Pierre Le Noël - Analyste photos pour le deuxième bureau - WW2

Pour ceux que cela intéresse, voici une des pièces que mon grand-père m'a légué.
Je pense que ce classeur n'a que peux de petit frère. C'est pour cela que je vous le partage.
Amicalement Eric.

























... et ceci n'est qu'un aperçu !

Bonjour,

Pour ma culture, depuis quelle date ce document n'est-il plus classé comme secret et peut être publiquement montré ?

Merci, cordialement

... malheureusement, mon grand-père est décédé il y a fort longtemps et il m'a laissé quelques objets à découvrir après son départ. Je ne peux donc pas dire quand ce document (et les autres) a été déclassifié.

Mais je vais me renseigner auprès de mon père. Je vous tiens au courant.

Slttn

Eric

bonjour,

ce document ne date pas de la ww 2 mais après guerre en revanche les pages de départ, pour certaines, sont de 1939 et puis au fur et à mesure après guerre ;

la classification "secret" n'existant plus, les documents sont déclassifiés automatiquement sauf si la nouvelle mention est rajoutée  (ce qui n'est pas le cas ici) ;

collectionnement

Merci.

miliww a écrit:

ce document ne date pas de la ww 2 mais après guerre en revanche les pages de départ, pour certaines, sont de 1939 et puis au fur et à mesure après guerre

Bonjour, alors voici quelques précisions ... mon grand-père fut mobilisé comme tout le monde en 1939. Grâce à ses compétences de dessinateur technique, il a été envoyé au 2ème bureau à Amboise, où il intégra une petite équipe au service de la restitution photo. Ils interprétaient les photos aériennes que ramenaient les avions de reconnaissance.
Ensuite, à l'arrivée des allemands, ils furent déménagés à Mérignac près de Bordeaux. Ce qui lui a évité de se faire prendre prisonnier. Débuta alors la drôle de guerre jusqu'en 1940, où mon grand-père fût démobilisé et où il reparti auprès de sa femme près de Nantes.

Ma grand-mère, parallèlement, avait intégré un réseau de résistance près de Nantes et aidait à l'évacuation des pilotes tombés dans la région, vers d'autres maquis.

Je pense donc que mon grand-père, en partant de Mérignac, est parti avec un certain nombre de documents sous le bras pour le réseau de ma grand-mère.

Ce classeur ne peut donc pas être post 1940 ...

Je vais encore fouiller dans les documents laissés et tâcherai de vous tenir au jus, si je trouve autres choses.

Slttn

Eric

bonjour labosse,

bien étonnante histoire car désolé mais obligatoirement après 1940 ;
vous avez des armes qui n'excitaient pas encore sur le fascicule à cette époque (même pas en prototype!)  de plus l'appellation de "ministère des armées " date de 1958 !
cqfd

collectionnement

Bienvenue,

La typographie utilisée fait en effet davantage penser à du plus récent que la période Seconde Guerre mondiale ou avant.

miliww a écrit:

bonjour labosse,

bien étonnante histoire car désolé mais obligatoirement après 1940 ;
vous avez des armes qui n'excitaient pas encore sur le fascicule à cette époque (mais pas en prototype!)  de plus l'appellation de "ministère des armées " date de 1958 !
cqfd

collectionnement

Faut pas être désolé, y'a pas de souci. Je suis preneur de toutes infos qui vont me permettre de remonter le temps.

Votre remarque est judicieuse, car en feuilletant un peu les différentes pages, il me semble effectivement que certains matériels sont de la fin de la guerre.

Mais alors comment mon grand-père s’est-il procuré ce classeur ? ce qui devait être un tantinet sensible comme document, même après guerre.

si vous avez une théorie, je suis preneur.

Cordialement.

Eric

Effectivement, miliww à raison, ce classeur d'identification, porte sur du matériel allant jusqu'en 1946, selon les indications trouvées ...

Les pistolets mitrailleurs ...



Les chars lourds ...







Les mines ...



Le matériel de génie avec une tronçonneuse ...



Et des avions dont j'ai jamais entendu parler ...

labosse a écrit:

Mais alors comment mon grand-père s’est-il procuré ce classeur ? ce qui devait être un tantinet sensible comme document, même après guerre.

A cette question, je crois que nous ne pouvons pas, ici, y répondre.