Nombre de messages : 208 Localisation : Poitou Thème de collection : guerre d'indochine/ guerre d'algérie / fr de l'entre-deux-guerres à aujourd'hui Date d'inscription : 14/11/2018
Sujet: Il y a 80 ans dans les Deux-Sèvres Dim 21 Juin 2020 - 20:04
Bonjour,
Je fais ce post vous présenter au travers de divers articles et témoignages la fin de la bataille de France et les combats dans les Deux-Sèvres en juin 1940. Je le compléterais de temps en temps si nécessaire. En espérant que ça vous plaira.
Introduction
La bataille de Thouars
"LA DEFENSE DE THOUARS ET DU THOUET par le 4e Régiment de dragons portés
Le 21 juin, à 9h30, le régiment venant de Bourgneuf, a reçu l'ordre de se porter à Thouars, avec pour mission de barrer la route de Saumur. A 11h30, le dispositif et réalisé. Le 3e escadron , renforcé du peloton de 25 du sous lieutenant Parriaux, encadré à l'est parle 5e escadron et à l'ouest par le 4e , les sorties nord de Thouars et en particulier, la grand-route de Saumur, le long de la voie ferrée. La population civile, tout au moins celle qui ce manifeste, est manifestement hostile, car la ville regorge de réfugiés et redoute la bataille dans ses murs. Le capitaine Thuillier, qui commande le 3e escadron, doit à plusieurs reprise exhorter les civiles. Il leur ordonne de débarrasser les champs de tir, leur fait défense de circuler et leur recommande de gagner les caves.
D'autant qu'un groupe motocyclistes du sous lieutenant Albert vient de revenir de la route de Saumur et annonce l'arrivée imminente d'un fort détachement ennemie. Sur ces entrefaites, arrive un capitaine, commissaire de la gare de Thouars , il annonce qu'effectivement la ville possédant plus de 20.000 habitants est déclarée « ville ouverte » et ne doit pas être défendue mais ne peut produire aucun ordre écrit à ce sujet. Le capitaine commandant le 3e escadron lui répond qu'ayant reçu l'ordre de défendre Thouars il compte bien remplir sa mission. Cependant, il envoie chercher le lieutenant d'artillerie qui représente le colonel commandant la subdivision et le fait conduire auprès du chef d'escadrons Amanrich pour toute explication utile. Le chef d'escadron répondra qu'il n'a à remplir que les missions reçues du général de division.
Cependant, peu après, arrive un ordre de repli pour le régiment. Le 3e escadron, au centre du dispositif, restera le dernier et ne partira qu'à 14h15, afin d'assurer le départ du reste du régiment.
Les pelotons sont en place, le lieutenant Albaut, installé aux abords de la route de Saumur, interdit la voie ferrée, le passage à niveau et la passerelle. Il recoupe ses feux avec ceux du lieutenant Gaspard à droite et ceux du maréchal des logis-chef Camus, à gauche, qui tiennent les passages voisins sur la voie ferrée. C'est Albaut, fidèle à la consigne reçue, fait ouvrir le feu. Deux ou trois rafales crépitent, des ennemis tombent ou sautent de leurs engins. Au même instant, le capitaine, commissaire de gare, drapeau blanc déployé, se précipite au passage à niveau, à la grande surprise des nôtres. La situation est tragique et odieuse. Il est 14h15. Albaut fait partir ses canons de 25 et fait tirer plusieurs rafales de fusil-mitrailleur en l'air. Puis, repli son peloton en bonne ordre jusque la place centrale. L'escadron est déjà sur voitures, dans la grande rue, en direction du sud. Le capitaine a fait placer à l'entrée de la rue un canon de 25 et deux F.M pour protéger la retraite d'Albaut Mais l'ennemi ne pousse pas et l'escadron peut démarrer et défiler en ordre parfait parmi la population accourue.
A la sortie sud de Thouars, à l'entrée du pont sur le Thouet, se trouve le chef d'escadrons Amanrich, commandant le régiment, il donne ses ordres au capitaine Thullier : mission interdire à l'ennemi les débouchés sud de Thouars et, en particulier le franchissement du pont. Moyens : l'escadron et le peloton de 25, renforcé de deux canons de 47 déjà en place, aux ordres de l'aspirant de la Bruchélerie, de l'artillerie anti-chars du C.C . Liaison à droite, à gauche : rien le P.C du régiment se trouvera à 15 kilomètres en arrière à Saint-Charles. C'est là pour un escadron une belle mission, dans la quelle, il se trouve à l'aise, dans la quelle on ne compte que sur Dieu et sur soi. Le Thouet coule dans une vallée encaissée. De l'autre côté de la rivière, vers l'ennemi, thouars apparaît comme une ville arabe avec ses maisons, ses murs, ses églises, que l'ont aperçoit au-dessus de rochers et des jardins, avec aussi milles fenêtres qui peuvent être autant de meurtrières. Par contre, le repli, si l'ordre en est donné un jour, ne pourra s'opérer que par la grand-route et ses abords et ses abords qui montent pendant près d'un kilomètre, exposé au feu de l'ennemi.
