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 Des Services civils à l'administration coloniale : une carrière à Madagascar

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poddichini
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poddichini


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MessageSujet: Des Services civils à l'administration coloniale : une carrière à Madagascar   Des Services civils à l'administration coloniale : une carrière à Madagascar EmptySam 11 Aoû 2018 - 16:25

Bonjour à tous, 

Il y a des jours où la recherche est encore plus passionnante que d'autres jours, comme ces derniers jours où j'ai pu retracer, à l'aide du Journal officiel de Madagascar et dépendances, et des documents d'archives, la carrière d'un fonctionnaire des Services civils, devenu par la suite administrateur colonial à Madagascar. En effet, j'ai reçu il y a peu une série de 21 documents particulièrement intéressants puisqu'il s'agit des bulletins de notes publiés chaque année pour chaque fonctionnaire des Services civils et de l'administration coloniale. Ce bulletin, émis par le Gouvernement général du territoire de l'Empire en question, en l'occurrence Madagascar, donne de multiples renseignements fort utiles afin d'en savoir plus sur l'administrateur : vie privée, origine, formation scolaire, sa fonction au sein du Gouvernement-général, les langues parlées, la date d'entrée dans le corps en question, les décorations obtenues, notamment le grade dans la Légion d'honneur (si obtenue), la situation militaire, le régime militaire. Chaque bulletin s'ouvre sur le relevé général des services de l'homme en question, détaillé en trois lignes : les services militaires constatés, les services civils rendus à d'autres administrations ou dans d'autres colonies, enfin les services civils rendus dans l'administration de Madagascar. Puis, vient une autre page importante pour le fonctionnaire : la note de son supérieur : il doit indiquer, avant la note et l'appréciation générale, plusieurs points sur le fonctionnaire : conduite et moralité, caractère, manière de servir, le rapport avec ses supérieurs, les égaux, les subordonnés, l'éducation-conduites-habitudes sociales, l'instruction générale, l'instruction professionnelle, les capacités et aptitudes spéciales, les connaissances accessoires, la santé, l'estime dont peut jouir le fonctionnaire, et, à l'inverse, les peines disciplinaires et leur motif. Vient enfin donc l'appréciation générale, avec la note, délivrée par le supérieur du fonctionnaire. On remarquera aussi régulièrement que, suivant l'appréciation, son supérieur peut proposer le fonctionnaire au grade supérieur, et donc être inscrit sur le tableau d'avancement du Gouvernement-général. Tous les bulletins ici présents ne sont pas remplis en totalité.
Intéressons-nous désormais à la carrière de ce fonctionnaire des Services civils, d'abord, et de l'administrateur-adjoint puis administrateur des colonies ensuite.

Il est né à Tamatave à la fin du XIXème siècle, sur l'île de Madagascar.
Il est bachelier es-Sciences et réformé n°2 pour le Service militaire. Sa carrière peut se résumer de la manière suivante :

