Collection personnelle de monnaies romaines

Bonjour. Certains d’entre vous m’ayant encouragé à créer un topic  destiné à présenter ma collection de monnaies romaines j’ai donc retroussé mes manches et c’est désormais (presque) chose faite.
La première livraison va consister en des pièces de grand et moyen module achetées, pour l’essentiel, aux puces voilà déjà de longues années.

La première pièce sort du lot pour plusieurs raisons. Donnée jadis par un ami elle est d’un curieux module qui semble être un dupondius.

L’avers montre un buste peu soigné d’Auguste divinisé, tandis que le revers m’a pris des années à identifier, il s’agit d’un globe associé à un gouvernail ( de bateau ) symbolisant la chance qui, comme le vent, change souvent de direction.
Si l’on connait une émission assez conséquente de pièces de Nerva divinisé avec ce motif elle semble avoir été plus restreinte sous Tibère.
Comme la qualité du modelé des motifs n'est pas homogène en fonction des faces et n'atteint pas celle des exemplaires connus, que la patine semble différente d'une face à l'autre et parait s’écailler par plaques je ne suis pas certain du tout qu’il s’agisse d’un exemplaire authentique.


La seconde pièce, bien qu’hélas dans un état de conservation très moyen, est parfaitement irréprochable :


Il s’agit ici d’un as ( la couleur bien rouge du cuivre ne trompe pas ) de Claude frappé de 50 à 54 ( jusqu’à ce qu’on lui serve des champignons un peu lourds à digérer ) portant à l’avers le buste de l’empereur avec la titulature " TI CLAUDIUS CAESAR AUG P M TR P IMP ", et au revers une Pallas / Minerve casquée et en armes levant sa javeline, avec pour seule mention le "  S C "  de "  Senatus Consulto " , soit " par décision du sénat ".

La troisième pièce est elle aussi un as (transformé hélas en médaillon à une époque indéterminée )  de Néron, frappé  en 66 à Lyon, comme l’indique le globule à l’extrémité basse du cou de l’empereur.


À l’avers on reconnait bien son buste massif à l’air peu engageant, accompagné de la titulature " IMP NERO CAESAR AUG P MAX TR P P P ".
Au revers subsiste une victoire encore assez bien conservée au vêtement gonflé par le vent et qui tient un bouclier où figurait la devise "  SPQR " .
De part et d’autre de la figure principale, à nouveau la mention "  S C " .

Dans les jours / semaines à venir vont suivre trois autres livraisons de trois monnaies s'échelonnant jusqu'au milieu du troisième siècle, après quoi je passerai à de plus petits modules incluant notamment des pièces d'argent.

Bonjour, merci pour ce post.Concernant les pièces fausses, nos anciens Gaulois, en fabriquaient.Il y avait, des monnaies dites fourrées, qui semblaient de valeurs...mais ,pas pour tromper les collectionneurs....

Bonsoir
Merci du partage!!!

LEOMONT a écrit:

Bonjour, merci pour ce post.Concernant les pièces fausses, nos anciens Gaulois, en fabriquaient.Il y avait, des monnaies dites fourrées, qui semblaient de valeurs...mais ,pas pour tromper les collectionneurs....

Les africains du nord étaient aussi connu pour leurs fausses pièces romaines . J ' en ai d ' ailleurs quelques unes . ( Des antoniniens . )

Faut vraiment pas faire gaffe pour être trompé .

A noter aussi que certains empereurs ont autorisés la fabrication d ' imitations ( sous certaines conditions ) car ils n ' avaient pas les matières , les coins et les frappeurs nécessaires pour pouvoir fabriquer toutes les monnaies voulues . Ils préféraient donc qu ' il y ai un pourcentage de pièces fausses plutôt que pas assez de monnaies en circulation .

Cdlt , Quentin .