Le capitaine garde ses impressions pour lui et donne ses ordres ; au centre Albaut et les 25 organisés dans les maisons du voisinage de la route et interdirent le pont. 300 mètres à gauche, dans les jardins qui dominent la vallée, Gaspard, renforcé du P.M, s'établira à l'ouest et face au nord et protégeras les deux canons de 47 qui sont déjà en place. Enfin à 100 mètres à droite de la route, le peloton du chef Camus interdira un petit pont sur le Thouest et couvrira le dispositif à l'est, des patrouilles seront nécessaires à cet endroit, car la rivière est herbeuse et de nombreuses maisons, ainsi que des bouquets d'arbres, cachent la vue. Enfin le P.C s'installe quelques 200 mètres en arrière, non loin du tournant de la route. Alors, arrive en touriste un monsieur, qui se présente au capitaine. Il lui dit être le sous-préfet et lui recommande vivement de reculer son dispositif à deux kilomètres en arrière, afin d'éviter un combat au porte même de la ville. Le capitaine lui répond qu'il comprend bien ces raisons, mais qu'il doit avant tout obier aux ordres et qu'il restera ou il est. Après avoir vérifié ses papiers il lui indique le P.C. du chef d'escadrons afin qu'il puisse lui exposer ses doléances. Le sous-préfet part et ne sera plus jamais revu.
Vers 15h45, un véhicule blindé se présente à l'entrée du pont, suivi d'un camion bourré d'allemands il sont accompagnés d'une voiture portant un drapeau blanc. Trois coups de 47 retentissent en quelques secondes et vont au but, deux des voitures ennemis s'enflammes et la fumée monte lentement vers le ciel. En même temps, les F.M, au centre, commencent à crépiter. Vers 16 heures , l'ordre arrive de tenir le plus longtemps possible en ralentissant le plus possible l'ennemi et de ne se replier que devant une menace d'encerclement. Le chef d'escadron Amanrich vient voir le capitaine à son P.C. les fenêtres de Touhard commencent à remplir leurs rôle de meurtrières, car des tirs ajustés d'armes individuelles sont appliquer sur le tournant, près du P.C qui est particulièrement visé. Le commandant repart après quelques instants, sous les miaulements de balles.
Peu à peu le front s'allume de toute parts. Des rafales de mitrailleuses allemandes se font entendre sur la droite, nos mitrailleuses et nos F.M.répondent. A 30 mètres du P.C., au tournant, la devanture d'un marchand de pièces auto sert de carton à ces messieurs d'en face. Derrière le maison, des motocyclistes qui s'étaient camouflés avec leur engins et ne peuvent plus bouger et font des grimaces pour se distraire. Un agent de transmission, à pied, qui sort du P.C a la jambe traversée, l'adjudant Got, sans souci des balles, le transporte de l'autre côté de la route, dans un side-car. Les liaisons latérales avec le capitaine sont presque impossible, tout mouvement est immédiatement sanctionné par l'ennemi. Nos armes répondent et de même arrosent tout ennemi qui apparaît, des side-cars allemands, arrivés sur une petite place en haut de la ville sont durement accueillis. Ainsi, les minutes passent. Il pleut à verse, les pelotons ont reçu l'ordre de tenir tant qu'ils pourraient, sans se laisser débordé, puis de se replier en prévenant le P.C. A droite du pont, le peloton du maréchal des logis chef Camus, fortement accroché par des résistances frontales , voit soudain apparaître sur son flanc droit des éléments ennemis qui ont franchi, un peut plus loin le Thouet à la nage. 8 hommes sont rapidement mis hors de combat. Le brigadier-chef David est tué courageusement à son F.M,. Camus et son peloton se replient homme par homme, par bonds individuels ( il faut passer le pont sous le feu de quatre mitrailleuses ennemies) jusqu'au point d'appui Albaut qui les recueille. Albaut à son tour contourné par la droite, ayant rempli sa mission, donne l'ordre du départ. Malheureusement, le maréchal des logis Scarppetta et 7 hommes, qui occupent un nid de résistance à l'intérieur d'une maison, près du pont, ne pourront pas décrocher à temps, une vingtaine d'allemands occupent déjà le rez-de-chaussée, Scarppetta et ses hommes après une belle résistance seront fait prisonniers.(ils s'échapperont quelques jours plus tard).
Le brigadier-chef Briat, du 5e escadron, est tué à son canon de 25, les autres servants sont mis hors de combat. Le canon détruit ne pourra pas être reprit. Albaut, emmène huit blessés. Camus neuf. Il y a une dizaines de disparus un peu plus haut, le peloton Gaspard et le P.M. subissent également des pertes, car c'est une grêle de balles qui leur tombe dessus. L'aspirant Cazenobe, chef du P.M, tombe blessé. Il cri à Albaut au passage : « ne me laisse pas » il est emmené avec 15 autres blessés.
