lots de documents datés de 1642 au second Empire

Bonjour,

un amis marcheur avec qui je discute souvent histoire lors de nos sorties a profité, comme beaucoup, du confinement pour faire un peu de tri en particulier dans la masse de documents que son grand-père dans les années 20/30 avait amassé concernant sa famille.
Parmi ces documents certains n'ont pas de rapport avec la famille de mon ami qui me les as donné. Le plus ancien datant de la toute fin du règne de Louis XIII (1742 soit un an avant son décès) et porte sur la sommes correspondant à l'imposition du diocèse d'Uzes (dans le Gard, voir première photo). Beaucoup d'autres portent sur des taxes diverses, un diplôme de bachelier empire etc.

D'autres documents, enfin, portent sur des sujets à caractères militaires dont deux lettres de soldats l'un de 1809 rentrant en France après avoir participé au début de la campagne d'Espagne, l'autre date de 1831 qui relate ses pérégrination (j'ai également son congé de libération.

Je vous présente le tout

1- le plus vieux document et exemple des documents donnés





2- Le Chevalier Louis Basile de Bernage intendant de justice et de police et finance en la province du Languedoc porte assemblée des milices de la ville (village) de Villefort (actuellement dans le Gard). Rédigé à Saint Marcel de Careyret (actuellement dans le gard) en date du 7 avril 1727.




3- Loi du 24 octobre 1724 fixant disposition des couleurs dans les différents genre de Pavillons et autres marques distinctives utilisées par les vaisseaux de guerre et bâtimens (écriture de l'époque)  de commerce



3- Certificat d'activité de service au 7 ème régiment de Cuirassier depuis 1806 et réalisé en mars 1815 (le document porte le tampon de la monarchie)



4- Amusant document certificat de services militaire selon la loi de recrutement de 1818 et employé en 1831 ce qui provoque quelques amusantes biffures.



5- Demande de de secours adressée au Ministre pour un ancien soldat (né en 1790) ayant servit sous l'empire notamment ayant fait la campagne de Russie. La demande est en date de 1862 comme le confirme la réponse du ministre accordant la sommes de 100 francs. Cela est une somme important sachant qu'une médaille militaire rapportait aux titulaires 15 francs or par an.




6- Lettre d'un soldat de retour d'Espagne en 1809 (je suis en train de la mettre au propre)





7- "gazette" relatant la marche de l'Empereur de l'ile d'Elbe à Pris à l'adresses des ministres, du conseil d'état et réponse de sa majesté L'empereur.



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SUITE

Lettre d'un soldat époque Louis-Philippe (difficile à lire, le papier étant de mauvaise qualité).

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9- Deux n° du journal "la sentinelle" époque Directoire ayant encore un caractère révolutionnaire avec des passage comme "On affirme, citoyen, que le ministre de l'intérieur s'occupe de déroyaliser ses bureaux, etc. à lire absolument.




10- Dispense définitive de service aux armées datant de 1806 et pour cause notre homme mesure 1.30 mètre.



11- Congé de libération du soldat engagé en 1831 dont je vous ai soumit la lettre. Nous somme la en 1861 ( à vérifier car si le nom est le prénom sont les même j'ai un doute)



12- Extrait mortuaire de l'Armée d'Afrique daté de 1846 (même famille que le soldat de 1831 et celui du congés de libération de 1861


13- Ordonnance du Roy portant réduction des troupes tant d'infanterie que de cavalerie et de dragon en date du 28 avril 1721 ainsi que sa lettre d'accompagnement.




14- Ordonnance du Roi pour régler le nombre de ses officier de cavalerie et dragon qui auront congés par semestre en date du 1er novembre 1741



15- Ordonnance du Roi portant règlement sur les décomptes à faire des troupes tant d'infanterie de cavalerie et dragons en date du 21 mars 1741



16- Ordonnance du Roi pour incorporer les 1502 compagnies de cavalerie levées en exécution de son ordonnance du premier juillet 1743 dans les 38 régiments dont l'état est joint afin de les augmenter d'un escadron chacun.




