Baïonnette francaise .

Bonjour a tous

Je vous présente cette baïonnette rentrée il y a peu .
N'étant pas du tout connaisseur je voulais connaitre vos avis et en savoir un peu plus sur cette arme .
Je précise que les numéros arme et fourreau ne sont pas les mêmes.
Cette dernière étant hors collection pour moi je pense la vendre et j'aurais donc aussi voulu avoir une estimation .
En vous remerciant d'avance .

Bonjour
sabre-baïonnette modèle 1892 à douille rallongée
Les parties métalliques peuvent être bronzées
les plaquettes sont en fibre
la datation devrait être entre 1912 et 1917
pas au même numéro, belle lame, comme souvent une plaquette a souffert au niveau d'un rivet
+/-70 euros
Eric

Bonjour;
c'est une baionnette Berthier.
Amitiés. JC

Bonjour,

je suis bouboule dans la désignation du modele.
Par contre, niveau tarif je ne suis pas d'accord. Ces sympathique lames ne sont pas faciles à vendre et à 70 euros il faudrait qu'elle soit au N° pour avoir une chance de partir.

UC

Merci à vous pour vos réponses précises et rapides !

Bouboule a écrit:

Bonjour
sabre-baïonnette modèle 1892 à douille rallongée
Les parties métalliques peuvent être bronzées
les plaquettes sont en fibre
la datation devrait être entre 1912 et 1917
pas au même numéro, belle lame, comme souvent une plaquette a souffert au niveau d'un rivet
+/-70 euros
Eric

Bonsoir,

Non Eric, avec le quillon coupé c'est postérieur à octobre 1918. Les 1892 n'ont pas été bronzées, certaines ont été phosphatées après 1945.

Bonjour .

Merci pour cette précision .

Bonjour,

à noter que ce type de plaquettes est moins courant que les plaquettes bois

R5GEORGIUS a écrit:

Bonjour,

à noter que ce type de plaquettes est moins courant que les plaquettes bois

Bonjour, va donc faire un tour sur N.....buy ou Décampe et tu verras que les deux sortes de plaquettes fibre et bois se rencontrent presque de façon équivalente.

Bonjour et salut Pierre .
Dans la gazette des armes hors série n°7 il est écrit à la page 54-55 :
En avril 1912, à la suite de plaintes relatives à la faiblesse de la douille, celle-ci est renforcée et allongée vers la poignée. Cette baïonnette à douille longue est communément appelée "du deuxième type", bien que cette appellation ne soit pas officielle, la version à douille courte est donc du "premier type".
En 1917, sur proposition de Châtellerault et pour simplifier la fabrication, il est décidé de remplacer les plaquettes de fibre par des plaquettes de bois taillées dans les chutes de fabrication des crosses de mousqueton. Ces plaquettes de bois sont maintenues par deux rivets plus larges que précédemment et arasés sur des rosettes encastrées dans le bois.
En septembre 1918, le quillon est amputé sur les baïonnettes destinées à la cavalerie.
Ainsi je pense que la datation (fabrication) est entre 1912 et 1917 et modifié par amputation du quillon en 1918.
Eric

Et enfin il est écrit "certaines baïonnettes, encore en service après la seconde guerre mondiale, ont été bronzées, voire phosphatées, lors d'un retour en atelier pour réparation"
Eric

curly red ryder a écrit:

R5GEORGIUS a écrit:

Bonjour,

à noter que ce type de plaquettes est moins courant que les plaquettes bois

Bonjour, va donc faire un tour sur N.....buy ou Décampe et tu verras que les deux sortes de plaquettes fibre et bois se rencontrent presque de façon équivalente.

Bonjour
J'ai toujours entendu qu'elles étaient moins courantes, et je l'ai surtout constaté par moi même.
Les plaquettes fibre ont été remplacées par des plaquettes bois, qui ne se fendaient pas (comme visible sur celle présentées ici) suite au gonflement / oxydation des rivets.

Bonsoir,

Bouboule on ne sait pas si la croisière n'a pas été remplacée avant avril 1912 justement suite au défaut signalé (ce remplacement est prévu dans les coût de réparation et effectué en régiment).

La lame étant à pans creux terminés en ovale elle est certainement de St Etienne , donc à partir de 1893, la date la plus tardive étant impossible à connaître mais au plus tôt en fin 1918 date de l'adoption de l'amputation du quillon fabriqué ainsi à partir de 1925.

Celles que j'ai rencontrées avec une "couleur" étant phosphatées, je n'ai pas rencontré de bronzées et n'ai pas trouvé de document attestant cette finition, même dans les listes de réparations et leurs coûts. Sur celle qui nous intéresse il me semble qu'elle n'est que rouillée, la couleur du pommeau et de la croisière étant la même que celle des têtes de rivets.

Selon les recherches de Christian Méry (article dans Militaria Mag.) :
"quelques baïonnettes ont été phosphatées mors d'un retour en atelier pour réparation; conformément aux instructions de la dépêche di 1er juin 1937. On précisait dans cet ordre qu'il fallait phosphater la lame, la croisière et le pommeau".