Pendant ce temps, au P.C on suit mal les événements pourtant si proches, car tout mouvement de communication est interdit. Les balles sifflent dans les rues. Les agents de transmissions envoyés par les pelotons n'arrivent pas. Un avion allemand passe au ras des maisons. Quelques minnens commencent à tomber. Le capitaine pense que les pelotons ont put se dérober et envoie un homme qui ne revient pas. Il va lui même au P.A de Gaspard qu'il ne trouve plus. Enfin, deux chars arrivent envoyés de l'arrière arrivent par la grand-route et sont les biens venus. Le capitaine monte dans un char et va jusqu'au pont s'assurer du replie de ses pelotons, les allemands ne tirent plus et se cachent. Il est 18h30, le P.C, à son tour, décroche pendant que les deux chars tirent sans arrêt. Les side-cars cachaient derrière le magasin de pièces auto démarrent par surprise. Le P.C s'égrène en colonne par un dans le fossé de la grand-route, salué par des balles qui semblent venir de tous les côtés. Le maréchal des logis Lagneau bute sur des fils électriques tombés à terre et manque de s'électrocuter, remis de sa frayeur il rit avec les autres. Les 1000 mètres les plus dangereux sont ainsi parcourus. Enfin, les voitures sont retrouvée avec le reste de l'escadron, on se congratule. Les blessés sont entre de bonnes mains. L'escadron est mis en réserve.
Deus heures après, le capitaine, le lieutenant Albaut, le lieutenant Gaspard et quelques invités mangent avec appétit l'omelette dans le jardin d'une petite ferme. Ils contemplent les fleurs et trouvent la vie relativement belle, au moins pour quelques heures. "
Les combats à la Butte et Luché-Thouarsais
La position stratégique de cette cote 141 en surplomb de la plaine de Thouars et sur l'axe Thouars/Bressuire.
[ "Gendarme retraité, Lucien Duchaut a évoqué les combats de juin 1940, à l'occasion d'une cérémonie, à Sainte-Gemme. Commémoration à laquelle ont participé des Belges de Hannut.
Lucien Duchaut avait 5 ans lorsque les avions allemands ont piqué sur les lignes françaises qui défendaient la Butte de Sainte-Gemme. C'était les 21 et 22 juin 1940. Hier, à l'occasion d'une cérémonie organisée avec les anciens combattants français et belges (Hannut), Lucien Duchaut a évoqué les souvenirs douloureux de cet épisode auquel il a assisté malgré lui.
« Ce dont je me souviens le plus, c'est le vacarme. Enorme. Celui des avions allemands mitraillant et bombardant les positions françaises. Je les revois encore lâcher des bombes jumelées dans les environs du village de La Butte, effectuant trois ou quatre passages. Car, après avoir pris Thouars, les Allemands voulaient faire sauter le verrou de ce qu'ils appelaient la cote 141, la Butte. C'est au cours de ce combat que furent tués le chef d'escadron Demange et un sous-officier au Bois de la mare. Sans compter les autres. »
Caché sous un tas de bois
Pendant l'attaque, le petit Lucien se trouve près de sa mère, non loin de la maison familiale : « A un moment, la mitraille a piqué la terre juste devant nos pieds. La trouille au ventre, ma mère et moi sommes allés nous réfugier dans la forêt, sous un tas de bois. Le lendemain, alors que les soldats français pensent retarder les Allemands, arrivent des fantassins allemands à vélo…. qui précèdent une canonnade d'artillerie ».Dans l'après-midi, la ligne de défense, prévue par le général Langlois, de Moutiers à Moncontour s'effondre, avec ses morts, et malgré une âpre résistance française, faite de bric et de broc. Le lendemain, l'armistice est signé par Philippe Pétain. Lucien Duchaut deviendra gendarme dans les Ardennes, rencontrant au fil de ses mutations, des participants à ce fait d'armes thouarsais d'avant l'Occupation. " https://www.lanouvellerepublique.fr/thouars/j-ai-essuye-la-mitraille-de-1940
"Lucien Pichaud avait 5 ans lorsque La Butte est enlevée par les Allemands. Il en a découvert la portée en lisant les témoignages du colonel René Dumerchat.
Face à l’irrésistible offensive allemande, l’armée française bat en retraite en Thouarsais en juin 1940. Ce sera la fin des combats avant la capitulation.
Ces 21 et 22 juin 1940, l'armée allemande va épuiser les dernières forces de l'armée française. Cette guerre-éclair signera la déroute totale et entraînera quelques heures plus tard, l'armistice, un cessez-le-feu, l'insupportable capitulation pour certains. Au loin, le général de Gaulle avait déjà lancé son appel à la résistance depuis radio-Londres.
