fait prisonnier le 17 juin 1940 à Maison-lès-Chaource, dans l'AUBE passe par le Frontstalag 172 AMIENS (80) puis par le frontstalag 240 Verdun ou il arrive le 23/10/1940.

Il réussi à prendre contact avec sa femme, il lui demande de lui apporter des habits civil. Il pense pouvoir s'évadé. Il n'y a presque pas de gardiens pour le nombres important de prisonniers et de simple barbelés comme clôture l'occasion est trop belle.
Elle part a pieds de La chapelle aux pots ( 60) pour Amiens, mais malheureusement elle arrive trop tard, le camp vient être évacué, l'ensemble des prisonniers partent en trains vers l'Allemagne.

Il part de la gare d'Amiens pour une gare de triages en Allemagne, il travail dans celle-ci comme manutentionnaire sur les wagons. Suite à de nombreux vols de cigarettes, nourriture et alcool, il passe de devant un conseil de guerre, il évite le peloton d'exécution grâce à un officier Français.

Il est envoyer au stalag 17 B Gneixendorf près de Krems en Autriche commandé par le Major Wenglorz, ou il arrive le 28/01/1941.
il a le matricule 3225.fs.172 arbeit kommando B318 L, il travail dans une ferme, lors de son séjour en Autriche, il gifle une Autrichienne (elle la traitée de gros cochon de Français) et passe pour la deuxièmes fois en conseil de guerre et une fois de plus il échappe au peloton.
Il est affecté au Stalag 398 à PUPPING 30 km au sud-ouest de LINZ, ce stalag dépend du stalag 17b, PUPPING devient un stalag Independent durant l'été 1943.

Il sera de retour en France en 1945 à la libération du camps par les troupes US, le retour ce fera dans un avion C47 remplis d'impacte de balles, il se souvenait que ses cheveux sortaient par ceux-ci lors du vol. qui se pose sur une piste à Beaumont les Nonains (Oise), de la il regagne à pieds La chapelle aux pots et renoues avec la vie de famille auprès de sa femme et de ses deux enfants .

Je n'ai malheureusement pas plus d'informations sur sa captivité, les conditions de détention, la ferme, les potes de captivité , il ne voulait que très rarement parler de la guerre, par pudeur ou du fait que sa mémoire avais fait le vide sur cette période.

Il reste pour moi un héros, je me souviens de l'émotion qu'il avait ressenti lors des commémorations du 6/6/44 en 1994 en Normandie et de cette rencontre improbable ce jour là, au détour du chemin qui menait à la Drop Zone de Sainte Mère église , avec ce soldat Allemand, qui lui fut prisonnier en France en 1945 et avec qui nous avons discutés longuement.
Les ennemis d'hier étaient devenus les amis d'un jour.
Eric

quelques photos

Ordre de mobilisation




Le régiment





Correspondance de Roger à Georges au stalag17b

[url=http://www.servimg.com/image_preview.php?i=392&u=17594197][/url]

Bonsoir,

Pour ma part l'oncle de mon père fut sergent chef et pilote du char B1 BIS Berry au Bac dans le 46 eme BBC, 2 eme compagnie.

Le 17 mai 1940, il participe à l'attaque de Montcornet, suite à un accrochage avec les Allemands il prend la fuite en side-car puis fait prisonnier peut de temps après.

Il s'évade quelque temps plus tard et rejoins la résistance jusqu’à la fin de la guerre, ensuite il part faire la guerre en Indochine...

Bonjour a tous,

Mon grand-père paternel ne m’a jamais parlé de la guerre. Quelques années avant sa mort, il a vaguement raconté à mon père qu’il avait commencé dans les « commandos » pour détruire des dépôts de carburant allemands en Afrique du Nord, puis qu’il était passé dans la cavalerie, qu’il a débarqué à Saint Raphaël et qu’il s’est battu jusqu’en Allemagne.
Je me souviens d’une photo de mon grand-père, où il pose devant un Sherman détruit et dessous du cadre, deux dagues allemandes (prises de guerre) et un couteau USM3 dans un fourreau USM6 (en dotation dans la cavalerie ?).

Ces informations étaient plutôt maigres pour effectuer des recherches.
Quelles étaient les unités françaises de « commandos » en Afrique du Nord ? Sur quelles périodes ?
Puis, dans régiment de cavalerie ?

Jusqu’au jour où j’ai retrouvé son calot : Drap bleu marine, soufflet jonquille, insigne losange brodé d’un « 1 ». Mon Grand-Père servait au sein du 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique.
En faisant des recherches sur Internet, je suis tombé sur le journal de marche du régiment, du 11 novembre 1944 au 11 mai 1945.

Mon Grand-père était Aspirant en sein du 1er RCA (Régiment de Chasseur d’Afrique), 1er Escadron - 3ème Peloton (Reconnaissance sur char M5A1), qui a débarqué à St Raphaël le 20 septembre 1944.

A la tête de son peloton, il a ensuite participé aux campagnes suivantes, sur son char "Bayard" :
- Trouée de Belfort et Sundgau du 14 novembre 1944 au 12 décembre 1944
- Haute-Alsace du 15 décembre 1944 au 1er janvier 1945, avec notamment la libération de Kaysersberg.
- Défense de Strasbourg du 2 janvier 1945 au 28 mars
- Allemagne et Autriche du 2 avril 1945 au 11 mai

Le 7 avril 1945, au cours d’une prise d’armes à Sternenfels, il reçoit des mains du Général de Gaulle la Médaille Militaire.

Voilà, n'hésitez pas à me contacter si vous avez d'autres infos sur cette unité, ou sur les "commandos" en Afrique du Nord.

Edouard

superbe vos récits .... bravo j'adore ...

je reviendrai sur ce sujet lorsque j'aurai remis la main sur le livret militaire de mon grand père paternel

en ce qui concerne mon grand père maternel, il ne nous a jamais parlé de son père qui a fait 14/18

pourquoi ? on en sait rien ....

lui est né en 18 pourtant ... et de 39/45 il a vite été fait prisonnier pour aller travailler dans une ferme





photo de mon grand père



je n'ai absolument aucune idée de quel régiment ils ont fait partie ...

ce sont les 4 malheureuses photos que j'ai de mon côté maternel


j'aurai beaucoup plus de chose à dire sur mon père qui a fait 7 ans dans l'armée au 7ème régiment de chasseur à Arras
et sur mon grand père  militaire de carrière , parti en Indochine, puis en Algérie
j'ai beaucoup de photos de lui en Indochine