Fourreaux pour baïonnettes à douille

Bonjour à tous,

Voici quelques fourreaux de bïos à douille dont j'aimerais tirer 2 exemplaires un peu plus présentables.
Après les différents tutos, je vois la liste de soins suivante (étendus dans le temps, n'est-ce pas) :

1/ Bain d'eau tiède prolongé pour assouplir, hydrater, et pourquoi pas gagner 1 ou 2 cm.
2/ Sur cuir encore humide, crème Nivea avant séchage lent.
3/ Ne conserver que les 2 arrêtes métalliques et les 2 cuirs les plus longs.
4/ Garder le métal tel quel : il sera presqu'entièrement recouvert.
5/ Etirer autant que possible, fixer, recoller au niveau des coutures béantes.
6/ Il manquera encore la chape de cuir (son nom exact ..?) et sa languette de fixation au baudrier.

A propos, je crois reconnaître le 4e ou 7e modèle (1764-1818) sur la planche illustrée.
D'après vous, est-ce de l'acharnement thérapeutique, un travail disproportionné sans espoir ?

Merci de vos éventuels conseils et bonne journée !  

Bonjour,
vaste programme!
Je ne sais pas trop quoi en penser, mais ça a au moins l'avantage de montrer l'intérieur d'un tel fourreau.
Cordialement,
CG

Oui : mission Frankenstein !

Bonjour,
Eliepierre, tes fourreaux ne sont pas réparables, trop de manque de cuir qui n'a pas rétréci mais qui a été totalement bouffé.. Les collets d'origine, en buffle blanc avec tirant sont en général marqués au fer rouge d'une lettre ou d'un chiffre....Difficile à contrefaire. Sans compter le numéro d'arme et la date de mise en service qui est pareillement marquée sur le coté du corps de fourreau.
Ce sont des fourreaux belges pour baïonnette modèle 1867 qui n'ont rien de commun avec les fourreaux français que tu cites.

J'utilise avec succès du lait pour cuir à la place de la crème nivéa sur mes fourreaux surtout sec et craquelés