Ces jours-là, le front – du moins ce qu'il en reste – s'établit sur près de 80 km en Thouarsais. De Moutiers-sous-Argenton (« Moutières » selon l'appellation populaire) à Moncontour dans la Vienne, un millier de soldats tentent de retarder l'inéluctable, dans un face-à-face déséquilibré. Dans la campagne, chassés par les combats, des centaines de réfugiés des Ardennes s'échappent vers le sud. A la va-comme-je-te-pousse, sur l'air du sauve-qui-peut. Un méli-mélo sur le front
« C'était un méli-mélo de militaires et de réfugiés. Il y avait même des camions de la chocolaterie Menier qui fuyaient la région parisienne »,se souvient Lucien Puchaut, âgé de 5 ans à l'époque et domicilié à La Butte de Sainte-Gemme, entre Bressuire et Thouars, en plein sur l'axe de progression des Allemands. A l'époque, le petit Lucien appréciera la présence des camions de la chocolaterie Menier, réfugiés eux aussi de la région parisienne. Avec de délicieuses tablettes. « La ville de Thouars s'était rendue. Le 21 juin, dans l'après-midi, les avions allemands commencent à mitrailler et à bombarder le secteur de La Butte de Sainte-Gemme connue sous le nom de la cote 141. Une sorte de " verrou " entre Moutières et Moncontour que la Wehrmacht voulait faire sauter. Une dizaine d'avions font plusieurs passages dans un vacarme d'enfer. A un moment, les balles d'un avion se fichent dans le sol, juste devant mes pieds et ceux de ma mère. Mon père nous crie d'aller nous cacher sous des fagots de bois. »Des soldats français et belges, venus de Hannut, sont tués. Combien ? Difficile à estimer. « Ces soldats qui défendaient les Ardennes avaient été repoussés vers l'Angleterre depuis Dunkerque : ils avaient redébarqué à Brest pour retarder les troupes allemandes. »
la ligne évoquée entre Moutières et Moncontour :
Le chocolat de l'officier
Après les attaques en piqué des avions stukas, deux infirmeries de campagne sont dressées à la hâte à la Butte. « J'ai le souvenir des cris des blessés. J'ai même trouvé un casque de soldat français troué par un obus, avec du sang dedans. »A 5 ans, ces souvenirs ne s'oublient pas. Tout va ensuite assez vite. A midi, le 22 juin, l'affaire est quasi pliée : l'armée allemande s'empare de la Butte face à une armée française courageuse qui lutte au corps à corps mais totalement exsangue. Elle résistera vaillamment du côté de Moncontour (*). Ce sera le dernier combat de l'armée française : le jour même, le cessez-le-feu est signé. « Plus tard, j'ai vu l'armée allemande impressionnante défiler au pas cadencé devant notre maison. Sur son cheval, un officier aux cheveux blancs a presque sangloté en voyant le môme que j'étais. J'ai dû lui rappeler sa famille. Il m'a offert du chocolat. Je l'ai pris mais pas mangé : je craignais que ce soit un cadeau empoisonné »…
(*) Moncontour : pendant quatre heures, 92 soldats français ont tenu en échec deux bataillons allemands. Au bilan : 36 morts côté français et 300 soldats allemands tués.
clin d'œil
Devenu gendarme trente années durant, Lucien Pichaut a servi notamment dans la région Champagne-Ardennes dans les années soixante. C'est là qu'il a retrouvé, vingt ans après, des Ardennais qui avaient transité par La Butte de Sainte-Gemme au moment des combats de juin 1940. « Cela a donné lieu à des rencontres étonnantes »,se souvient Lucien Pichaut qui a aujourd'hui 87 ans. « A l'inverse, j'ai aussi fait une rencontre surprenante à Charleville-Mézières. Lors d'une patrouille à moto, je suis tombé sur… un Saint-Varentais qui se rappelait de m'avoir coupé les cheveux lorsque j'étais petit. »
Un nid d'espions ?
