Bye 1842

Bonjour

Petite présentation d'un beau fusil qui va migrer vers la collection d'un ami. Manière de lui dire adieu que de partager ici, sa "fiche  d'identité". Voilà bien l'archétype du fusil que je trouve élégant. Une belle ligne fonctionnelle, un habillage flatteur de laiton, un bois sombre, avec un veinage choisi et une belle patine. Tout pour plaire à l'amateur d'armes longues à percussion.

C'est donc un modèle à percussion parmi la cinquantaine d'armes longues qui a équipé l'armée française sur une période d'à peine 25 ans, de 1840 à 1865. Beau thème de collection que ces percussions,  presque tous encore trouvables en bon état à des prix relativement abordables sauf pour un petit nombre d'entre eux où casser la tirelire est presque obligatoire( carabine de tirailleur mod 37, fusils de rempart mod 1840 etc...)

L'objet:

Fusil de dragon modèle 1842-47. T La modification de 1847 consiste pour l'essentiel à aligner la monture sur les autres fusils du système avec des modifications au niveau de la plaque de couche et des garnitures, une baguette plus étoffée et une platine modèle 1847. Cette modification de 1847 est également matérialisée par l'adjonction d'un M sur la queue de culasse, après le millésime.
La modification T est la classique rayure du canon (4 rayures) vers 1860.
Le fusil de dragon ne reçoit pas de baïonnette; le tenon est cependant conservé dans l'éventualité d'une attribution à un corps différent des dragons.

Merci pour l'historique.
Belle pièce
Une larme d'émotion lors de la cession et une larme de joie lors de l'acquisition

Bonjour Lost

Lors de l'acquisition, pas de larme de joie mais l'accomplissement un peu fébrile d'une longue recherche (d'un spécimen en bel état) qui finissait par tourner à l'obsession. Ce jour là, situation cornélienne.  Le même marchand proposait côte à côte et au même prix, ce dragon et un 1840 infanterie également flambant, lui aussi objet obsessionnel de mes recherches. Après quatre vingt dix tours de pistes sur la bourse et autant de passages devant le stand, les deux étaient toujours là et je ne me décidais pas. Ce "brave" marchand m'a même proposé de prendre les deux (bé, tiens!) et à ce moment là, un petit coup de pied discret mais significatif de mon accompagnatrice préférée est venue me rappeler à une plus juste vision financière du moment. Et ce fut le dragon.
En revanche, pas vraiment de larme lors de la cession....le temps est passé qui change un peu les perspectives et puis comme pour toutes collections, le plus intéressant c'est la "case vide", c'est l'objet à venir. Cordialement

Bonjour,

Un bel état de conservation et de beaux marquages pour cette arme !

AUBRAC a écrit:

En revanche, pas vraiment de larme lors de la cession....le temps est passé qui change un peu les perspectives et puis comme pour toutes collections, le plus intéressant c'est la "case vide", c'est l'objet à venir. Cordialement

Pourtant Saint-Augustin nous met en garde: "Le bonheur, c'est de continuer à désirer ce que l'on possède"...

Amicalement.

Bonsoir Cathelineau

J'entends bien, j'entends bien.....Mais je n'ai certes pas la force morale d'un saint (qui par définition, plane largement au dessus de la condition humaine) et donc, moi qui me traine au simple et humble niveau des hommes, suis sujet à la lassitude ordinaire et aspire à un peu de nouveauté pour continuer d'avancer....Je sais, c'est lamentable! Cordialement