17- Règlement que le roi à arrêté concernant les charges de Lieutenants Colonels et majors qui vaqueront à l'avenir dans l'infanterie, la cavalerie, les dragons et les troupes légères en date du 1er mars 1766

Bonjour,

Et que souhaitez-vous savoir à leur sujet ?

Cordialement

Bonjour,

Ces documents sont superbes, visuellement deja, et aussi de par les sujets qu’ils evoquent.

Cdlt,

Jean-Daniel

bonjour,

superbes documents.
j'apprécie particulièrement celui des photos 4 et 5.
je pense que certains doivent être assez rares.
cordialement,

Fred

Bonjour,

Merci à vous tous. Je souhaite de fait connaitre la rareté de ces document ainsi que leurs valeur éventuelle. Je précise que je ne souhaite pas les vendre seulement pouvoir les léguer un jour à ma famille ou à un chercheur ou un musée.

bonjour,

c'est très difficile de donner une valeur à ce type de document sans être un expert et encore.
ce qui fait la valeur d'un document est en premier le contenu, historique ou pas.
ensuite son état, son ancienneté s'il est imprimé ou autographe, s'il est signé ou pas, etc...
il y a plein de paramètres.
j'ai 2 exemples.
une proclamation de l'Empereur Napoléon imprimé en 1806 acheté 300€ en 2002.
une demande de grâce signée par l'Empereur acheté 1200€ à la même époque.
Napoléon a beaucoup signé de documents et ils ne sont donc pas très rare.
tout dépend du contenu et de la date.
si le document a été écrit et signé le jour de la bataille d'Austerlitz il vaudra très chère.
beaucoup moins un jour "normal".
ces exemples montrent la complexité pour donner un prix à un document.
à retenir, tout ce qui touche au 1er empire à une certaine valeur après beaucoup moins et avant il faut descendre au moyen age pour vraiment intéresser.
cordialement,

Fred

Bonjour,
"Boues et lanternes", c'est surprenant et inédit!
Cordialement,
CG

Bonsoir,

Merci Clausewitz, oui je comprends la difficulté.

Crevette oui de fait il existait dans les villes un "service" qui faisait ce qu'il peut qui ramassait les boues c'est à dire toutes les déjections animales et humaines jetées dans la rue mais aussi tous les déchets animaux des boucher et autres aussi jetés à la rue.

Paris à cette époque et depuis longtemps était un cloaque dont seul l'hiver bloquait les miasmes. Quant il pleuvait c'était une boue de 10, 20 cm et parfois plus qui jonchait les deux tiers des rues dans laquelle pataugeait chevaux, hommes et voitures dans un embarra souvent inextricable. Et je ne parle même pas de l'odeur.

Ce service quand la nuit tombait était en charge de l'allumage des lanternes dans les rues mais aussi de leur entretien, du remplissage de l'huile etc. Ce service avait pour objectif de rendre les rues du moins les plus grandes un peu plus sures.

Sous Louis XIII et son successeur des maisons, dans le petit Paris de l'époque (le marais n'était que depuis peu dans Paris), étaient régulièrement prises d'assaut, pillées et leurs occupants torturés violés et tué par la truanderie des 12 ou 13 cours des miracles plus ou moins importante.

Petit à petit elles furent prises d'assaut par la troupes puis plus tard c'est l’hygiène qui pris le dessus à la force et l'on détruisit de nombreux cloaques par rapport auxquels les bidons villes d'aujourd'hui sont des châteaux.

bonsoir,

de nos jours plus de cour des miracles à faire disparaitre.
l'automobile est la nouvelle croisade de certain ou plutôt de certaine.
je ne peux pas dire son nom car je suis poli.
en dehors de cela merci pour cette explication de ce service.
les villes ont quand même bien changées.
cordialement,

Fred

Bonjour,

Oui en effet les villes ont changé mais il reste des cours des miracles si l'on prends comme définition que c'est un lieu sans lois ou plutôt avec ses lois où trouvent refuges des criminels de tout poils et où les forces de l'ordre mettent rarement les pieds.

LA seule différence c'est que ceux qui vivaient la le faisait par ce qu'ils n'avaient pas le choix et s'y trouvaient en relative sécurité. Aujourd'hui c'est ceux qui vivent la ne le font pas par choix et sont tout de même pris en otage.