La France a-t-elle été vaincue par la fameuse « cinquième colonne », nom donné à une armée secrète d'espions allemands ? Lucien Pichaut le croit. « Plusieurs exemples viennent étayer cette thèse »,rapporte le gendarme retraité. « Le jour où ça a commencé à bombarder et mitrailler La Butte : on s'est tous étonnés que le moulin ne soit pas du tout touché alors que les Allemands mitraillaient tout autour. Un miracle ? Il y avait quelqu'un qui se trouvait dedans et qui faisait de drôles d'allées et venues. Il avait été repéré par les habitants : c'est lui qui devait diriger les tirs. Plus tard, lorsqu'un habitant de La Butte est allé à Thouars, il a vu ce gars habillé en soldat allemand. » Même cas étrange révélé à Saint-Varent. « En 1938, un artisan se déclarant polonais s'est installé comme plombier-zingueur et il a travaillé pour la laiterie de Saint-Varent. Après 1940, alors que les Allemands occupaient le pays, ce gars est revenu se présenter au directeur de la laiterie : il portait l'uniforme allemand ! » " ] https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/commune/sainte-gemme-79/debut-de-fin-de-guerre-a-la-butte
" Combat de chars à Luché-Thouarsais
Le samedi 22 juin 1940 reste ainsi dans l'histoire de cette commune, située à 18 kilomètres au nord-est de Bressuire, comme une journée noire. La débâcle qui agite alors la France jette sur les routes des milliers de militaires en repli. Dans le nord des Deux-Sèvres, une de ces colonnes arrive ainsi à Moutiers, à 10 km au Nord de Luché-Thouarsais, à 2h du matin le 22 juin. L’embarquement sur deux trains de 2 000 et 2 400 hommes est programmé le jour même à La-Chapelle-St-Laurent. Différents groupes doivent couvrir les transports vers la gare d’embarquement. Moutiers doit alors être organisé en point d’appui avec ses moyens propres. Deux chars, restent ainsi au centre du village. La colonne démarre de Moutiers à 16h30. Elle s’étire sur plus d’un kilomètre. Deux chars à la rescousse
Entre Coulonges et Geay, l’ennemi, déjà présent, laisse passer la tête de colonne. En vue du passage à niveau de Luché-Thouarsais, les allemands ouvrent le feu.. Un gradé revient à Moutiers chercher les deux chars, puis aiguille la queue de colonne sur un autre itinéraire. Il est 17h15. Le char de tête part immédiatement. Le second blindé suit à 500 m. Dés son arrivée sur le lieu de l'attaque, le char de tête reçoit quelques coups, dont un qui provoque un début d’incendie et fait demi-tour. Lorsque le second blindé arrive au passage à niveau, il est immédiatement pris à partie. Un coup sur le flanc droit provoque un incendie. Le blindé est évacué. L’ennemi cesse de tirer. Un mémorial pour les jeunes soldats
L'autre char arrive alors et prend à son bord trois des occupants du blindé évacué, tous légèrement blessés. Le char franchi à nouveau le passage à niveau. Le combat reprend. Le char est d’abord atteint par l’arrière. Deux de ses occupants sont tués, probablement à ce moment. Un coup arrive sur l’avant gauche suivi, probablement d’une explosion, blesse le reste de l'équipage et tue un des rescapés de l'autre blindé. Les tirs cessent. Certains survivants parviennent à échapper aux allemands et sont recueillis par les habitants de Luché-Thouarsais. D'autres, sommairement pansés, sont transférés par les infirmiers allemands à l’hôpital de Thouars ou emmenés comme prisonniers à Saumur. Un mémorial érigé à proximité du lieu du combat perpétue encore aujourd'hui le souvenir de ces jeunes soldats morts pour la France. "
L'un des char le "St GEORGES" : https://www.chars-francais.net/2015/index.php/14-classement-individuel/char-b/375-543-st-georges
Le second le "CHASSEUR CHICHERA" : https://www.chars-francais.net/2015/index.php/14-classement-individuel/char-b/187-857-chasseur-chichera
Saint-Jouin-de-Marnes
Pour plus de détail sur les combats de Moncontour je vous renvoi vers ce lien : http://atf40.1fr1.net/t11615-le-donjon-de-moncontour-86-22-juin-1940
La prise de Bressuire
Le bombardement du 22 juin 1940
"Au printemps 1940, l'armée française est en déroute et n'a de cesse de reculer devant l'avancée allemande, jusqu'à l'armistice signé le 22 juin.Ce même jour, une troupe d'une centaine d'hommes, composée principalement de Cadets de Saumur, organise la défense de Bressuire à partir du boulevard de Thouars et de la place Labate. Arrivant de Saint-Porchaire, les Allemands furent surpris par une résistance inattendue. C'est alors qu'ils tirèrent depuis le boulevard de Thouars un certain nombre d'obus qui incendièrent des maisons,des dépendances et des garages place Labate et rue de la Cave. Puis leur artillerie de plus gros calibre prit le relais depuis Noirterre et c'est de nombreux immeubles qui furent atteints à partir du boulevard de Thouars jusqu'au centre-ville, église Notre-Dame incluse. En visite à Bressuire en 1945, le général de Gaulle dira même que ce fut la dernière bataille de la Bataille de France! Contrairement à d'autres quartiers de la ville, il n'y eut pas de destructions majeures place Labate. Toutefois, on peut citer par exemple celles causées à l'hôtel Sainte-Catherine estimées à 9000 francs 11 ou les 6000 francs de dommages à l'épicerie Garreau (ce qui est peu comparé aux 150000 francs de sinistre complet à l'hôtel-restaurant Brault, route de Thouars).Beaucoup de déclarations firent état de dégâts de plus ou moins faible importance. C'est ainsi qu'André Aubry12, électricien place Labate, chiffra son préjudice à 1750 francs dont 350 pour la toiture de sa maison, 190 pour la vitrerie, 350 pour un appareil TSF détruit et 850 pour réparation de son automobile C4 Citroën13. Les combats durèrent deux à trois heures, les Cadets se retirant à la faveur de la nuit. Le bilan français de la bataille fait état de 9 victimes civiles et 3 militaires tués. Leurs noms figurent sur une plaque apposée sur le mur de la résidence Aubry, à l'angle du boulevard de Thouars, à l'initiative de l'association Les Amis du Vieux Bressuire." https://www.hpb.asso.fr/IMG/pdf/Place_Labate.pdf
L’entrée des Allemands à Bressuire les 22 et 23 juin 1940
"Dans la matinée du 22 juin 1940, mon père m’emmena voir les soldats qui campaient sur la place Saint Jacques, à deux pas de notre maison. J’étais très intéressée, car dans mon livre de lecture, il y avait un texte qui s’intitulait « Le Bivouac ». Au premier abord, je ne fus pas déçus : certains soldats se rasaient, d’autres faisaient reluire leurs chaussures. Je fus cependant intriguée par un jeune soldat assis sur une caisse et qui manipulait des boutons qui étaient sur d’autres caisses noires. Mon père me dit que c’était la radio. J’en fus étonnée, car cela ne ressemblait pas du tout au poste de radio que nous avions chez nous. À part les boutons.