- 1914 : Commis auxiliaire à la mairie de Tamatave, du 1er mars au 27 novembre. Par arrêté du 21 novembre est nommé commis de 2ème classe des Services civils, et affecté à Vatomandry. Le 1er décembre, un arrêté l'affecte à Mahanoro.
- 1915 : il est à Mahanoro, où on lui a confié la mission de gardien-chef de la prison. Par décision du 19 février, on lui confie la tâche de signature de toutes les pièces comptables, où cas où le chef de district devait s'absenter (sur les bulletins de notes des années 1930, on mentionne qu'en 1915 il est adjoint au chef de district). Par décision du 22 juin, il est nommé chef du détachement de la Garde indigène à Mahanoro. Par arrêté du 18 septembre, il est nommé huissier près la Justice de paix de Vatomandry.
- 1916 : Le 7 juin, il est affecté à Nossi-Bé, en la qualité de secrétaire de la mairie. Il a toujours le grade de commis de 2ème classe des Services civils.
- 1917 : Par décision du 22 février, il est nommé dans la province de Tananarive, du fait d'un manque d'effectif. Il est toujours commis de 2ème classe des Services civils. Le 10 mai, il est nommé chef de bureau de la Comptabilité à Fianarantsoa. Le 19 juin, par décision, il est nommé chef du service des transports civils.
- 1918 : Par arrêté du 15 janvier, il est nommé commis de 1ère classe des Services civils. Par décision du 24 mai, il est nommé comptable gestionnaire des matières en compte hors budget et provenant d'achats faits par l'administration locale, pour le ravitaillement de la population, ou pour le compte du Ministère de la Guerre ou du Ministère de la Marine.
- 1919 : L'arrêté du 31 décembre le nomme adjoint de 2ème classe des Services civils.
- 1920 : Il est toujours à Fianarantsoa et est nommé, par arrêté du 6 avril, huissier près la justice de paix à compétences étendues, auxiliaire des Services civils. Jusqu'en août, il fut également chargé du service de colonisation dans la même localité. Il avait aussi à la charge la gestion de la caisse des salaires des ouvriers employés par le service des travaux publics. Au cours de l'année 1920, il a cumulé diverses fonctions autres que celles précédemment citées : chef du Bureau de la comptabilité de Fianarantsoa, agent des transports civils, receveur-comptable du Service des messageries par charrettes, comptable gestionnaire du Service du ravitaillement.
- 1921 : Le 27 juin, il est nommé chef du district de Fort-Carnot.
- 1922 : Il obtient un congé administratif pour un an. A ce moment-là (depuis début février), il est en service à Fort-Dauphin, dans la province de Farafangana. Le 11 novembre, et à compter du 16 novembre, il est nommé adjoint de 1ère classe des Services civils.
- 1923-1925 : Il intègre l’École coloniale (celle qui forme, entre autre, les futurs administrateurs coloniaux) en tant que major de promotion au concours d'entrée à Colo, à Paris. Il en sort à la fin de l'année scolaire 1924-1925 en temps que major de promotion. Il quitte donc les Services civils.
- 1925 : La décision du 17 juin explique qu'il obtient le certificat d'aptitude aux fonctions d'administrateur-adjoint de 3ème classe des colonies. Puis le décret du 19 juin le nomme administrateur-adjoint de 2ème classe des colonies. Cette décision fut publiée au Journal officiel du 25 juin. Par arrêté officiel du ministère des Colonies du 15 juillet, il est mis à la disposition du Gouvernement-général de Madagascar. Le 15 décembre, il est affecté à la Direction des Finances et de la Comptabilité en la qualité de Chef de la 2ème section.
- 1926 : Il est secrétaire du Comité de la contribution volontaire de Madagascar. Par décision du 27 février, il est nommé membre du Conseil consultatif des chemins de fer de Madagascar.
- 1927 : Il est toujours en poste à Tananarive, chef de la 2ème section de la Direction des Finances et de la Comptabilité.
- 1928 : Par décret du 31 décembre, pour compter au 1er janvier 1929, il est nommé administrateur-adjoint de 1ère classe des colonies.
- 1929 : Par décision du 24 avril, il obtient un congé administratif de 6 mois. Il était alors en service à Tananarive, au même poste depuis 1926.
- 1930 : Par décision du 18 juin, il est nommé adjoint au chef de province et maire de Tamatave.
- 1931 : il est toujours à Tamatave en début d'année, adjoint au chef de la province. Par décision du 31 août, il est nommé chef du district central de Majunga.
- 1932 : il est toujours chef de district à Majunga. Par la décision du 8 août, il est nommé sous-ordonnateur de la circonscription financière de Majunga.
- 1933 : il est en poste dans la province de Majunga quand, par décision du 16 mai, il obtient un nouveau congé administratif de 6 mois. Il sera par la suite nommé dans la région de Morondava.
- 1934 : il est de retour de congé, et est mis à la disposition de l'administrateur supérieur de la région de Morondava. Par décisions des 17 août et 11 septembre, il est nommé chef du district de Mahabo.
- 1935 : Par décision du 28 septembre, il est remplacé de la région de Morondava par un administrateur de 1ère classe des colonies. Il est alors en instance d'évacuation, et un congé de convalescence de six mois lui est accordé, par décision du 25 octobre. Il était toujours en poste à Mahabo, dans la région de Morondava, en la qualité de chef de district.
- 1936 : Le 24 juillet, le tableau d'avancement du personnel des administrateurs des colonies le mentionne pour la proposition à son entrée dans le corps des administrateurs des colonies, plus précisément au grade de 3ème classe.
- 1937 : Par décision du 4 janvier, il est nommé à Fort-Dauphin, où il est mis à la disposition de l'administrateur de la région. Il vient de rentrer de son congé administratif. Le 9 janvier, il est mis à la disposition du Directeur des Finances et de la Comptabilité. Le 11 mai, par décision du gouverneur général (Léon Cayla), il est nommé Commissaire suppléant du gouvernement près le Conseil du contentieux administratif pour l'année 1937.
- 1938 : Il est nommé en tout début d'année Commissaire suppléant du gouvernement près le Conseil du contentieux administratif. Il est donc renouvelé dans la fonction qu'il occupait en 1937.
- 1939 : Il est renouvelé à ce poste pour toute l'année, par décision du 5 janvier. Il est à ce moment administrateur de 2ème classe des colonies (il a donc été promu au premier semestre de l'année).
- 1940 : Il est renouvelé au poste de commissaire suppléant du gouvernement près le Conseil du contentieux administratif (décision du 17 janvier).
- 1941 : Par décision du gouverneur général, Léon Cayla, du 3 janvier, il est renouvelé à ce poste pour toute l'année. Le 1er juillet, il est nommé administrateur de 1ère classe des colonies.
- 1943 : Par arrêté du 18 juin, il est nommé pour faire partie de la Chambre d'homologation de la Cour d'appel.
- 1944 : La décision du 17 avril voit son remplacement au poste de Directeur des Finances et de la Comptabilité. La décision du 3 mai le nomme, de manière provisoire, à la Censure postale, télégraphique et téléphonique de Tananarive. Par arrêté du 6 juin, il intègre la Chambre civile indigène de la Cour d'appel en la qualité de membre suppléant, ainsi que la Chambre d'homologation de la Cour d'appel, en la même qualité de membre suppléant. Par arrêté du 20 décembre, il est désigné en qualité de membre suppléant de la Chambre civile indigène de la Cour d'appel, cela pour l'année 1945.
- 1945 : Par décision du 26 avril, il est mis, de manière provisoire, à la disposition du représentant du Ministère des Finances dans l'île.
- 1946 : Par décision du 21 janvier, il est mis à la disposition du directeur du service des prix. Puis, par décision du 16 avril, il est nommé directeur par intérim de ce service.
- 1948 : Par décret du 27 août, il est élevé au grade de chevalier de la Légion d'honneur.
- 1949 : Par décret du 18 mai, il est élevé au grade de commandeur de l'ordre de l'étoile d'Anjouan.
- 1950 : Il est à la retraite de l'administration coloniale. Il est en métropole, à Paris.