Pour l'automobile, je pense que de toute façon il convient de développer des moyens de substitution efficaces avant de la supprimer ne serait-ce que d'immenses parking en périphérie et des moyens de locomotion rapide et efficace pour la ville. La contrainte ne fait que lever des oppositions.

J'ai une 2 CV et un jour une écolo de mes amies m'a dit "ça ne te déranges pas de polluer avec ton tacot ? " elle roulait en SUV. Quand je lui ai montré la pollution émise par ma voiture et la sienne .... elle roule beaucoup en vélo maintenant.

Mais on s'éloigne j'ai presque terminé la transcription des deux lettres je vais pouvoir les mettre en ligne.

Bonjour,

Les deux lettre "traduites" ci-dessous appartiennent à une même famille, celle également de l'extrait mortuaire. Ce sont donc 3 générations de la même famille.


Ma très chère Mère,

Je viens de ce moment pour vous donner de mes nouvelles et en même temps pour vous faire savoir l'état de ma santé auquel elle est fort bonne. Je vous souhaite chère mère que la présente vous en trouve de même ainsi que toute la chère famille.

Ma très chère mère ne soyez pas surprise de tant tarder si longtemps sans vous donner de mes nouvelles, c'est parce que nous sommes resté longtemps dans l'Espagne auquel je ne croyais pas de vous donner de mes nouvelles attendu que quand nous avons eu à rester trois ou quatre dans Valadoloid où on nous voulait faire partir pour le régiment. Mais comme nous n'avons pas nos livrets, on ne nous a pas pris , ni faire aller. Mais je peux vous dire que nous sommes ( Tous ?) bien exposé entendu qu'on nous a envoyé dans les villages circonvoisins pour faire contribuer pour leur contributions. Mais grâce à Dieu rien ne nous ai arrivé.
Et puis nous sommes retourné à Valadolid croyant de retourner en France mais ça à rien été tout au contraire encore on nous a envoyé dans la Galice pour aller prendre des brigands aux quels chère mère je puis vous dire que nous en avons pris 6, 2 prêtres et 4 paysans auxquels nous les avons menés à Valadolid pour les faire justifier. Ma très chère mère je puis vous dire toute la souffrance que nous avons eu dans dans ce malheureux (malheur) couché toujours sur la terre et nous étions tous couvert de poux. Mais encore ce tout ça ne srait qu'un moindre mal mais c'est que nous étions pas payés et l'argent de France que nous avions il faut lui faire perdre le quart. Un louis d'or il ne fait que 18 # (de fait il n'y a qu'un trait horizontal et je ne sais à quoi ça correspond) et la monnaie on lui perdait la moitié ..; je ne puis pas vous dire.
Le monde sont canaille dans ce malheureux pays. Ma très chère mère j'ai oublié dans mon autre lettre de vous dire que j'ai rencontré mon cousin Pierre Bon en route qu'il allait rejoindre le régiment ainsi ne soyez pas surprise si vous n'avez pas de ses nouvelles attendu que quand on est dans ces espèces de pays les lettres les lettres ne passent pas facilement attendu qu'il y a un très grand nombre de brigandage mais il faut espérer que cela finira.
Ma très chère mère je viens de ce moment pour vous prier en grâce s'il était de votre bonté de me faire passer quelque peu d'argent auquel je je me trouve bien dans la nécessité attendu que desn l'Espagne ce que l'on nous donnait ne suffisait pas pour prendre notre nourriture et encore quand nous somme arrivés ici (Bayonne) nous croyons de retirer notre argent mais c'est tout le contraire on nous l'a retenu pour lamasse pour quand nous aurons besoin de souliers et de pantalons ainsi ma chère mère faites moi ce plaisir je vous en prie de me faire passer ce que je vous demande et de me faire expédier de suite la présente rendue parce que j'attends de vos nouvelles avec l'impatience et je suis pour la vie votre cher et tendre fils.