J ' ajoute aussi que les pièces fourrées n ' étaient pas toutes des fausses mais aussi émise officiellement et ce destiné à économiser les matières premières comme l ' argent qui manquait cruellement à l ' empire à certaines périodes .

Pareil pour les pièces saucées , certaines très très finement qui supportent très mal leur séjour en terre .

Merci ,pour ces précisions.Quand on pense que cet Empire s 'est écroulé, justement à cause de le monnaie précieuse or et argent, planquée au lieu de circuler....

Bonjour;
un post très intéressant.
Ces monnaies font vraiment rêver.
Merci. JC

Merci Edward pour cela, je trouve ces pièces magiques,
Ont ressent l'esprit de Rome à travers ces monnaies,
Bien amicalement,
Yann,

Bonjour;
voici un Antoninien de Gordien III


Au revers: La Paix de l'Auguste PAX AUGUSTI
Amitiés. JC

On remarque comment les empereurs romains portaient la couronne.
Inclinée vers l'arrière et pas horizontalement comme , plus tard, les rois de France.
JC

jchfab a écrit:

On remarque comment les empereurs romains portaient la couronne.
Inclinée vers l'arrière et pas horizontalement comme , plus tard, les rois de France.
JC

Sauf Dagobert la culotte à l 'envers et la couronne de travers...D'un autre coté, ils n 'avaient pas souvent le temps de la mettre droite, vu le nombre d 'assassinés, je me demande comment il y avait des volontaires...

Dragunov42 a écrit:

J ' ajoute aussi que les pièces fourrées n ' étaient pas toutes des fausses mais aussi émise officiellement et ce destiné à économiser les matières premières comme l ' argent qui manquait cruellement à l ' empire à certaines périodes .

Pareil pour les pièces saucées , certaines très très finement qui supportent très mal leur séjour en terre .

Certaines ne portent qu'un très mince badigeon d'argent que l'oxydation de leur coeur cuivreux chasse assez rapidement. En revanche des monnaies fourrées au noyau de plomb peuvent sortir encore étincelantes d'un long enfouissement.
Nous aurons l'occasion d'aborder la question des faux dans la deuxième partie de la collection qui comprend des pièces de la période de l'anarchie militaire, un des pires moments que l'empire a connu, et malgré cela et le destin tragique des candidats à la fonction suprême il s'est toujours trouvé des gens désireux de briguer le poste, rendu de plus en plus incertain par la situation extérieure et la surenchère continuelle de la garde prétorienne.
Demain nous verrons au moins trois nouvelles monnaies, et plus si j'en trouve le courage.

Bonjour
Ca se lit comme un feuilleton😀
J'adore

Merci.
À la manière des meilleurs feuilletonistes je vais donc m’employer à stimuler périodiquement l’intérêt du lecteur au mieux de mes moyens.
Dans ce but louable je vais donc sans tarder présenter une nouvelle série de pièces.

La première de cette nouvelle fournée est un dupondius de Domitien ( Titus Flavius Domitianus ) frappé de 81 à 96 ( soit jusqu'à ce que sa crainte maladive des tentatives d’assassinat ne soit plus une chimère ) dont l’acquisition remonte à fort loin.


Comme il est d’usage pour ces monnaies l’empereur y porte la couronne radiée dont l’on devine encore au moins trois des pointes.
Sur l’avers portant l’effigie en buste du fils mal-aimé de Vespasien avec la couronne solaire. La titulature, dont une bonne part subsiste encore sur ma monnaie, était la suivante : " IMP.CAES.DOMIT.AUG.GERM.COS.XV.CENS.PER.II. " ou en version non-abrégée " Imperator Cæsar Domitianus Augustus Germanicus Consul quintum decimum Censor Perpetuus Pater Patriæ". " Germanicus " fait bien évidemment référence à ses campagnes contre les Germains et les Daces, tandis qu’ensuite sont mentionnés son 15ème consulat puis ses fonctions de Censeur Perpétuel et de Père de la Patrie.