Une carrière bien remplie donc, d'abord dans les Services civils de Madagascar, pendant plus de dix ans, de 1914 à 1925, puis, après un brillant passage par Colo, où il sort major de promotion, il entre dans le corps des administrateurs des colonies. Son parcours est assez singulier, car il est né à Madagascar, a fait toute sa carrière dans l'île. On a plus l'habitude de voir les administrateurs des colonies bouger davantage, même s'il est vrai que Madagascar constitue à elle seule un Gouvernement général sans division interne en territoires dirigés par des gouverneurs, comme c'est le cas en Afrique continentale, en Afrique occidentale française et en Afrique équatoriale française. Mais, à la fin de sa carrière, il se retire dans la capitale parisienne, pour la retraite.

Madagascar est une île où les administrateurs ont pu découvrir des paysages divers. La population malgache augmenta peu pendant la période coloniale. Au début des années 1960, les Malgaches étaient 4 ou 5 millions environ. 
Dans son ouvrage de 1903 intitulé L'administrateur colonial à Madagascar, Maurice Lapalud (alors administrateur-adjoint des colonies et chef de bureau au Gouvernement-général) explique que « les administrateurs coloniaux à Madagascar remplissent les fonctions soit de Chef de province, soit d'Administrateur-maire (que l'on rencontre aussi en Afrique continentale), soit de Chef de district ». Les administrateurs coloniaux à Madagascar occupent les emplois supérieurs dans le système administratif de la colonie. Ils sont répartis en plusieurs classes, au sein de chaque « grade » : administrateurs-en-chef, administrateurs, administrateurs-adjoint et élèves administrateurs. Pour entrer dans le corps des administrateurs des colonies, deux possibilités : le passage par l’École coloniale, ou un recrutement parmi les fonctionnaires des Services civils de Madagascar. Notre administrateur ici présent est passé par les deux éléments : les Services civils, et Colo. Dans leur ouvrage sur Madagascar, André You et Georges Gayet mentionnent le nombre d'administrateurs dans l'île au 1er janvier 1930, année où notre homme est administrateur-adjoint : « sur l'effectif total de 960 administrateurs des colonies, 173 étaient affectés à Madagascar savoir : 29 administrateurs-en-chef, 80 administrateurs, 64 administrateurs-adjoint ou élèves ».
Avant son passage par l’École coloniale, notre homme était membre des Services civils, c'est-à-dire qu'il occupait des emplois subalternes. Les membres des Services civils de Madagascar peuvent occuper des postes soit dans l'administration centrale de Madagascar, soit dans les provinces, en appui des administrateurs des colonies. Ils ne peuvent pas occuper de fonction de commandement, mais ont à leur charge la gestion des affaires courantes. Les fonctionnaires des Services civils de Madagascar sont répartis en plusieurs « grades » : commis, adjoints, adjoints-principaux (notre homme a occupé les deux premiers grades). Dans les années 1920-1930, ces fonctionnaires sont recrutés parmi d'anciens militaires, ou bien parmi les jeunes gens ayant obtenu des diplômes universitaires. C'est le cas ici, où notre homme a obtenu le baccalauréat, ce qui lui a permis ensuite de postuler pour entrer dans le corps des fonctionnaires des Services civils.