François Puèchegut
Je finis en vous embrassant vous chère mère et toutes la chère famille. Bien des compliment à tous mes camarades et amis et à tous ceux qui demanderont de mes nouvelles, aux voisins et voisines.
Je puis vous dire que ceux qui sont partis dernièrement il y a mon camarade Fontane qui est avec moi auquel il m'a prié de faire des compliments à son père et à sa mère de sa part. Mon adresse est

à Monsieur François Puéchegut
Au 25 ème régiment d'Infanterie Légère
au petit dépôt de Bayonne
6 ème corps de la grande armée

à Bayonne.


Lettre suivante

Toulon le 9 janvier 1831

Mon cher père,

Si j'ai tardé à vous écrire c'est que j'ai voulu connaitre un peu le pays. J'ai à vous dire que nous sommes arrivés en bonne santé Dieu merci le longtemps de notre route n'a pas été trop mauvais.
Moi et Louis Cappelier nous sommes été à l'avant garde lorsque nous n'avons pas souffert de mauvais temps. j'ai saurai vous dire que nous sommes tous dans le même quartier avec Louis Clausel, Louis Cappellier et Louis Dumas des "Jipierres" et que nous sommes tous bien portant.
Le pays nous a occasionné un peu de rhumes à tous mais nous attendons que cela ne sera rien, je souhaite que ma lettre vous trouve tous bien portants et surtout ceux qui demanderont de nos nouvelles. J'aà à vous dire que nous sommes gênés par notre Capitaine pour les exercices parce qu'il nous force jusqu'à la dernière extrémité pour les apprendre. Je vous dirai pourtant que nous sommes bien contents je vous prie de ne vous chagriner pas parce que nous autres nous sommes bien contents.

J'ai à vous dire que l'on s'est empressé pour nous habiller. Nous sommes déjà tout habillés et je m'empresse de vous dire que vous ferez savoir à François Cappellier que son frère il se porte bien ainsi qu'à tous ses parents il lui fait bien des compliments. J'ai vous dirai qu'il faut s'empresser à nous faire réponse de suite parce que nous allons partir de Toulon vers la fin de la semaine prochaine que le Capitaine nous en a averti ce matin. Vous ferez bien des compliments à mon oncle "des Assalest" ainsi qu'à toute la famille en général ainsi qu'à ma tante Campredon vous me ferez savoir comme il va mon cousin Frédéric Chabeau des "St Hypolite" car je languis bien d'en savoir des nouvelles car je vous dirais que Francis Nègre de Cabrit il est à l’hôpital et qu'il a passé pour mort, moi je me suis empressé de le chercher par tout l’hôpital et je l'ai pas trouvé, je nne sais s'il est mort ou vivant.
Plus rien à vous dire j'espère que vous ferez bien des compliments à tous et de me faire réponse de suite parce que vous nous trouverez pas à Toulon. Je finis en vous embrassant toute la famille des profonds de mon cœur surtout ma grand-mère , plus rien à vous dire.

Eugène Puéchegut

Je vous prie de pardonner mes fautes.
Mon adresse est dans le 4 ème régiment de Ligne
2 ème bataillon seconde compagnie

Eugène Puèchegut
plus d'autre chose à vous dire $$ Vous ferez de mes compliments à Simon Viala ainsi qu'à toute la famille parce qu'il en fera part à tous mes camarades. JE suis toujours son ami

Eugène Puéchegut de Monolelet.

Bonjour Gwalchaved,

Merci pour le partage de ces sympathiques documents.

J'ai particulièrement aimé le document n°3 "Certificat d'Activité de Service" du 7e régiment de Cuirassiers que dont je me suis permis d'enlever la teinte bleue (cf. photo corrigée ci-dessous).

En effet ce document a été établi sur du papier à en-tête et tampon fleurdelisé le 2 mars 1815 soit, ironie de l'histoire, au lendemain du débarquement de Napoléon à Golfe-Juan...

Il mentionne aussi que le soldat :

- est le fils d'une dénommée Anne Anglaise (ça ne s'invente pas !) ;

- mesure 1m80, ce qui est pas mal pour l'époque, surtout pour un méridional né à Aubagne ! Qui a dit que les méditerranéens étaient petits ?