Le revers montre Minerve, assimilée ici à la virilité, casquée et drapée se reposant sur un long sceptre tout en tenant le parazonium ( glaive court des tribuns et officiers romains retenu à la gauche du ceinturon ) tandis que son pied gauche repose sur un casque.
La titulature assez modeste de cette face est la suivante : " VIRTUTI AUGUSTI " soit " À la virilité de l’Auguste " avec la mention" S C " preuve que le Sénat, s’il ne trouvait pas le Princeps à son goût, jugeait encore prématuré de le lui faire savoir.

Pour la deuxième pièce de ce lot retour au sesterce avec une pièce de l’empereur Hadrien, assez souvent décrié par les auteurs antiques, mais qui mourra pourtant de mort naturelle et sans connaître de tentative d’usurpation, bien que la situation en Bretagne, en Judée et avec les barbares germaniques n’ai certes pas été de tout repos.


L’avers du sesterce frappé en 117 ( année de son accession au statut d’Auguste d’où les références à sa filiation au divin Trajan ) montre le buste lauré d’Hadrien avec un manteau drapé sur l’épaule gauche. La titulature se déroule ainsi : " IMP CAES DIVI TRAIAN AUG F TRAIAN HADRIAN OPT AUG GER. ".


Le revers montre la Concorde assise sur un trône tenant une patère ( récipient à libations )à la main droite tandis que son bras gauche repose sur une statue de Spes ( l’Espérance ). Une corne d’abondance est placée sous le trône.
Cette représentation un peu chargée s’accompagne de la titulature suivante " DAC. PARTHICO. P. M. TR. P. COS. P. P. "( mentionnant entre autres les charges de Grand Pontife et l’obtention de la Puissance Tribucienne ) avec la sacramentelle mention " S C ",tandis que la Concorde est explicitement nommée sous sa représentation.

La monnaie qui suit est un sesterce de l’empereur Antonin dont le règne relativement paisible fut surtout marqué par sa grande activité de législateur.
En homme de devoir Antonin préparera le candidat désigné à sa succession par Hadrien tout en formant le sien propre, ce qui aboutira à la situation encore inédite de deux empereurs se partageant le pouvoir, et sans laquelle la tétrarchie n’aurait peut-être pas fini par voir le jour.


Cette pièce très épaisse aux reliefs encore bien conservés montre à l’avers le buste lauré d’Antonin et l’on devine encore la titulature " (ANTON)INUS " puis, face au visage, " AUG PIU(S)".


Malgré la conservation encore remarquable du revers et de sa figure divine / personnification je suis hélas incapable ( pour l’instant ? ) d’en dire davantage car il m’a été impossible de trouver à quel type d’émission se rattache cette monnaie. S'agirait-il d'un type non-repertorié ?
Le personnage représenté n’est ni la Sicile, ni Spes, ni Pietati, ni Salus, ni Annona…
Aucune des centaines de pièces passées en revue ne correspond, aucune figure n'a cet élément quadrangulaire inhabituel au-dessus de la main droite, et on ne trouve jamais non plus cet élément vertical incliné ( l’entrée d’un temple ? ) sur la droite. Dans l’immédiat je ne peux donc pas en dire davantage, si ce n’est que la monnaie est indubitablement authentique et plaisante à tenir en main malgré sa totale absence de patine.
Je ne compte toutefois pas m’arrêter là et en cas d’identification ce descriptif sera promptement corrigé.