Un gradé, superbe dans son uniforme, et qui avait de magnifiques bottes qui lui montaient jusqu’aux genoux, s’approcha et interrogea le jeune radio. « Toujours rien » lui répondit-il. L’officier se tourna vers mon père et lui dit : « Les salauds, ils ont tous foutu le camp ! » Puis il ajouta : « Vous avez de la famille, alors partez n’importe où en campagne, mais ne restez pas en ville. Il va y avoir des combats de rues cet après-midi ». « Mais, dit mon père, les Allemands n’ont pas passé la Loire ! » C’est en colère que l’autre lui répondit : « Ils sont entrés dans Thouars et se dirigent vers Bressuire où ils vont arriver dans peu de temps. » Monpère était sidéré. « Mais Bressuire est ville ouverte ? » « Vous voulez peut-être que tous ceux-là (il montrait les soldats) soient massacrés ou faits prisonniers ? Je vous le redis, partez ».
À la maison, il y eut un conseil de famille et il fut décidé de déjeuner de bonne heure et d’aller se réfugier dans une ferme dont nous connaissions les habitants. Pendant le repas, un drôle de bruit attira mon attention. Je questionnai mes parents, mais ils ne me répondirent pas. Avant de partir, maman me demanda de l’aider à ramasser le linge qui était à sécher au jardin. Notre jardin avait une porte qui donnait sur la route de Boismé (présentement, rue Roger Salengro ). C’était de cette rue que venait le bruit qui m’intriguait. Maman ouvrit la porte. Ce que je vis me cloua sur place. Ce bruit, c’était des centaines de godillots que traînaient les soldats sur les cailloux de la route qui n’était pas goudronnée à l’époque. Ce n’était pas les soldats proprets que j’avais vus une heure plus tôt. Sales, poussiéreux, pas rasés, débraillés, vestes ouvertes sur des chemises mal boutonnées, c’était une « armée en déroute ». Certains n’avaient plus de lacets à leurs chaussures, d’autres avaient enlevé leur bandes molletières, probablement parce que leurs pieds et leurs jambes étaient gonflés par la chaleur et les kilomètres qu’ils avaient dû parcourir. Je ne m’étais jamais demandée comment étaient les pantalons sous les bandes qui enserraient leurs mollets. En fait, les pantalons étaient plus courts que les pantalons ordinaires et étaient fendus sur le côté, de sorte que les caleçons longs les dépassaient largement. Ce qui me choqua, et en même temps m’apitoya. Ils avaient l’air d’être si épuisés. Plusieurs nous demandèrent à boire en tendant leurs quarts. Nous avons distribué de l’eau. Mais maman ne put s’empêcher de leur faire des reproches. Pourquoi ne résistaient-ils pas face aux Allemands ? On lui répondit que s’ils avaient encore leurs fusils, ils y avait longtemps qu’ils n’avaient plus de munitions. Autrement, ils se seraient fait un plaisir d’abattre cet avion qui les suivait depuis longtemps. En effet, un avion, dont la cocarde vert-blanc-rouge laissait à penser qu’il s’agissait d’un italien, tournoyait à très basse altitude. La colonne s’éloigna, mais une autre arrivait. Maman ferma la porte.
On ne me permit pas d’emporter ma poupée, seulement ma petite mallette de couture où j’avais mis deux petits baigneurs, un blanc et un noir, ainsi qu’un canevas. Maman avait un sac où elle avait mis nos « quatre heures » et d’où dépassaient ostensiblement des aiguilles à tricoter. Nous allions passer l’après-midi à la campagne.
Le bombardement commença vers seize heures. Un oncle qui avait fait la grande guerre nous fit mettre en rang contre un haut talus. À chaque obus, il citait un chiffre, souvent le même : 75. Très vite, notre groupe avait grossi ; des voisins que l’on connaissait, d’autres, inconnus. Un garçon plus àgé que moi qui ne tenait pas en place revint tout à coup en criant : « Bressuire brûle, Bressuire est en feu ». Les hommes partirent aussitôt vers le haut des bois Luton. D’après eux, le quartier de Saint-Jacques n’était pas touché. Le bombardement cessa à la nuit tombante. Il fut décidé, à l’unanimité de ne pas rentrer chez nous et de rester coucher dans le foin.