Les administrateurs coloniaux à Madagascar voyaient leur affectation changer assez régulièrement, tous les deux ans environ. Dans les Services civils, il semblerait que les changements soient plus fréquents, tous les ans environ. Le gouvernement général de Madagascar a semble-t-il mis en pratique une volonté de changement de paysage et de région : en effet, on passe des zones côtières de l'est, aux plateaux centraux, puis au sud. Les affectations permettaient aux administrateurs de voir que Madagascar est une île aux multiples paysages, coutumes et peuples. On voit nettement ces changements d'affectation chez notre administrateur ici : Tamatave d'abord, sur la côte est, puis Nossi-bé au nord, Mahanoro, sur la côte est, plus au sud de Tamatave. Tananarive et Fianarantsoa, dans le centre de l'île, Fort-Carnot au sud-est de Fianarantsoa, à nouveau Tananarive après son passage par Colo. 
Autre point intéressant : la variété des fonctions attribuées à cet homme, dans les Services civils puis dans l'administration coloniale : commis de mairie, gardien de prison, huissier, comptable gestionnaire, adjoint de chef de province, chef de district, directeur des Finances et de la Comptabilité... Des fonctions très diverses, pour une carrière qui a dû être riche en apprentissage et en maîtrise de compétences.

Intéressants documents sur une carrière de fonctionnaire civil à Madagascar.

Sources :
CLAUZEL Jean : La France d'Outre-mer (1930-1960) : témoignages d'administrateurs et de magistrats ; Karthala ; Paris ; 2003
LAPALUD Maurice : L'administrateur colonial à Madagascar : ses attributions ; Armand Colin ; Paris ; 1903.
YOU André et GAYET Georges : Madagascar, colonie française (1896-1930) ; Société d'Editions géographiques, maritimes et coloniales ; Paris ; 1931
Journal officiel de Madagascar et dépendances 1914-1950

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Il y avait également, parmi l'ensemble, quelques exemplaires vierges de ce document :

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Cordialement, Poddichini.
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MessageSujet: Re: Des Services civils à l'administration coloniale : une carrière à Madagascar   Des Services civils à l'administration coloniale : une carrière à Madagascar EmptySam 11 Aoû 2018 - 16:53

Bonjour et merci Poddichini de nous faire voyager dans le temps et dans l'ile de Madagascar ,

connaissant (un peu) ce territoire des noms comme Nossi Be , Tamatave , Fort Dauphin me font

imaginer ce que devaient être les conditions de vie et de voyages sachant que un siècle plus tard les

déplacements sont toujours des expéditions et surtout dans le sud de l'ile !

Je suppose qu'il était plus facile d'utiliser les voies maritimes pour rejoindre son affectation .

Belle carrière que celle-ci , une autre époque assurément !

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poddichini
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MessageSujet: Re: Des Services civils à l'administration coloniale : une carrière à Madagascar   Des Services civils à l'administration coloniale : une carrière à Madagascar EmptySam 11 Aoû 2018 - 22:16

Bonsoir Frantzi,

et merci pour votre message.

En effet, la carrière de ce fonctionnaire des Services civils, devenu par la suite administrateur-adjoint puis administrateur des colonies fut riche en paysages découverts, en lieux d'affectation. Il a dû découvrir des lieux divers, dans les paysages et les populations administrées. On peut imaginer ces découvertes lorsqu'il partait en tournée en tant que chef de district. Ces tournées occupaient généralement plusieurs jours par mois, et c'était un moyen d'aller au contact des populations composant ce district. Jean Clauzel, dans l'ouvrage cité précédemment, chiffre à 80 le nombre de districts dans l'île.

Afin de compléter la description, j'ajoute cette carte de l'île de Madagascar, de 1890 (Atlas colonial - Mager), avec les noms des lieux où il fut en service soulignés en noir. On se rend bien compte qu'il fut affecté partout dans l'île (certains lieux ne sont pas soulignés, car non présents), avec, plus particulièrement, plusieurs affectations sur la côte est : Tamatave, Vatomandry, Mahanoro, Fort Dauphin.

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Cordialement.
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MessageSujet: Re: Des Services civils à l'administration coloniale : une carrière à Madagascar   Des Services civils à l'administration coloniale : une carrière à Madagascar EmptyDim 24 Sep 2023 - 8:50

Bonjour Poddichini
Au vu de vos connaissances sur Madagascar, je me dis que peut-être vous avez des informations correspondant à mes recherches, présentées ici : https://www.passionmilitaria.com/t253913-presentation#2190149
Désolé de cette manière de vous contacter, je n'en ai pas trouvé d'autres.
Merci à vous
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