Un volontaire de 15 ans

Bonjour,
voici une très belle et longue carrière militaire.
Engagé à 15 ans, première bataille à 17 ans à Fleurus en 1794, dernière en 1815 et termine comme officier de cavalerie avec Légion dHonneur:




Texte du livre des médaillés de Sainte Hélène en Franche Comté de JM Thiébaud:
Cordialement,
CG

Bonjour Crevette,

pour compléter votre sujet, son dossier sur Leonore :

http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH091/PG/FRDAFAN83_OL1345029v001.htm

Amicalement.

Extrait de l'Histoire de l'armée et de tous les régiments depuis les premiers temps de la monarchie jusqu'à nos jours; Adrien Pascal; Tome IV; Dutertre Libraire-Editeur; 1864 : "JACQUIN (Claude-Joseph) : sous-lieutenant au 28° Dragons, reçut un sabre d'honneur, le 27 frimaire an XI, pour sa brillante conduite à la bataille d'Aboukir (armée d'Orient)".

On retrouve aussi son nom dans l'Annuaire de l'Ordre impérial de la Légion d'honneur publié par les soins et sous la direction de la Grande chancellerie, à l'imprimerie nationale de Paris, en 1852, page 58.

Amicalement.

Parfait!

Extrait de Fastes de la Légion d'honneur - biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, par LIEVYNS, VERDOT et REGAT, tome II, 3ème édition, Paris, 1844 : "JACQUIN (Claude-Joseph), né le 15 décembre 1777, à Pontarlier (Doubs), entra comme volontaire dans le 6ème bataillon du Doubs, le 10 août 1792, et servit avec distinction à l'armée du Rhin depuis cette époque jusqu'à l'an III. Le 11 prairial de cette dernière année, il passa comme trompette dans le 7ème régiment bis de Hussards, devenu 28ème de Dragons, et fit les guerres d'Italie de l'an IV à l'an VI. Il s'y fit remarquer par son courage et y fut blessé de 2 coups de baïonnette à la cuisse droite dans une des charges exécutées par le régiment auquel il appartenait. Brigadier le 13 thermidor an V, il s'embarqua avec l'armée d'Orient, et fit en Egypte et en Syrie les campagnes des ans VI et VII. Nommé maréchal-des-logis le 11 frimaire an VII, il se distingua particulièrement le 7 thermidor suivant à la bataille d'Aboukir, où, choisit par le général Murat pour faire partie du peloton destiné à charger les pièces qui se présentaient en plaine, il en enleva une attelée de 4 chevaux et la conduisit au parc d'artillerie, dont le commandant lui délivra un reçu qui devait attester ses droits à une récompense; mais grièvement blessé dans la même journée d'un coup de pistolet qui lui brûla le ventre et lui fracassa le bras gauche, il ne put obtenir l'arme d'honneur à laquelle sa belle action lui donnait ses titres. Néanmoins, il fut nommé sous-lieutenant le 15 du même mois et rentra en France avec le général Bonaparte. Rétabli de ses blessures, il prit part aux opérations de l'armée d'Italie pendant les ans VIII et IX, et il fut atteint d'un coup de lance au côté droit. Les infirmités résultant de ses blessures et des fatigues de la guerre le mettant dans l'impossibilité de continuer le service actif, il fut admis à la retraite le 28 brumaire an XI. Mais, en même temps qu'il sollicitait un repos devenu nécessaire, il adressait une pétition au Consul pour réclamer de sa justice la récompense qu'il avait méritée par sa conduite à Aboukir. La réponse ne se fit pas attendre long-temps, et, le 27 frimaire suivant, le brave Jacquin reçut un sabre d'honneur. Compris parmi les membres de la Légion-d'Honneur de droit, il fut nommé officier de l'ordre le 25 prairial an XII, et fut désigné par l'Empereur pour faire partie du collège électoral du département du Doubs. Il alla jouir de sa retraire à Pontarlier".

Cordialement.

Cette biographie ne dit pas si son engagement est à mettre en lien avec les évènements de la journée du 10 août 1792 ?