Un connaisseur en épées de Marine ? :)

Merci pour le test et les photos.

En fait, nous sommes surtout des collectionneurs de puzzles!
Voici un fourreau qui est trop long et qui irait bien avec une dague de chasse, mais il est trop long (61 x 4.5) et je ne peux me résoudre à le raccourcir.
Je finirai bien par trouver le sabre qui va avec.
Bonne journée.

4,5 cm de large ?
Un sabre de bord ne devrait-il pas y entrer ?

Hélas, non.
La largeur est bonne, mais c'est la courbure qui est absente et qui bloque tout.
De plus, l'épaisseur du dos est aussi insuffisante : 1 cm extérieur au plus fort.
Mon petit Montmorency, rentre dedans mais en frottant, donc, même en l'assouplissant, il y a risque de coupure du cuir.

Dommage, un cuir de ce format, ce n'est pas courant...
bonne chance pour vos recherches, il y a je pense beaucoup de sabres
ou de glaives qui devraient y trouver leur place.

eliepierre a écrit:

Il y ressemble, mais trop étroit,
testé sur un 1833 français et un 1847 Piémont-Sardaigne.

2e photo : le cuir à quasi la même largeur que la lame,
3e photo : seule la pointe entre !

Il ira peut-être sur le 1838 1837 finalement...

Bonjour,

Peut être une gaine de fourreau de sabre briquet alors, mais là ça sort de mon thème donc je ne m'y aventurerais pas davantage, en tous les cas je ne pense pas que ce fourreau ira au sabre d'off. de marine mod. 1837 car la courbure me semble trop importante pour sa lame, de plus il me semble qu'on peut légèrement deviner la forme de la bouterolle qui était montée à la façon dont le cuir s'est marqué sur cette partie, qui ne correspond pas à une bouterolle longue.

Bonne journée

Euh oui, 1837, pas 38 ...

Quant au fourreau de la première page cassé en 3 morceaux, il est enfin réassemblé :

1. Une pièce de tissu couverte de colle ployuréthanne souple
glissée à l'intérieur sur les parois pour joindre les tronçons de cuir,
2. superglue à l'extérieur pour rattraper les creux et + de résistance,
3. Cirage noir (léger, pour garder autant que possible la texture et les teintes d'origine)
afin d'unifier les couleurs différents matériaux : cuir, tissu, colles...

Les anciennes cassures ressemblent maintenant à de vieux plis.
A manier avec précaution, c'est pour la collection, pas pour l'escrime.
Je vais peut-être le garder finalement.

J'ai procédé de la même façon pour le fourreau de l'épée de marine, mais pour l'intérieur, j'ai utilisé du cuir très fin et de la colle néoprène. Et, vu la fragilité qui  est malgré tout au rendez-vous, l'ensemble est présenté debout dans un tube de plastique transparent au diamètre du cuir fourreau. Le tube est lui-même collé sur une petite plaque de plastique transparent.

J'aime bien ce type de présentation qui met les pièces en valeur, mais il est relativement cher car taillé sur mesure, et les envois sont aussi onéreux car par transporteur routier et non par la poste ou autre.

Du cuir très fin, c'est une meilleure idée que le tissu.
Belle épée d'uniforme à gauche, mais l'épée du milieu, elle a quel âge ???

Bonne question que celle de l'âge.

En fait, le précédent propriétaire  avait mis en vente une autre épée qui m'intéressait (photo1)  mais  je n'ai pu l'avoir. Cependant il m'a indiqué en avoir une seconde pour laquelle j'ai dû  négocier le prix.

Mais je reste dubitatif depuis sa réception : pouvait-il réellement rester de la ficelle sur la fusée vu l'état d'oxydation du métal  ( photos 2 et 3)? L'électrolyse aurait tout détruit : j'ai été obligé de phosphater pour conserver sa dimension à la lame après en avoir perdu 1cm de long rien qu'en la touchant.
 
Comme mes connaissances sont insuffisantes pour m'autoriser à être affirmatif, je ne vois que 3 possibilités.

Je préfère évidemment la  3éme, mais j'ai encore du mal à y croire.

Soit elle  est XX ème et quelqu'un l'avait coincée à marée basse en hiver entre les moules et les bulots dans un creux de rochers pour laisser la mer faire le travail de vieillissement pendant un jour ou deux ( il paraît que c'est très efficace mais je n'ai jamais essayé).

Soit c'est une Viollet le Duc qui a pris l' eau sous un toit percé ou qui était dans une cave humide, pourquoi pas ? Celà expliquerait qu'il y ait encore de la ficelle.

Soit elle est de la même époque ( fin XV, début XVI èmes, photo 4) , vente Charles, Drouot 1993) que celle qui était primitivement en vente, mais je ne comprends toujours pas la différence d'état entre la poignée et la lame. C'est à cause de sa fragilité que j'ai adopté le système des tubes plastiques.

Pour l'épée d'uniforme, j'avais mis quelques photos de la lame en Mars dernier sur un autre post, mais je ne sais toujours pas créér les liens. Il faut que je me décide à faire la recherche.
Bonne soirée.