Bonjour;un grand merci pour ces présentations et études si passionnantes.
Il s'agit ici pour ce revers d'Antonin le Pieux
de la représentation d'une des Provinces Romaines.
On lit: "PHOENICE"
Ce sesterce date des années 143/144.
D'autres provinces peuvent être représentées: CAPPADOCIA MAURETANIA PARTHIA HISPANIA SCYTHIA SYRIA THRACIA ASIA DACIA ...
Amitiés. JC

Rebonjour ; je pense qu'à droite il s'agit d'un palmier dattier.
JC

Merci et surtout bravo, c'est bien cela, il me semblait lire " HOE " au revers, mais le reste étant effacé, cela ne m'avait rien appris.
L'usure périphérique du sesterce me donnait l'impression, manifestement fausse, que l'élément vertical était plus haut qu'il ne l'est en réalité et on aurait vraiment pu croire à des marches sous les pieds du personnage.
Voilà un exemplaire bien mieux conservé du motif :

Demain je compte poster trois nouvelles monnaies histoire de ne pas perdre les bonnes habitudes.

La livraison de ce Dimanche va reprendre très exactement là où la précédente s’était arrêtée, et commencera avec une monnaie d’Antonin.


L’avers représente le buste de l’empereur divinisé dépourvu de couronne et accompagné de la sobre titulature  DIVUS ANTONINUS dont il ne subsiste que quelques lettres. On notera par ailleurs le décalage important pris par la monnaie lors de la frappe, le grénetis occupant bien trop d’espace dans sa partie supérieure.


Le revers est assez minimaliste et représente une structure cubique aux portes fermées décorée de caissons et dont la décoration de la partie supérieure peut varier selon les émissions monétaires.  L’édicule repose sur une volée de plusieurs marches et a peut-être servi à accueillir les cendres de l’empereur avant leur inhumation dans le tombeau d’Hadrien, à moins qu’il ne s’agisse d’un temple à Antonin divinisé.
Sans atteindre le côté ostentatoire des cérémonies données lors du décès et de la crémation de Septime Sévère celles données en commémoration d’Antonin par ses successeurs furent importantes et de nombreuses monnaies en représentent des épisodes, qu’il s’agisse du rite de la decursio, de la colonne de granit rouge qui portait à son sommet une statue de l’empereur et sur sa base le célèbre relief montrant son apothéose, ou divers épisodes du rite funéraire.
La  titulature est extrêmement dépouillée, se composant seulement de la formule " DIVO PIO " et d’un " S C " d’autant plus justifié que lors de sa prise de pouvoir Antonin avait fait le serment de ne faire mettre à mort aucun sénateur.

À la mort d’Antonin l’empire se trouva dans une situation inédite avec à sa tête deux Augustes dont les tempéraments différents mais complémentaires autorisèrent leur bonne cohabitation avant que la mort prématurée de l’un d’eux ne ramène les choses au schéma institué par Auguste.
Commençons donc avec une monnaie de Lucius Verus, co-empereur de Marc-Aurèle de 161 à 169, date de son décès survenu probablement suite à des causes naturelles. Plusieurs auteurs antiques rapportent, sans doute autant par souci d’exhaustivité que par goût du sensationnalisme, la rumeur qui courait à l’époque selon laquelle Marc-Aurèle aurait lui-même assassiné Verus en partageant avec lui une vulve de truie à l’aide d’un couteau dont un seul côté de la lame était enduit de poison, mais outre le côté baroque et potentiellement dangereux du procédé il semble difficilement admissible que l’homme qui voulait accorder son pardon à Avidius Cassius et avait fait disparaître toute trace des actes de trahison de Faustine la jeune à son endroit ait pu souhaiter la disparition de son égal qui menait l’essentiel des campagnes militaires tandis que lui-même se consacrait  au bon fonctionnement de l’appareil d’état.
Il est à noter d’ailleurs que les historiens antiques, bien qu’ils rapportent cette anecdote, s’empressent souvent d’ajouter qu’ils n’y accordent aucune foi.
Du fait de son décès prématuré et de l’importance des écrits philosophiques de Marc-Aurèle Lucius Verus est assez vite tombé dans l’oubli, l’Histoire ne retenant de lui que sa vie dissolue, sa prodigalité excessive, son côté fêtard, sa coquetterie exagérée ( voir la fameuse anecdote des paillettes d’or qu’il répandait dans sa chevelure ) alors qu’une bonne part de ces défauts semble outrageusement grossie par des historiens écrivant sur sa vie des décennies, si ce n’est plus, après sa mort.
L’homme n’était sans doute pas parfait et ses campagnes contre les Parthes pas au-dessus de toute critique, mais le fait est qu’il n’a nullement extorqué son titre de " Parthicus Maximus ".
La monnaie à son effigie qui va suivre est légèrement antérieure à son triomphe. Il s’agit d’un sesterce peu commun, sans être rare pour autant, frappé en 164-165.