Au petit jour, tous reprirent la route pour rentrer, sans savoir ce qui les attendait. Arrivés à la hauteur de la Léonière, un bruit de moteur nous figea sur place. C’était un side-car qui venait vers nous. Des Français ou des Allemands ? Papa ne savait pas. Il nous dit de continuer à marcher. Lorsque le véhicule passa près de nous, nous avons tous pensé, sans le dire, que c’étaient des Allemands. Nous sommes rentrés chez nous, sans faire de bruit, presque honteux.
Dans la matinée, un convoi allemand s’arrêta un moment dans le quartier. Papa nous avait interdit d’ouvrir les volets au rez-de-chaussée, mais au premier étage, nous avions des persiennes a travers lesquelles nous avons vu des soldats bien différents de ceux de la veille : jeunes, beaux, propres, gais, parlant fort, c’étaient des vainqueurs.
« Ce n’est pas tout, dit papa, aujourd’hui c’est dimanche, il faut aller à la messe ». Maman fit quelques observations : Est-ce que c’était prudent ? Papa répondit qu’il fallait continuer à vivre le plus naturellement, et que ce n’était pas les Allemands qui allaient l’empêcher d’aller à la messe.
Les rues étaient désertes ou presque, sauf quelques personnes qui se dirigeaient vers l’église et qui se saluaient, l’air triste. Je fus donc très étonnée de voir la grande nef remplie de fidèles. Je fus bousculée par les grandes personnes, et bien que ne voyant pas grand chose, il me sembla qu’il régnait un grande lumière bien inhabituelle. Les gens gémissaient sourdement. De plus, il y avait une sorte de crissement, comme lorsque l’on marche sur du sucre en poudre. Enfin, je pus voir que les gens, avant de s’asseoir dans les bancs, le long du mur, nettoyaient les sièges et faisaient tomber... du verre. C’est alors. que je constatai que dans la grande nef il n ’y avait plus de vitraux, ces vitraux, on marchait dessus. Arrivée au transept, je vis les grands vitraux mutilés, et je compris alors pourquoi les gens gémissaient en voyant le désastre.
La première partie de la messe se déroula dans une grande ferveur. Quand brusquement, un bruit épouvantable sema la panique dans la foule des fidèles. Tout le monde se précipita vers les portes en criant de peur, les mères rappelaient leurs enfants qui étaient dans les chœurs latéraux. Les religieuses qui surveillaient les filles nous interdisaient de partir. La rumeur courut que les Allemands voulaient nous enfermer dans l’église pour y mettre le feu car de la fumée sortait de la sacristie. Enfin, un prêtre monta dans la grande chaire pour mieux se faire entendre, rétablir l’ordre et expliquer que c’était une pierre du clocher, ébranlée la veille par un obus qui venait de tomber sur la sacristie. La fumée n’était que de la poussière.
Malheureusement, le bombardement avait fait d’autres victimes que les vitraux : une dame qui fermait ses volets, rue Rouge, et un groupe de réfugiés des Ardennes qui s’étaient mis à l’abri, croyaient-ils, dans les caves de l’école des filles, rue de Versailles (Rue Héry) et d’autres, peut-être. Les maisons brûlées route de Thouars, les flaques de sang place Labâte, des casques français, des bérets souillés de sang m’impressionnèrent beaucoup.
Le lundi 24 juin, Le chanoine Charrier, notre curé, réunit ses séminaristes et leur demanda de ramasser avec beaucoup de soin les morceaux de vitraux tombés. On remarqua alors que les visages des personnages principaux étaient intacts. Nos grands vitraux furent déposés peu après et remplacés momentanément par d’immenses rideaux, puis par du verre transparent. Ce ne fut qu’en 1947 que les paroissiens purent admirer de nouveau leur « catéchisme en images » dont ils étaient si fiers. Les réparations avaient été faites avec tant de maîtrise, qu’il fut difficile de distinguer les minces filets de plomb qui réunissent les parties qui étaient brisées. Je crois savoir que l’artiste qui réalisa cette restauration est le Maître Verrier Louis Gouffault d’Orléans.
Souvent, l’été, des touristes visitent l’église et admirent (quelquefois bruyamment) nos magnifiques vitraux. Ils n’ont pas l’ancienneté de ceux de certaines églises, puisqu’ils datent du 19è siècle, mais qu’importe, ils ont survécu à la tourmente, et depuis le nettoyage qui a été fait il y a deux ou trois ans, ils sont plus beaux que jamais.
Témoignage de Madeleine FROUIN Décembre 2003 "
Un autre témoignage de Jacqueline Métais et de deux autre témoins :
La Forêt-sur-Sèvre
La Forêt-sur-Sèvre sur la route de Bressuire à Fontenay-le-Comte :
Argentonnay
Parthenay
Niort et l'armistice
Cordialement.
