garde d'épée à identifier (justice militaire?)

bonjour à tous
merci de m'identifier cette garde d'épée
elle ressemble à une garde d'épée de justice militaire, la poignée est identique
la garde est différente (d'habitude il y a un aigle pour le modèle second empire ou un faisceau de licteur pour le modèle IIIe république)
merci
cdlt
ced

Bonjour,
avec une couronne de chêne et de lauriers surmontée d'une couronne murale à 5 tours c'est une épée de sous officier de gendarmerie du modèle du 15 mars 1872.
Cordialement,
CG

salut Crevette
merci
cdlt
ced

Bonjour,

sur cette épée, que représente la couronne à cinq tours ? Merci d'avance.

Bonne journée à toutes et tous.

Cordialement.

bonjour

chez Malvaux ??
http://www.bertrand-malvaux.com/en/p/25019/epee-de-sous-officier-de-gendarmerie-modele-1872-troisieme-republique.html

bonjour
merci à tous
toutes celles que je vois sont avec faisceau de licteur pour le modèle 1872
est tu sur de toi Crevette?
merci
cdlt
ced

Absolument certain.

ok merci
cdlt
ced

Aigle: 5 avril 1853, brigadier de gendarmerie de la Garde.

Faisceau avec pique et sans hache: 1853 transformé 1872, sous officier de justice militaire de la gendarmerie.

Couronne murale avec tours et rameaux: 15 mars 1872 sous officier de gendarmerie.

Rameaux seuls sans couronne: 19 mars 1872 officier toutes armes.

Et on peut continuer longtemps tellement il y a de variantes sans compter les autres sans fond de drapeaux!

re Christian

merci beaucoup !!

CPCOMMUNICATION a écrit:

bonjour à tous
merci de m'identifier cette garde d'épée
elle ressemble à une garde d'épée de justice militaire, la poignée est identique
la garde est différente (d'habitude il y a un aigle pour le modèle second empire ou un faisceau de licteur pour le modèle IIIe république)
merci
cdlt
ced

Bjr,
Je ne suis pas très fort en épée, mais je n'ai jamais vu d'épée de gendarmerie avec une couronne de murailles. Compte tenu du nb d'épées du Mle habituel 1853 et ensuite des III e Rep, j'aurai dû en voir en plus de 55 ans de collection. De plus, j'aperçois un petit clavier fixe, ce qui n'est pas la norme pour ces épées de SO de gendarmerie qui ont un contre-clavier rabattable.
Ne s'agirait-il pas d'une épée spécifique et du commerce pour la police municipale d'une grande ville? C'étaient mes interrogations avant que je ne prenne le gros et seul livre qui traite des épées françaises, celui de Jean Lhoste. Page 295 j'y trouve précisémment au n°520 l'épée de notre collègue. Crevette a donc raison de se référer à ce modèle du 15 mars 1872.
Toutefois, je maintiens qu'il s'agit d'un modèle rare, qui peut se venter d'en avoir déjà vu, compte tenu du nb de SO de la gendarmerie à cette époque, c'est étrange? Je suis donc sceptique sur la classification de Jean Lhoste. Il faudrait quelqu'un de la Gendarmerie pour nous confirmer la véracité de celle-ci.
CDT

Crevette a écrit:

Aigle: 5 avril 1853, brigadier de gendarmerie de la Garde.

Faisceau avec pique et sans hache: 1853 transformé 1872, sous officier de justice militaire de la gendarmerie.

Couronne murale avec tours et rameaux: 15 mars 1872 sous officier de gendarmerie.

Rameaux seuls sans couronne: 19 mars 1872 officier toutes armes.

Et on peut continuer longtemps tellement il y a de variantes sans compter les autres sans fond de drapeaux!

salut Crevette
d'autres photos
alors elle n'aurait été utilisée que 4 jours?
est ce rare comme épée?
le clavier est bien fixe
merci
cdlt
ced

Non: l'une est sous officier de gendarmerie, l'autre est officier toutes armes, c'est très différent.

merci
à part sur le bouquin de Jean Lhoste je l'ai trouvée nulle part
cdlt
ced

C'est pareil pour moi, nulle part ailleurs.

je ne veux pas mettre en doute Jean Lhoste mais ce n'est peut être pas tout à fait ça
j'ai peut être quelqu'un qui peut me renseigner
je vais continuer mes recherches
merci
cdlt
ced

Bonjour,

Je déterre ce très, très vieux sujet pour exprimer mes doutes quant à ce que raconte L'Hoste :
- Il n'existe pas au JMO de texte définissant cette épée. Je serais curieux de savoir d'où vient la date qu'il avance, mais comme souvent chez cet auteur, les références sont imprécises ou  incomplètes ;
- La couronne murale symbolise une ville. Or, la vocation de la gendarmerie est - et c'était déjà le cas en 1872 - de servir dans les campagnes. Seule exception : la Garde de Paris devenue Garde républicaine.

Il pourrait donc s'agir :
- d'une épée de police municipale, mais j'en doute fortement, car la municipalité aurait fait figurer ses armoiries sous la couronne murale, et non repris la symbolique typiquement militaire de la couronne de chêne et de laurier et des drapeaux à cravate ;
- d'un modèle réglementaire réservé aux sous-officiers et brigadiers de la Garde (mais les références restent à trouver...). Là aussi, je doute, car la demi-coquille interne d'un modèle réglementaire serait mobile et l'arme serait poinçonnée ;
- d'un modèle de fantaisie ayant appartenu à un sous-officier ou brigadier de la Garde républicaine. Cette dernière hypothèse me semble assez plausible, les sous-officiers et brigadiers de gendarmerie portant l'épée en tenue de ville. Elle expliquerait en outre la rareté du modèle.

Cordialement

Autre point : la couronne murale à cinq tours est un symbole  héraldique propre à la ville de Paris, ce qui conforte mon hypothèse d'une épée de la Garde républicaine.

Bonjour,

Bravo pour cette analyse. Merci au sujet de la couronne, qui était restée une des énigmes de cette épée.

Cordialement

Merci, Poddichini. Hélas, on ne dépasse pas le stade de l'hypothèse plausible...

Mais c'est déjà une belle investigation.

Merci !