- a survécu à 9 ans de campagnes napoléoniennes (1806-1815) !

Pendant la campagne de France de 1814, le 7e Cuirassier participe à Champaubert à l’écrasement de la cavalerie russo-prussienne. Le 14 février à Vauchamps chargeant la garde en fin de soirée, il participe à la dislocation de l’armée de Silésie du général Blücher puis le 28 mars à la bataille de Claye et au combat de Villeparisis.

Et si notre homme servait toujours au 7e Cuirassier après le retour de l'Empereur, il a dû participer aux engagements de Ligny du 16 juin 1815 où faisant partie de la grosse cavalerie de Delort son régiment a décidé du sort de la bataille en culbutant la cavalerie prussienne de Blucher, puis le 18 juin à la bataille de Waterloo (alias bataille de Mont Saint Jean pour les Français) où le régiment taille en pièces la brigade de dragons de Ponsonby... S'il servait encore au 7e Cuirassier en juin 1815, a-t-il survécu à ces derniers engagements ? Il serait intéressant de retrouver ses états de services détaillés.



Pour la valeur marchande de vos documents, et pour en voir passer pas mal tant sur eBay qu'en salle des ventes, je serais tenté de dire 20/30€ pour les documents imprimés et 50/80€ pour les documents nominatifs.

Cordialement

Frédéric

Gwalchaved a écrit:

Un louis d'or il ne fait que 18 # (de fait il n'y a qu'un trait horizontal et je ne sais à quoi ça correspond)

Re-Bonjour Gwalchaved,

Le signe que vous avez tenté de déchiffrer, doit être tout simplement un F mal formé :

Le Louis d'or (alias "Napoléon") représentait 20 Francs. Le rédacteur de la lettre semble indiquer que cette pièce ne vaut plus que 18 Francs en Espagne et ce d'autant plus qu'il parle de perte du quart de la valeur, ce qui parait correspondre.

Cordialement

Frédéric

Gwalchaved a écrit:

Document n°5- Demande de de secours adressée au Ministre pour un ancien soldat (né en 1790) ayant servi sous l'empire notamment ayant fait la campagne de Russie. La demande est en date de 1862 comme le confirme la réponse du ministre accordant la sommes de 100 francs. Cela est une somme important sachant qu'une médaille militaire rapportait aux titulaires 15 francs or par an.

Re-Re-Bonjour Gwalchaved,

Je serai tenté de dire oui et non.

100 Francs de l'époque représentaient 5 pièces de 20 Francs Or, soit environ 1250/1500€ si on opère une conversion sur la base des récents cours du "Napoléon".

Cette conversion étant discutable pour les économistes, on peut effectivement faire la comparaison avec la pension versée aux médaillés militaires qui était à sa création en 1852 de 100 Francs annuels, somme censée assurer au récipiendaire le pain et le tabac à vie ;

Autre base de comparaison, le salaire des ouvriers qui était au milieu du XIXe de l'ordre de 2 à 3 Francs par jour. Donc 100 Francs correspondent à environ 1 mois / 1 mois et demi du salaire d'un ouvrier. Donc le premier calcul de 1250/1500€ n'est pas irréaliste...

Très cordialement

Frédéric

Bonjour

Merci murene pour toutes ces informations. Je n'ai pas du tout pensé à un F (dés fois on cherche loin ce qui est sous nos yeux.).
Pour un soldat très âgés pour l’époque, 72 ans, cela devait faire une différence car il devait vivre de peu.
J'ai au total 3 fois plus de documents mais essentiellement des relevé de taille et d"'imposition, cependant très intéressants sur le plan de la vie à l'époque.

Pour la taille de 1.8 mètres c'est la taille standard pour les cuirassiers et 1.76 pour les dragons. Il faut savoir qu'au début de l'empire avec ses 28/29 millions d'habitant la France est un géant démographique et restera le plus peuplé des grands pays jusque vers 1860. Aussi trouver des grands n'était pas un soucis. La taille minimale en 1809 était de 1.73 cm ce qui pour l'époque est non négligeable car la taille des français est d'environ 1.65 m avec des disparités entre l'ouest plus petits et le nord et l'est plus grand 1.69.