Soldbuch et Diplômes Ofw. FUSCH RUSSIE 34.Infanterie-Division ITALIE 1944-45

Bonjour,


Un petit ensemble récupéré il y a quelques temps d'une des divisions que j'affectionne parmi celles dont qui ont eu
un insigne de tradition et qui ont participé à la campagne d'ITALIE.



Karl FUSCH est né le 20 décembre 1912 à GÖTTINGEN.



Le 29 août 1939, l’Unteroffizier FUSCH est incorporé à la 2./Grenz-Pionier-Bataillon 73 dont la Garnison est d’abord
située à SAARBRÜCKEN puis à MERZIG.

C’est une unité créée en novembre 1938 pour le commandement des frontières SARRE/PALATINAT et utilisée pour
fournir du personnel de génie pour la 33. Infanterie-Division et la 34. Infanterie-Division.

En date du 19 novembre 1940, il perçoit des effets militaires. En 1941, il est affecté à la 2./Pionier-Bataillon-751.

Page concernant les unités


Il semble que ce bataillon indépendant fut affecté à la 4. Armee/Heeresgruppe MITTE et à partir du 22 juin 1941,
il participe à la campagne de RUSSIE. Après la bataille de la poche de BIALYSTOK, il marche sur MINSK, puis SMOLENSK.

Le 19 juillet 1941, trois jours après la capture de SMOLENSK, l’Uffz. FUSCH est décoré de l’EKII.

Page concernant les insignes et décorations


Après l’échec de l’offensive allemande contre MOSCOU ; c’est la contre-offensive russe. Le temps et le gel ainsi que les
violents combats impactent l’avancée allemande.

Le 16 décembre 1941, FUSCH est hospitalisé pour problèmes nerveux et mentaux au Reserve-Kriegslazarett V WARSCHAU où

il y reste jusqu’au 21 décembre pour être le lendemain transféré au Reserve-Lazarett I LITZMANNSTADT. Un séjour jusqu’au
10 février 1942 pour être dirigé finalement vers le Reserve-Kurlazarett BAD LANDECK également en POLOGNE d’où il en sort
un mois après.

Après un passage dans une unité de dépôt, le Pionier-Ersatz-Bataillon 6, il est versé à la 1./Landesschützen-Bataillon 486.

Le 2 juin 1942, il perçoit des effets militaires. Il est alors à la 3.Infanterie-Ersatz-Bataillon 317.

Le 20 juillet 1942, il est décoré de l’Ostmedaille.


34.INFANTERIE-DIVISION

En date du 1er novembre 1942, il est promu au rang d’Oberfelwebel.

Il est alors à la Nacshub-Kompanie (mot.) 34/Divisions-Nachshubführer 34.
C’est une des unités organiques de la 34. Infanterie-Division.



Une Division mise sur pied en 1936 à KOBLENZ et qui après la Campagne de FRANCE a été engagée en RUSSIE
jusqu’en 1943 avant qu’en 1944, elle retraite sur la SILESIE où la Division est rassemblée et rafraîchie.

Le 30 janvier 1944, l’Ofw. FUSCH se voit attribué la KvKII.

En février et au début du mois de juin 1944, l’Ofw. FUSCH profite de ses dernières permissions.

ITALIE.

Ce n’est qu’à partir du 11 juin 1944 que la Division se déplace dans la région de GÊNES pour assurer de la protection côtière.
A la mi-août 1944, la défense commence dans le secteur du COL-DE-FERRO, GRIMALDI, VINTIMILLE et SAN-REMO.

Le 20 décembre 1944, l’Ofw. FUSCH se voit décerner l’insigne de tradition (Divisions-Erinnerungszeichen) de la 34. Infanterie-Division.



A partir du 10 mars 1945, la 34. Infanterie-Division est avec la 5. Gebirgs-Division sous le Commandement du

Generalkommando LXXV. Armeekorps. Un Corps sous l’autorité du General der Gebirgstruppen SCHLEMMER et intégré au AOK LIGURIEN depuis août 1944.

Un Corps qui a pris en charge la défense de la ligne de front allemande contre les troupes alliées venant du Sud de la FRANCE.
Dans l’arrière-pays, le Corps a également dû lutter contre de fortes unités de la Resistance italienne.

A partir d’avril 1945, le gros de la 34. Infanterie-Division est à l’Ouest de CÔME où elle se réorganise et se rafraichie.

Sans doute ce moment où l’Ofw. FUSCH intègre une des unités du Corps d’Armée, la 4./Bau-Pionier-Bataillon 821.

Dans les semaines qui suivent, ceux sont ce type de bataillon qui vont être employé pour défendre les cols alpins.
A partir du 24 avril 1945, le Corps encaisse une dernière offensive des Alliés. Après la perte de TURIN, le front du Corps est éclaté.
Le 29 avril, les restes du Corps sont faits prisonniers.

En juillet 1947, il est démobilisé et en août 1947 autorisé à rentrer dans ses foyers.

Je n'ai pas d'autres renseignements sur cette personne.

Bonne fin de semaine,

Cordialement

Jean-Yves

Bonjour,
superbe présentation. J'ai lu que vous affectionnez cette unité, peut être pourrez vous m'aider? Auriez vous des informations sur cette unités lors de son déploiement dans la vallée de la Roya 44/45 ?
Sur les différents documents que j'ai pu lire, il est souvent fait référence à la 34ème Infanterie-Division. Certains témoignages citent la présence du 107ème Grenadier-Régiment et d'une unité tyrolienne (5. Gebirgs-Division ?)
Auriez vous d'autres informations sur l'artillerie, les feldgemdarmes, d'un groupe anti-partisans russe... ? Merci pour votre aide

Bonjour,

Merci d'avoir déterré ce poste concernant  un petit ensemble concernant la 34. Infanterie-Division.
En effet, par le passé, je m'intéressais surtout aux unités en ITALIE possédant un insigne de
tradition.

On trouve en ligne quelques documents concernant la 34. ID avant 1943-44.
Je n'ai trouvé que le KTB de l'unité sanitaire de la 34.ID pour la période 43-44.
Ci joint :

https://wwii.germandocsinrussia.org/de/nodes/6192#page/1/mode/grid/zoom/1

Concernant la 5. GJD, je ne sais pas ce que vaut l'ouvrage allemand de Julius RINGEL;
Hurra die Gams ! mais je pense qu'il doit comporter des renseignements sur les ALPES.

Concernant les autres  unités; il faudrait d'abord les identifier avant de chercher de la
documentation.  Il me semblait avoir trouver quelques documents dans le SUD concernant
des Brandebourgeois ???

Me polarisant actuellement sur les BALKANS, il est vrai que j'ai un peu délaissé ces combats
de la frontière franco-italienne.

Cordialement,

Jean-Yves

Bonjour,

Merci pour votre réponse, de ce que j'ai pu lire il y avait des batteries autour des villages, dont un 16 cm à Fontan. Les feldgemdarmes ont exécutés 6 partisans italiens et ils possédaient des chiens, la présence d'un groupe anti-partisans russe est confirmé dans le village suite à l'expropriation d'une famille. Il y avait aussi un train caché dans un tunnel qui a été ciblé par de nombreux bombardement et tir d'artillerie. D'après un habitant de St Dalmas le train aurait quitté la vallée avant la destruction du viaduc, sans date précise. Pour ce qui est des Brandebourgeois, j'ai lu qu'une unités allemande parlant très bien le français (d'après le narrateur des Malgré-Nous) auraient montés une embuscade à des soldats de la 1ère DFL. Pour les unités on peut rajouter le 2ª Divisione granatieri "Littorio".

Cordialement
Christian