Dernière édition par L'histoire avec un grandG le Ven 10 Juil 2020 - 16:05, édité 1 fois
uboot29 Général de Division
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Sujet: Re: Il y a 80 ans dans les Deux-Sèvres Dim 21 Juin 2020 - 20:20
Bonsoir , Dossier très complet et très intéressant.
Impressionnant l'anecdote sur le maire et la paire de claques.
Invité Invité
Sujet: Re: Il y a 80 ans dans les Deux-Sèvres Dim 21 Juin 2020 - 20:33
Merci pour ce post très complet (que j'ai survolé pour le moment). je vais le lire à tête reposée.
j'habite pas très loin... (et je ne connaissais pas cette bataille )
L'histoire avec un grandG Major
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Sujet: Re: Il y a 80 ans dans les Deux-Sèvres Dim 21 Juin 2020 - 20:55
Bonsoir et merci à vous deux pour vos premières réactions.
uboot29 a écrit:
Impressionnant l'anecdote sur le maire et la paire de claques.
La langue française et ses subtilités
Karl67 a écrit:
j'habite pas très loin... (et je ne connaissais pas cette bataille )
C'est vrai qu'on pourrait facilement passer à côté. Les divers monuments et tombes dans la région qui m’ont permis de m’intéresser à ces batailles sont les rares traces de ces événements. Et au niveau de la documentation pour le grand public, il n'y avait pas grand-chose jusqu'à l'engouement des journaux locaux pour ces événements les derniers jours mais bon ça reste des articles. En espérant que ce futur ouvrage sur le sujet puisse nous faire découvrir ou redécouvrir à tous cette page de notre histoire : https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/thouars-79100/thouars-juin-1940-souscription-ouverte-pour-le-livre-de-la-societe-d-histoire-8fd3c81c-b0ac-11ea-a5f6-d5a1303de9cc
poddichini Membre d'honneur
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Sujet: Re: Il y a 80 ans dans les Deux-Sèvres Dim 21 Juin 2020 - 20:57
Bonjour,
Un article de votre rédaction ?
Cordialement
uchronie Je fais partie des murs
Nombre de messages : 17146 Localisation : sud ouest Thème de collection : tout Date d'inscription : 01/11/2016
Sujet: Re: Il y a 80 ans dans les Deux-Sèvres Dim 21 Juin 2020 - 23:27
Bonjour, très beau post, sur un secteur que je connais bien.... Merci Cordialement.
L'histoire avec un grandG Major
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Sujet: Re: Il y a 80 ans dans les Deux-Sèvres Lun 22 Juin 2020 - 8:36
Bonjour,
poddichini a écrit:
Bonjour,
Un article de votre rédaction ?
Cordialement
Si c'est au sujet des divers articles photocopiés, non. Je ne désespère pas dans quelques années de pouvoir étudier plus amplement le sujet et de participer à mon tour dans des articles à la transmission de celui-ci. Les articles photocopiés sont en fait issus du "Courrier de l'Ouest", un quotidien régional et ont été pour la plupart rédigées avec le concours des divers auteurs du livre cités plus haut.
uchronie a écrit:
Bonjour, très beau post, sur un secteur que je connais bien.... Merci
Merci à vous
Cordialement.
poddichini Membre d'honneur
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Sujet: Re: Il y a 80 ans dans les Deux-Sèvres Lun 22 Juin 2020 - 8:57
Bonjour,
Merci. Cordialement
L'histoire avec un grandG Major
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Sujet: Re: Il y a 80 ans dans les Deux-Sèvres Lun 22 Juin 2020 - 17:53
J'ai profité aujourd'hui d'un déplacement sur Bressuire pour fleurir la plaque commémorative qui rappelle les combats qui ont fait il y a 80 ans jour pour jour neufs victimes civiles ainsi que trois soldats français tombés les armes à la main dans une ultime résistance.
Ne les oublions pas.
Le-DeLattre-79 Soldat
Nombre de messages : 30 Localisation : Poitou(Pays Pictaves) d'origine Séquanes et Helvètes Thème de collection : WW1-Entre deux guerre-WW2-Indo-Corée-Algerie-Vietnam et le reste. Date d'inscription : 30/04/2019
Sujet: Re: Il y a 80 ans dans les Deux-Sèvres Ven 10 Juil 2020 - 11:18
Bonjour, Excellent poste sur un secteur qu'on parle peu mais qui est rempli d'anecdotes historiques, merci à vous d'en parler , une excellente journée à vous cordialement.
Hugo.
L'histoire avec un grandG Major
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Sujet: Re: Il y a 80 ans dans les Deux-Sèvres Ven 10 Juil 2020 - 16:10
Le-DeLattre-79 a écrit:
Bonjour, Excellent poste sur un secteur qu'on parle peu mais qui est rempli d'anecdotes historiques, merci à vous d'en parler , une excellente journée à vous cordialement.
Hugo.
Bonjour,
Merci à vous pour votre message.
J'en est profité pour rajouter divers éléments, sur La Forêt-sur-Sèvre, Bressuire, les combats du secteur de Moncontour et l'Argentonnay.