L’avers représente le buste lauré ( et peut-être cuirassé, les deux types existant sans qu’il soit possible de trancher du fait de l’état de conservation très moyen du sesterce sans doute encore aggravé par ce qui ressemble aux traces d'un nettoyage à l'acide ) de l’empereur accompagné de la titulature ( ici presque totalement effacée ) " L AVRELIVS VERVS - AVG – ARMENIACVS "


Le revers ne représente pas de divinité ou de personnification mais Lucius Verus lui-même en tenue militaire, levant la main droite tandis qu’il tient un sceptre de l’autre, et se tenant entre deux groupes de deux enseignes militaires, dont malgré l’usure de la monnaie on devine encore les figures sommitales qui diffèrent.
La titulature de cette face, est la suivante : " TR POT V IMP II COS II " et se rapporte à l’octroi de la puissance tribunicienne, à sa seconde acclamation impériale et à son second consulat.

Il est impossible de présenter une monnaie de Lucius Verus sans la faire suivre immédiatement par celle de son co-empereur,  et comme  de nombreux auteurs compétents ont écrit sur le personnage voici donc sans tarder un sesterce de Marc-Aurèle frappé en 163-164 :


L’avers présente le buste lauré de l’empereur accompagné de la sobre titulature de quelqu’un n’ayant jamais couru après les titres ou les honneurs " M AVREL ANTONINVS AVG "


Le revers montre le dieu Mars s’appuyant sur un bouclier et tenant une haste, longue lance sans fer attribut des divinités bienfaisantes. La titulature est la suivante : " TR P XVIII IMP II COS III P P " puis " S C ".
Ce sesterce étant à peu près contemporain du précédent il est intéressant de noter que si sur certains point le curriculum des deux Augustes se ressemble, Marc-Aurèle aura reçu la puissance tribunicienne 17 fois de plus que son homologue, et peut aussi se prévaloir de l’exclusivité au titre de Père de la patrie, preuve qu’Antonin l’avait associé au pouvoir plus étroitement et aussi depuis bien plus longtemps.

Salut, toujours de magnifiques pièces merci pour ces exposés !

On remarque que beaucoup de ces monnaies ont été vilainement décapées. Une vraie hérésie pour numismate.

Sauf que j'étais bien content de les acheter à petit prix dans cet état il y a 20 / 25 ans, et si c'était à refaire je n'hésiterais pas.
J'envisageais d'en présenter d'autres cet hiver, mais si c'est pour récolter ce type de commentaires est-ce vraiment la peine ?

Je constate simplement et n'insinue a aucun moment que c'est de votre fait si ces monnaies en sont réduites à ça.

Outre le fait que n'importe quel débutant pourrait faire la même remarque, si c'est tout ce que cela vous inspire autant le garder pour vous, ou si vous trouvez ces monnaies si piteuses et avez bien mieux à montrer pourquoi alors ne pas créer votre propre topic ?

Une pareille susceptibilité confine à l'inconvenance...
Si ça peut vous rassurer, vos monnaies sont intéressantes par delà ce défaut de patine bien dommageable.

Bonjour. Très intéressant tout cela. Cdlt

Merci. Ce n'est certes pas du niveau des collections du Cabinet des médailles, mais ces pièces demeurent à mon sens un sujet d'étude digne d'intérêt.